Bonjour tristesse...

Un premier réveil emprunt d'une tristesse infinie. Cela fait trois ans que les machines tournent devant mes fenêtres, ce sentiment de mise sous clé n'a pas bougé d'un pouce. Je me réveille, il fait nuit encore, je ne peux pas dire que mes pensées se tournent immédiatement vers les éoliennes, elles sont déjà dans mes pensées. C'est donc qu'elles me réveillent me dis-je ce matin en constatant au lever, après avoir redormi sur ce lourd sentiment d'être prisonnière, qu'elles tournent à fond, avec le vent qui nous est défavorable, celui qui les pousse du Sud Ouest.
Si je pouvais contaminer les incrédules de cette tristesse là, ils comprendraient le danger que ces pales distribuent.
Ce ne sont pas des machines peu audibles, génératrices de courant vert, empruntant notre paysage pour un avenir meilleur. Ce sont des centrales industrielles avec des nuisances sournoises et sévères. Ce n' est pas une tristesse normale, c'est un effet secondaire lié à leur fonctionnement.
Cette emprunte matinale, je ne l'ai pas développée en luttant contre les éoliennes comme on voudrait nous le faire croire, je me suis mise à lutter pour me défendre de ces effets.
Étrange humanité qui préfère être mise sous cloche, vendue docile, plutôt que libre et fière. Je ne parle même pas de ceux qui imposent ces machines là où ils ne sont pas. Ceux qui sans doute sont déjà sous la cloche, prisonniers et jaloux peut-être de ceux qui puisent encore les forces libres d'une nature intacte?
J'ai écris ce commentaire ce matin au réveil pendant que j'étais encore habitée par mon ressenti, et j'avais programmé sa publication pour demain. Puis j'ai reçu le lien ci-dessous. Tous ces témoignages allaient exactement dans le sens de ce que je décris ci-dessus. C'est à la fois soulageant de se rendre compte que d'autres ressentent cela et affolant d'être tous réduits au silence par des politiques complices des promoteurs.
À voir: http://www.epaw.org/victims.php?lang=fr&article=t17

image: allocine.fr