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jeudi 4 octobre 2012

Ils l'ont dit:










Les hommes et les femmes de pouvoir sont égaux devant leurs assiettes
Isabelle Chevalley, à la minute 2 de ce reportage : Si une majorité de commune n'est pas d'accord, il va falloir prendre des mesures plus dures, on a dû le faire pour des autoroutes, pour le train, pour les aéroports et il est du devoir de la Suisse d'exploiter son potentiel éolien.
(Madame Chevalley est membre de Ecologie libérale, conseillère nationale, vendeuse d'éoliennes chez SIG, doit avoir gradé depuis. Nous n'avons jamais vu cette personne sur nos sites jurassiens  les nuits de production et parler avec les riverains impactés par ces machines qu'elle rêve d'imposer pour son intérêt personnel.
Philippe Receveur, ministre jurassien de l'environnement, dans la presse toute la semaine, après la présentation de la stratégie cantonale en matière d'énergie: "Pourquoi mettre des éoliennes là où les gens n'en veulent pas"
Un peu plus loin dans les articles ou sur les ondes on apprend, de la même personne, que les initiatives déposées par les communes opposées à l'implantation d'éoliennes, pourraient bien ne pas être légales, donc sans effet. C'est le Canton qui actuellement tente à le démontrer. Il ajoute aussi que le Jura s'alignera sur les directives de la Confédération. comme le Conseil National devra se prononcer sur un projet de loi qui empêchera tout recours contre les éoliennes par les associations de protection des paysages, autant dire que la vox populi, il s'en fout.
Michel Thentz en campagne pour un mandat de ministre au gouvernement cantonal: Si les éoliennes dérangent la population et nuisent à la santé, il faudra les démanteler.
Aujourd'hui élu, il fait comme les autres, il cherche à démontrer par tous les moyens que ces éoliennes ne sont pas nocives pour les riverains, n'est jamais venu sur place les nuits de production, n'a jamais rencontré les opposants.
Les promoteurs aux riverains d'éoliennes industrielles dans les régions boisées lors de la présentation des projets: "Elles  font le bruit du vent dans les feuilles des arbres" (argumenté dans le Jura lors de la présentation des projets)
Les promoteurs aux riverains d'éoliennes industrielles au bord des mers, à la minute 2 de ce reportage"Elles font le bruit des vagues"
pinocchio.jpg

image:lapotiniere.skynetblogs.be/lepoignardsubtil.hautetfort.com

5 commentaires:

  1. Et le PNRD (parc naturel régional du Doubs)qui inscrit dans sa charte "il n'y aura plus d'implantation d'éoliennes entre le Lomont et le Mont Crosin" et son président Laurent Schaffter qui déclare la veille du dépôt de la charte à Berne sur les ondes de la radio romande: "il faudra bien que la population accepte les nuisances des futures éoliennes." minute 7 http://download-audio.rts.ch/la-1ere/programmes/le-journal-du-matin/2012/le-journal-du-matin_20120111_standard_intercites_4d18e54b-43de-4b09-93f4-48a10857e48c-128k.mp3
    Écrit par : avis de tempête | 04/10/2012
    J'en ai encore une pas mal: dans le migros magazine de lundi écoulé, un article intitulé "énergie verte : le produit d'avenir des paysans suisses" avec une interview d'un paysan qui dit "aujourd'hui, on gagne plus d'argent avec la production d'électricité qu'avec la vente du lait !!! c'est dur demain, on va manger des électrons !
    Écrit par : fabcha | 04/10/2012
    On parle souvent des amoureux de la nature, de ceux qui peut-être adorent l'énergie éolienne... Il y en a quelques uns ici: http://www.hechenblaikner.at/werkserien/alpine-entertainment-ii/
    Écrit par : voisine d'éoliennes industrielles | 04/10/2012

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  2. Vache à lait + vent de folie22 décembre 2012 à 09:25

    @ fabcha
    Je confirme, produire de l'électricité est plus rentable que de traire des vaches. le lait est vendu en conventionnel 50 cts le litre et les frais de production de ce litre de lait dépassent les 50cts.Il y a heureusement les payements directs pour compenser le manque à gagner si non ce serait la faillite. Part contre si vous investissez 120'000 frs pour la pose de 230 m2 de panneaux solaires sur votre ferme et que vous bénéficiez de la rpc (53 cts le kwh)alors là c'est tout bénéfice.
    Le soleil brille, vous vous tournez les pouces (absolument rien à faire)et tous les mois la paie tombe selon le décompte de la production. Le problème c'est qu'il ni a pas de rpc pour le solaire. 17'000 projets sont en attente de rpc car les 60% de l'enveloppe vont à l'éolien pour remplir les poches des plus puissants.Il faut attaquer la RPC. Pas de RPC, plus d'éoliennes. C'est simple et radical.
    Écrit par : vache à lait | 04/10/2012
    .
    Et une autre, sans référence parce que je n'ai pas le temps de la chercher, mais entendue suite aux discussions de la session d'automne à Berne: n'a-t-il pas été question que les agriculteurs doivent fleurir leurs exploitations pour avoir droit au soutien fédéral, pour, je cite, agir en tant que gardiens du paysage?
    Bon, EH, à Berne, vous vous foutez de notre gueule ou quoi???
    .
    Écrit par : Vent de Folie | 04/10/2012

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  3. Vache à lait + vent de folie22 décembre 2012 à 09:26

    @ vent de folie
    C'est exacte, mais je ne sais pas si nos parlementaires fédéraux acceptent les géraniums en plastique,ça serait moins de boulot hihihi ils parlent toujours de développement durable et bin moi je vous dis que c'est durable les géraniums en plastique.
    Écrit par : vache à lait | 04/10/2012

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  4. IL l'a dit: Andreas Appenzeller, Adev

    "Comme plusieurs fois communiqué, le conseil d'administration d'ADEV Windkraft AG, soucieux du bien-être des riverains, va plus loin que les prescriptions légales: sans préjuger la suite et dans un esprit de conciliation il a décidé de réduire la puissance des installations de façon générale durant la nuit entre 22 heures et 6 heures du matin. C'est pourquoi vous n'entendez pas les éoliennes pendant des nuits. Vous vivez dans une région privilégiée qui a de plus la chance de produire avec les deux éoliennes assez du courant vert non seulement pour les habitants de St. Brais, mais aussi pour toutes les habitants entre Glovelier et Saignelegier. "
    Écrit par : Chercher le menteur | 06/10/2012
    il l'a dit:Fredy Froidevaux maire de St-Brais

    Ainsi, il prend l'exemple de sa propre commune, où une hélice est implantée à 290 mètres des premières habitations, à la limite des normes légales (300m minimum): «Ça n'est pas suffisant! Je conseillerai de plus longues distances.

    Fallait y penser avant !
    Écrit par : Paroles de voisin | 06/10/2012

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  5. J'apprécie beaucoup le commentaire de Mme. Chevalley. En effet, je trouve qu'elle a tout à fait raison de comparer les éoliennes avec les autoroutes, les trains et les aéroports : elle reconnaît elle-même qu'une éolienne à côté de la maison est aussi dérangeante qu'habiter à côté d'un aéroport.
    Écrit par : Un fribourgeois | 10/10/2012

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