Le premier parc éolien de
Saint-Brais est arrivé avec des ratées qui agitent encore le pays:
Mauvais choix d'implantation, impact immense sur le paysage, sur le
centre du village et sur les riverains au niveau du bruit. Ce site est
régulièrement présenté dans la presse comme le mauvais exemple. Il a de
plus divisé le village et véhiculé le pire dans ce que l'homme est
capable de faire pour se maintenir au pouvoir, si petit soit-il. On
retrouve souvent les ambiance délétères d'avant guerre. De quoi glacer
le sang. La haine et la violence ne sont jamais loin: certains se
sentent obligés d'utiliser des méthodes douteuses, avec violation de
domicile, intimidation, messages anonymes, refus de divulguer les
documents, etc... Les citoyens font semblant de ne rien voir, la peur au
ventre. Peur d'affronter les autres, de débattre, de trouver des
solutions? Cela ne serait pourtant qu'une attitude adulte et
responsable. Mais en 2012, dire ce que l'on pense semble relever d'un
acte illégal!
Un maire digne, aurait cherché à
rétablir une vie saine au coeur du village après cette blessure. À
Saint-Brais, la suite est étonnante: Le maire a engagé la commune en
signant une convention avec une compagnie genevoise d'électricité, à
soutenir et faire tout ce qui était en son pouvoir pour mener à terme un
nouveau projet de parc éolien, à l'autre extrémité du village, sans
consulter la population! Cette convention signée a été présenté en
assemblée communale par le conseil qui n'a jamais osé dire dans quelle
mesure le projet était avancé. L'assemblée a cru ratifier une convention
pour la pose d'un mât de mesure de vent!
220 âmes, ce n'est pas New
York, prendre d'abord la température des aspirations locales avant de se
lancer dans un nouveau projet ne demandait qu'un peu de savoir vivre.
Après cela gugus et ses
gugusettes s'étonnent de ne pas faire l'unanimité dans le coin. Ils
s'offusquent de voir des citoyens dépasser des petites limites, comme
celle de dessiner un smile (sur un panneau déjà tagué) pour manifester
une opinion bafouée, et ils portent plainte contre cela! Pour eux qui
ont soutenu la construction de deux machines de 125m de hauteur en
profitant de l'absence de lois spécifiques pour le faire, ils ne manque
pas d'air! C'est quoi un tag sur de la ferraille à côté des nuisances à
vie que des citoyens devront subir? Pour couronner le tout, le vert-maire (qui n'est pas vert, mais comme tous les partis sont maintenant verts, je généralise) rejoint
les rangs d'une association de promotion éoliennes qui souhaite
affaiblir les droits de recours contre les (mauvais) projets éoliens et
qui projette 2000 éoliennes en Suisse! Bon vent pour les fachos!
Bon, la politique n'accouche pas tous les jours de grands hommes, on le savait. Mais là, on touche le fond.
Ce qui est étonnant, c'est que
partout où les éoliennes posent problèmes on retrouve le même genre
d'individu à la tête de la commune. Cette histoire je vous la raconte
parce que je la vis ici, mais des témoignages comme celui-ci, combien en
ai-je découvert ailleurs?
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