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samedi 9 mars 2013

Dire ou ne pas dire, telle est la question.


J'ai commencé ma journée avec la lecture fournie par ce site. Je suis toujours attérée par tout ce qui a déjà été publié, lu, redit, montré, dans une indifférence presque générale. Chaque lutte se heurte à cette masse inerte, incapable de réaction.

Puis j'ai reçu en mains propres (il paraît que poste et mail ne sont pas sûrs!*) un courrier qui contient des révélations explosives sur l'interdiction d'interdire les éoliennes. La question se pose maintenant de ce que je vais faire de cela.

Informer? Qui?

Un politicien? Il mesurera si l'affaire peut servir les intérêts de son parti. Si c'est le contraire, il s'empressera de jeter l'information aux oubliettes en sortant un attirail d'arguments plus ou moins bien ficelés pour justifier ce choix.

Un journaliste? Il fera deux ou trois téléphones pour donner la parole aux accusateurs puis aux accusés. Selon l'impact que pourrait avoir le sujet sur son journal, il donnera le ton qu'il convient à son article pour orienter l'info au bénéfice de ceux qui le gouvernent.

Une association? Elle s'inquiétera des répercussions qu'elle aura sur ses membres, du travail de fond que demandera la vérification des sources, s'en suivront d'interminables discussions qui n'aboutiront que sur le constat d'impuissance des citoyens face à la machine politique protégée par l'industrie toute puissante.

Un juriste? Et si l'info pouvait entacher l'un de ses confrères, ne sera-t-il pas tenté de trouver l'affaire juridiquement inutilisable? Et discuter les affirmations d'un juriste c'est aussi compliqué que de douter du verdict de son dentiste.

Jouer la blonde? Diffuser largement cette info comme si de rien n'était, espérant la voir tomber dans une oreille avertie qui en ferait l'usage qu'il convient? À savoir dénoncer haut et fort les magouilles et le copinage de nos chefs de file? Pas sûr que de telles oreilles existent encore. Alors je me demande si ce n'est pas pour cela que ces informations arrivent chez moi. Comme une bouteille à la mer. Dans une société où la vérité et la justice importent moins que l'intérêt personnel, cela pourrait bien être le dernier recours: Jeter des bouteilles pleine de notre impuissance en espérant qu'une marée basse nous rendra justice.

* que la poste et les mail ne sont pas sûrs, ce n'est pas moi qui le dit, mais la personne qui m'a remis ce courrier. Cela m'a fait sourire. Ainsi donc on surveillerait la simple voisine d'éoliennes que je suis? Cela en dirait long sur la misère de notre système et le niveau de ceux qui le protègent! Qu'ils sachent que cela m'importe peu, ce serait alors à la hauteur de ce qu'ils sont: des imbéciles.



9 commentaires:

  1. Jeter une bouteille pleine à la mère hihihi
    Mais faut pas garder ça ! Vous connaissez pas un bon rédacteur d'un bon journal ? Pourtant nous en avons un
    dans ce petit canton et je suis sûre que ça ferait une bonne tuile :-))

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    1. Oui, mais... La chose est grave. La publier dans la Tuile pourrait tout aussi bien l'enterrer tellement la pression sur ce journal est forte maintenant. Sa liberté d'expression dérange et on cherche à le discréditer par tous les moyens. Combien de vérités a t-elle déjà publiées? Qui s'en émeut? Le plus souvent on lit et on oublie. Parce que la vérité fait peur. Ici il faut frapper à la bonne porte et faire de cette information la démonstration publique de l'implication de nos autorités dans ce processus d'industrialisation de nos campagnes pour alimenter les villes et les consciences des gros pollueurs. Pas envie de la voir utilisée, subtilisée, étouffée. Pour une fois, ne pourrions-nous faire éclater la vérité? Que cesse ces tromperies, ces mensonges, ces détournements d'information? Ou du moins que nos politiciens se retrouvent confrontés à leurs agissements contre les citoyens? La justice, c'est pour les chiens?

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  2. http://www.epaw.org/echoes.php?lang=fr&article=n111

    Incendie criminel dans une usine d'éoliennes danoise?

    Cinq moules d'éolienne, coûteux, brûlé dimanche après-midi à Aalborg

    La police du Jutland du Nord suspecte quelqu'un d'avoir a mis le feu à cinq moules coûteux dans une usine d'éoliennes à Aalborg dimanche après-midi le mars 3, 2013.

    "Le feu provient peut être un incendie criminel. Nous avons bouclé une zone là-bas, et nos techniciens vont probablement commencer à travailler demain», affirme le chef de la sécurité de Bruno Brix.

    La police a reçu notification de l'incendie à l'usine de Siemens Wind Power dans la partie ouest de Aalborg à 14.48 h. ▪

    Nos commentaires:

    Il y a une forte probabilité qu'il s'agit bien d'un incendie criminel. Un accident pourrait mettre le feu à un moule, mais cinq? Quoi qu'il en soit, la police soupçonne l'incendie criminel, et ils devraient mieux savoir, en tout cas ce que le chef de la sécurité de la la société voudrait lui faire dire.

    Donc, on est en droit de se demander: est-ce l'acte d'un employé mécontent ou un pyromane compulsif peut-être?
    Ou peut-être un acte de désespoir d'un employé qui a "les écrous tournants dans la tête" ( expressions intraduisible) à cause du parc d'éoliennes près de son domicile?

    Au Danemark, comme partout ailleurs, la base de l'opposition éolienne est en croissance.
    Dans ce petit pays, il y a environ 160 associations de citoyens opposés éoliennes trop près des habitations.
    Voilà pour «l'exception du Danemark"! Les éoliennes sont un problème au Danemark comme dans n'importe quel pays.

    Les principaux effets néfastes de parcs éoliens concernent ​​la santé des riverains:
    dans le monde entier, plus de 70 professionnels de la santé ont mené ou exprimé leur inquiétude au sujet du problème.
    Ce n'est pas seulement à propos du bruit: c'est au sujet des émissions de basses fréquences, infrasons, des modulation (pulsations), et de la privation de sommeil chronique qui en résulte - qui à son tour conduit à un certain nombre de maladies cardio-vasculaires, et bien plus encore.

    Lire:

    Les Médecins qui dénoncent les éoliennes ou l'urgence de discréditer ceux qui dénoncent l'impact sanitaire de l'éolien industriel!!!


    http://www.epaw.org/media.php?lang=fr&article=pr39


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  3. Charles-André10 mars 2013 à 12:05

    alors le 3 mars c'était pas seulement une bonne journée ici.CH GR BE mais aussi à Aalborg au Danemark :-))

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  4. http://www.lagruyere.ch/2013/03/quand-la-premi%C3%A8re-%C3%A9olienne.html

    Monsieur Jean-Michel Bonvin ( directeur de Greenwatt ) a dit devant un auditoire "le jour où il y aura des coupures de courant,on nous embêtera moins pour installer des éoliennes".
    Il aurait put ajouter que: le jour où il y aura coupure de RPC, les opposants ne nous embêterons plus du tout car il n'y aura plus de promoteurs et donc plus de projets éoliens

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    Caliméro.....En fait c'est bien le contraire qui risque de se produire. Imaginez: la Suisse recouverte avec 1000 éoliennes. Arrive un fort courant d'ouest balayant le pays qui fait tourner toutes les machines en l'espace de quelques dizaines de minutes- Imaginez le réseau de lignes à hautes tensions qu'il faudra pour absorber ce courant brusquement déversé sur le réseau, et tout aussi rapidement enlevé lorsque le vent cesse. Imaginez l'infrastructure qu'il faut pour gérer ces fluctuations...De source bien informée, le courant éolien, dans les milieux professionnels allemand, est appelé le courant "fatal"...
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  6. Et pourquoi pas Vigousse?!

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  7. Ce que ne précise pas ce monsieur Bonvin, c'est que même avec les 1500 éoliennes, soit disant pour remplacer le nucléaire en Suisse, il faudra l'équivalent en puissance thermiques. Ce sera donc entre 5 et 8 centrales à gaz...
    Mais les verts -dont Mme Thorens qui, comme par hasard, ne comprend que le point de vue des promoteurs depuis qu'elle a accédé à la co-présidence du parti- n'en veulent pas ou seulement comme moyen de transition. Dixit "Kramer le vert" massacreur en chef des crêtes boisées et des forêts de notre pays...
    L'intermittence du fonctionnement des éoliennes qui ne produisent réellement du courant à pleine charge que 15-18% du temps en Suisse, soit quelques jours par mois et entre 2- 3 mois sur une année, et pas forcément quand on en a besoin, ils ne l'ont toujours pas compris...
    De vrais bobets de chez bobets!
    Donc nous nous réjouissons de voir ce qu'ils imaginent pour la suite de notre approvisionnement énergétique sans le nucléaire, sans les usines à gaz, et avec pleins d'éoliennes sur le territoire...
    Car alors là, bonjour les vraies coupures de courant! Et tout le temps!


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  8. A propos de "Vigousse"

    Il y a quelques temps déjà, voyant les magnifiques papiers de la Tuile, nous nous sommes dit que le tout nouveau journal Vigousse pourrait aussi, côté vaudois, dénoncer les magouilles des pro-éolien...
    Surtout sur une terre vaudoise, qui porte autant de politiciens convaincus par cette énergie et qui la soutiennent avec des prises de positions et déclarations, soit totalement stupides, soit carrément malhonnêtes, soit anti démocratiques à souhait.
    Car les Recordon, Thorens, Van Singer, Nordmann, De Quattro, Maillard (qui dit clairement qu'il faut imposer les parcs éoliens...Eh oui! lui aussi) et notre indécrottable Miss SIG-Chevalley, sont en grande partie responsables de cette future invasion industrielle éolienne dans tous les campagnes de tous les cantons.
    Une vraie matière et de vraies perles pour un journal satirique.

    Nous avons vite déchanté.

    Les responsables du journal, comme beaucoup d'habitants de l'arc lémanique -dont font partie évidemment les quelques politiciens cités ci-dessus- trouvent les éoliennes très bien.
    La raison est simple: comme la plupart d'entre eux, ils ne voient pas le problème, parce qu'il n'en auront aucune au-dessus de la tête…
    M. Flutsch, par exemple, habite au milieu des vignes du Lavaux. Au même titre que ce dernier, il est donc définitivement protégé des éoliennes de 200m de haut.

    Ces "journalistes" ne connaissent pas du tout le sujet.
    Lorsqu'une connaissance a essayé d'attirer leur attention sur la gravité de la situation pour notre patrimoine environnemental, paysager et la qualité de vie d'une grande partie de la population de l'arrière pays, le désintérêt était total.

    Ils ont juste réussi à se moquer des riverains qui se plaignent du bruit des machines, lors d'une émission de la Soupe à la radio romande…

    Mais peut-être pouvez-vous les contacterà nouveau? Car depuis 3 ans l'eau à coulé sous les ponts...

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