Moi! Moi! Moi! MOI.

Qui prend encore au sérieux ces élus qui se gargarisent de leur propre personne en participant à des émissions pseudo "comico-politico-critique" que seules les ondes suisses peuvent encore diffuser sans rougir? Le comique y est rare, la politique y est bon marché et la critique n'y est pas. Elles ne sont qu'une vitrine médiatique utilisée à outrance par des gens qui n'ont rien à dire mais pensent être seuls à savoir ce qui est bon pour une société qu'ils méprisent de toute façon, juste bonne à les envoyer au pouvoir si ils réussissent à faire suffisamment illusion.

Je pense à celui qui projette un parc éolien dans un village qui n'en veut pas, à celui qui utilise sa notoriété pour monopoliser le débat public et qui se permet de donner des leçons aux opposants à ses chimères. Celui qui se permet de minimiser la gravité des investissements risqués d'une société privée qui a engagé 46 millions de fonds publics juste pour salarier des lobbyistes et graisser la patte de quelques paysans et communes, puis prendre par derrière une population dont l'esprit critique est pris en otage par une presse acquise. Je pense à celui qui ne connaît de la vie que ce qu'elle lui rapporte, à celui qui interprète publiquement les motivations de ceux qui le combattent sans en avoir jamais débattu avec eux. Je pense à celui qui sortit furax d'un rendez-vous où il n'avait pas réussi à imposer sa volonté (4 éoliennes industrielles autour d'une ferme), même avec un chèque dans une main et une fibre optique dans l'autre, sans avoir écouté une seconde les craintes de ses interlocuteurs, parents d'un enfant aveugle à l'ouïe extrêmement développée... La seule chose qu'il a gardé de cet entretien fut la "naïveté" du gaillard qui l'accompagnait dans sa démarche et qui lui, faisait preuve d'empathie : Il l'a copieusement engueulé arguant que les affaires ne se concluaient pas de cette manière.

Je pense aussi à tout ceux qui remettent leur destin entre de telles mains, grassouillettes et moites, avides et fausses. Je pense à cette démocratie moribonde, abandonnée par des citoyens épuisés par une bureaucratie de plus en plus alambiquée, des conditions de travail sans cesse remises en question, des vies à crédit qu'il faut rembourser à des banques qui les encaissent autant fois qu'elles le décident. Je pense à tout ces poisons qu'ils se laissent administrer, dans leurs assiettes, dans leur environnement, dans leurs veines, dans leurs têtes, fatigués avant même d'avoir pu essayer de comprendre de quelles farces ils étaient les dindons. Et l'autre qui pavoise, qui se gausse, qui maîtrise, qui s'invite, qui  s'étale qui tape du pied pour qu'on l'écoute, pour qu'on le regarde, pour qu'on parle de lui... Qui s'avance sur le devant de la tribune et qui hurle à la foule en délire: "Je suis ému!" Et cette foule qui l'acclame et qui hurle: "Vive Zému"! (j'adore ce gag, je n'ai pas pu m'empêcher de faire cette chute...)

Ha! Ha! Ha!  Le citoyen-dindon a aussi cette capacité d'effacer de sa mémoire ceux qui se sont crus encensés...

Ici, en Equateur, (clic!)  encore de ces pseudos élus de la démocratie qui usent et abusent des biens qui leurs sont confiés

Le saviez-vous?

- Dans la petite famille des fourgueurs d'éoliennes industrielles dans le Jura on découvre que M. Francis Jeannotat est entré au comité de Suisse éole en même temps qu'Isabelle Chevalley, démissionnaire en 2009. Juste avant de faire du lobbyisme pour le compte de l'état jurassien qui l'employait? (éole-info no. 17) Les amis de mes amis... Le Jura en connaît un bout sur l'amitié et les retours d'ascenseur.

-Le premier parc citoyen de Suisse avec plus de 600 particuliers qui ont acquis des actions dans la société est à  Saint-Brais, (eole-info no.18) ce que l'on ne sait pas c'est combien il leur rapporte...