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mardi 12 novembre 2013

Expliquez-moi.

Il n'y a pas qu'en Grèce que le peuple se fait avoir!

Expliquez-moi pourquoi nous devrions nous plier à un projet de société bâclé, autour duquel il n'existe pas de controverse sérieuse, qui bénéficie du soutien d'une classe politique ignorante abreuvée par les lobbys, dans lequel les experts manquent?

De quel droit un pays peut-il prétendre imposer de nouvelles nuisances sans en garantir l'intérêt sur le long terme?

Pourquoi le manque de transparence est chronique autour des bénéfices du vent?

Pourquoi les pseudo penseurs s'évertuent à cacher l'opposition plutôt que de chercher à lui donner la parole pour en débattre et donner au peuple une chance de décider en connaissance de cause?

Quels sont les intérêts de Suisse Eole, des chefs de département, des bureaux d'étude, des gouvernements, des hommes et femmes politiques dans le développement industriel de la production d'énergie par le vent?

Pourquoi les sociétés qui font signer des conventions ou des contrats de servitudes se réservent le droit de les revendre sans avoir à en discuter avec le propriétaire?

Quels sont les intérêts des opposants à alerter la population sur ces projets?

Que serait le monde si les victimes des mauvais projets ne sonnaient pas l'alerte pour empêcher qu'ils ne voient le jour ailleurs?

Quelles garanties de confiance nous ont donné jusqu'à ce jour les décideurs, les meneurs, les chefs d'état?

Lorsque l'on nous dit que nous empêchons le progrès, à quoi se réfère-t-on? Notre société peut-elle se targuer d'un développement respectable qui a tenu compte de tous les citoyens? Notre monde est-il enviable grâce à la confiance que nous avons donnée aux dirigeants de toutes sortes?

Comment sommes-nous devenus dépendants du nucléaire? Comment les promoteurs ont convaincu les gouvernements d'y investir?

Si une petite industrie jurassienne dépense 120'000 francs par mois pour son électricité, pourquoi calcule-t-on la production des éoliennes en ménages? La consommation électrique de l'industrie est un sujet tabou?

Qu'est-ce que la libéralisation de tous les services actuellement en discussion secrète à Genève? Qu'est-ce que cela implique pour nos fournisseurs d'électricité? Et pour nous, consommateurs?

Comment va-ton partager le courant vert? 

Comment les bas revenus vont être alimenté en électricité ces prochaines décennies? (nous savons qu'en Allemagne des  milliers d'individus sont privés de courant parce qu'il ne peuvent plus payer la facture de la transition énergétique)

La Confédération, les gouvernements cantonaux, à l'instar des SIG,  nous mettent en danger, parce que leur transition énergétique ressemble à une fuite en avant. Elle relève davantage du coup de pouce aux industries vertes pour satisfaire l'actualité qui se veut verte et durable, sans aucune garantie de réussite. On installe et on verra après. Sauf que après il sera trop tard. La vie pour chacun d'entre-nous c'est ici et maintenant. Je refuse de claquer 20 ans de ma vie pour assurer les vieux jours d'industriels et de promoteurs menteurs et voleurs, de fonctionnaires à la botte des lobbyistes,  de politiques analphabètes qui avalent tout ce qui brille et refusent d'écouter les citoyens qui dérangent leur petite cuisine interne.

Et j'espère que nous serons de plus en plus nombreux à refuser d'avaler n'importe quoi! Les dégâts sont déjà là, reprenons les choses en mains en écartant de notre avenir toutes ces femmes et tous ces hommes qui se prennent pour les maîtres de nos vies. Depuis quatre ans sur le dossier des éoliennes, leurs mensonges et leur incompétence sont constants et prouvés dans les faits.

image:ellynn.fr


2 commentaires:

  1. Le Huffington Post

    Écotaxe : quand le dogme vert bruxellois engendre des monstres.

    11 novembre 2013 par Laure Ferrari, chargée des relations publiques au Parlement européen

    http://www.huffingtonpost.fr/laure-ferrari/ecotaxe-parlement-europeen_b_4232870.html

    Extrait:

    "L'arnaque ne s'arrête pas là. C'est une réelle aubaine pour les fournisseurs d'énergie qui se mettent eux aussi à investir dans l'éolienne. Car, vous ne le savez peut-être pas, l'énergie du vent est l'une des plus inefficaces qui soit. Donc plus il y aura d'éoliennes plus nous aurons besoin de centrales nucléaires, au gaz, au charbon etc. pour pallier à leurs défaillances. En effet, l'éolien et le photovoltaïque ne produisent de l'électricité que lorsqu'il y a du vent ou du soleil, donc pas forcément au moment précis où nous avons besoin d'électricité. Cette électricité ne peut pas se stocker.

    Dans le cas des aérogénérateurs (leur vrai nom, moins glamour qu'"éolienne"), il faut une vitesse minimale de 15km/h et maximale 90 km/h. Or vous n'êtes pas sans savoir que les périodes de grand froid ou de canicule s'accompagnent souvent d'absence de vent. Et c'est hélas à ces moments-là précisément que notre consommation d'énergie est la plus forte.

    En cette absence de vent, les centrales à gaz sont les plus rapides à réagir. Donc plus on a de parcs éoliens, plus on a besoin de centrales à gaz, à la grande joie d'Edf Gdf qui se fait un plaisir de combler les lacunes. Nos voisins allemands, sur lesquels nous étions censés prendre exemple, construisent d'ailleurs de nombreuses centrales à charbon pour éviter la coupure de courant.

    Les écologistes contre-argumentent souvent que l'énergie renouvelable crée plus d'emplois que le nucléaire. C'est vrai, mais la grande majorité de ces emplois sont créés en Chine qui produit son électricité à partir de charbon. D'autre part la grande énergie nécessaire à la fabrication des panneaux solaires en fait une énergie fortement émettrice de CO2 (100g/kWh contre 5g/kWh pour le nucléaire) et leur construction nécessite l'utilisation de produits chimiques hautement toxiques. Qui plus est, à quoi bon la création d'emplois si nous devons les subventionner?

    La France, soumise aux exigences de Bruxelles, fait supporter aux consommateurs le prix de l'inefficacité promue par l'Union Européenne. Si vous pensiez que les lobbyistes au cœur vert étaient des sortes d'hybrides se situant entre José Bové et le gentil Géant Vert mangeur de maïs, je vous invite à raviser votre jugement. Ce sont des hommes d'affaires comme les autres qui voient en la lutte contre le réchauffement climatique (devenu subitement "changement" climatique mais c'est une autre histoire) une occasion de faire de l'argent via la complicité des eurocrates et des gouvernements nationaux sur le dos des consommateurs. Interpol a d'ailleurs publié à ce sujet des études qui montrent que les équipements d'énergies renouvelables et les certificats d'énergie carbone sont devenus l'une des principales fraudes industrielles mondiales.

    Pour échapper à la logique mercantile actuelle nous devons rétablir le monopole public dans le secteur de l'énergie et maintenir par la loi des tarifs régulés. Plus que jamais l'accent doit être mis sur la recherche, tant financièrement que bureaucratiquement."

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  2. En lisant Garduno, de Philippe Squarzoni, nous pourrons aisément vous expliquer certaines choses:
    Entre 1990 et 1997, les gouvernements se sont débarrassés, au profit des firmes privées, d'une part de leur patrimoine estimé à 513 milliards de dollars. On ose à peine imaginer les chiffres actuels que nous vous laissons chercher. Les projets industriels dans vos campagnes sont la suite logique d'un processus contre lequel les gouvernements n'ont depuis longtemps plus d'influence. Ils obéissent à des grands groupes privés, se plient aux exigences des institutions internationales (FMI, OMC, Banque Mondiale...) Les pouvoirs publics ne sont plus qu'un sous-traitant de l' entreprise et démocratie rime avec démantèlement du secteur d'état, libre circulation des fortunes, enrichissement des privilégiés. C'est contre cela que vous vous battez. Des partis politiques tentent de faire croire qu'ils jouent un rôle encore dans cette mondialisation basée sur une conciliation entre intérêt public et libre échange... (cherchez l'arnaque!) Ils se précipitent sur des projets comme la fabuleuse invention de la transition énergétique pour construire un programme dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants. La résolution des verts de passer au 100% de voitures électriques en Suisse d'ici 2050 est un bel exemple de déni, à moins que la volonté de tromper ne soit calculée. Ce dont nous doutons vu le peu d'intelligence qui dicte leur ligne politique. À moins qu'ils ne manquent d'honnêteté, ce qui serait encore plus grave. Bref, à la question de savoir si vous devez plier devant l'avancée de la dictature économique dans vos régions pas encore trop abruties par le mythe du progrès, jamais questionné, nous vous disons bien sûr que non! Le plus dur est de traverser le mur des médias "officiels" pour faire passer l'information auprès des futures victimes des prédateurs des campagnes. Nous vous parlerons aussi de ce problème. Mais chaque chose en son temps.

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