Pages

jeudi 21 novembre 2013

Parole à d'autres



Les découvertes d'un temps consacré à la lecture:

Après avoir entendu Monsieur Van Singer au journal de la télévision suisse romande, à écouter ici, se positionner face à la nouvelle lubie de l'industrie, le Thorium, il y a vraiment de quoi se désoler de la capacité de réflexion des grands pontes des partis qui pratiquent l'écologie de l'offre en Suisse et ailleurs et qui persistent à croire que l'on sortira du nucléaire avec des éoliennes.

En réponse à cet optimisme indécent affiché à l'égard des énergies renouvelables industrielles comme solution, je vous invite à découvrir le travail de Philippe Bihouix, ingénieur, qui confirme bien  l'amer constat de l'ignorance qui nourrit le discours politique. Bihouix est  co-auteur de l'ouvrage "Quel futur pour les métaux". Le dernier numéro du journal Moins! publie un entretien avec cet ingénieur qui était de passage à Genève, dans le cadre des rencontres organisées par le Réseau Objection de Croissance.

Moins! du mois de novembre:

"L'effort industriel pour remplacer l'ensemble des énergies fossiles par des énergies renouvelables est tout simplement  illusoire: Les "solutions", comme l'installation massive de panneaux photovoltaïque dans le Sahara, sont mensongères. Il faudrait des centaines d'année pour en produire suffisamment, ou commencer par construire des usines d'usines de panneaux, sans parler des matériaux consommés, qu'on ne sait pas à ce jour recycler correctement. On peut concentrer tout l'effort industriel là-dessus, mais ne serait-il pas plus simple d'agir sur la demande, et de commencer par débrancher les télévisions et les panneaux de pub? Les renouvelables ont une image d'ancrage dans les territoires d'appropriation par les populations, de maîtrise locale. Allez voir du côté des éoliennes offshore géantes, construites,  installées et maintenues par une poignée de multinationales, basées sur des technologie de pointe, un réseau mondial de pièces détachées, le déplacement rapide de techniciens spécialisés, où est la maîtrise locale? Pour avoir des énergies vraiment renouvelables, il faut créer des structures plus basiques, plus locales, plus durables, moins consommatrices de ressources, où l'on renonce à certaines performances: Mini ou micro hydrauliques, moulins, solaire thermique."


Extrait d'un entretien paru sur le site du journal Première à visionner ici

"Les métaux occupent une place centrale dans les technologies vertes. Est-ce que des problèmes de pénurie sont à prévoir pour ce secteur ?
La manière dont on gère est calculée en nombre d'années de production, mais si la consommation augmente, le nombre d'années baissera. Dans les technologies vertes ce mécanisme va être énorme, il y aura beaucoup de demande en indium, lithium, tantale, palladium. Et il ne s'agira pas d'un petit pourcentage. Nous avons, par exemple, entre 50 et 100 ans de réserves en lithium. Et si la voiture électrique dont les batteries ont besoin de ce métal s'impose, il n'y aura pas assez de lithium pour que tout le monde puisse rouler avec ce type de véhicule !"


5 commentaires:

  1. M.Van Singer, comme Mme Chevalley sont juste comme des disques rayés qui répètent sans cesse les mêmes paroles et la même musique.
    A un moment donné un disque trop rayé est tout simplement jeté...
    C'est ce qui va leur arriver.

    RépondreSupprimer
  2. Pour compléter, une video.

    Des villages détruits par l'exploitation des terres rares.

    Baotou en Mongolie intérieure, est la plus grande base d'exploitation de terres rares. Bien que ce soient des ressources minérales précieuses, ces terres rares présentent un grand potentiel de pollution. Récemment, un article du journal français Le Monde intitulé «En Chine, les terres rares tuent des villages» dénonçait la pollution massive de l'environnement et l'impact mortel sur les habitants de la région, les animaux et la terre. Voici notre dossier interdit du jour.

    http://youtu.be/df3jh5h0LOo

    RépondreSupprimer
  3. Comme Rantanplan, nous avions Roger mais il faut avouer que Christian n'est pas mal non plus.
    j'ai infiniment plus confiance en les physiciens du CERN qu'en ce Monsieur qui, à force de trainer ses basques dans les couloirs du palais fédéral, en a été complètement déconnecté des réalités des paillasses de recherche toute comme Cheval Solitaire du reste...

    Quand Vent de Folie avait encore ses dents de lait, j'avais déjà abordé la question du thorrium dans ce billet là:

    http://vent-de-folie.aminus3.com/image/2011-04-14.html

    Je n'ai pas changé d'opinion sur le sujet en ajoutant une nuance toutefois. En admettant que cette filière puisse être une ressource fiable et acceptable pour l'avenir, cela n'apporterait pas de réponse à la folie consumériste de la société à laquelle nous participons et appartenons tous. Et en ce sens, thorrium ou pas, nous n'aurions pas avancé d'un iota... Christion Rantanplan qui propose de convertir les milliards de la recherche du thorrium dans les renouvelables nous confirme deux choses.

    - quand il parle de milliards pour les renouvelables, il est assez près de la réalité.
    - quand il parle de renouvelable, et nous savons à quoi il pense, au lieu du nucléaire "vert", il n'a pas l'once d'un mm de remise en question sur le mode de vie qui nous a conduit là où nous sommes.

    RépondreSupprimer
  4. 24.10.2013
    Par Mary Kay Barton
    Big Wind's Dirty Little Secret: Toxic Lakes and Radioactive Waste

    http://www.citizenpowerallianceblog.blogspot.ch/#sthash.iCE6zvz1.dpuf

    Extraits:

    Les sales petits secrets de l'industrie éolienne: des lacs toxiques et des déchets radioactifs

    "L'industrie éolienne se présente comme meilleure pour l'environnement que les sources d'énergie traditionnelles comme le charbon et le gaz naturel. Par exemple, l'industrie affirme que l'énergie éolienne réduit les émissions de dioxyde de carbone qui contribuent au réchauffement de la planète.
    Mais il y a plusieurs façons de plumer un canard..."

    Puis un témoignage de la réalité sur place en Chine.

    "Simon Parry, du journal Daily Mail, a fait un voyage à Baotou en Chine, pour voir les mines, les usines, et des dépotoirs associés à l'industrie des terres rares chinoises.

    Ce qu'il a trouvé était vraiment envoûtant :

    "En même temps que surgissent plus d'usines et plus de banques ,le lac est devenu plus grand, et l'odeur et les fumées ont augmenté de manière écrasante. "
    «Cela s'est transformé en une montagne qui dominait sur nous, dit M. Su. «Tout ce que nous avons planté a flétrit et nos animaux ont commencé à tomber malades et mourir."
    Les gens ont commencé à trop souffrir . A Dalahai les villageois disent que leurs dents ont commencé à tomber, que les cheveux sont devenus blancs à des âges inhabituellement jeunes et qu'ils ont souffert de graves maladies de la peau et respiratoires. Les enfants sont nés avec des os mous et les taux de cancer ont explosé.
    Des études officielles, menées il y a cinq ans dans le village de Dalahai, ont confirmé qu'il y avait des taux anormalement élevés de cancer ainsi que des taux élevés d'ostéoporose et de maladies cutanées et respiratoires.
    Les études ont trouvés au niveau du lac un rayonnement dix fois plus élevé que dans la campagne environnante."

    Et voici la conclusion:

    "L'énergie éolienne n'est pas aussi «propre» et «bonne pour l'environnement», comme les lobbystes du vent veulent vous le faire croire.
    L'industrie éolienne dépend de minéraux tirés de terres rares importées de Chine, et dont l'acquisition entraîne des dommages environnementaux énormes.
    Comme le dit un écologiste dans le Daily Mail : "Il n'y a pas une étape du processus d'exploration de terres rares qui n'est pas catastrophique pour l'environnement."
    C'est une destruction la plupart du temps très étendue et invisible, ce qui ne la rend pas moins dommageable. "
    "Toutes les formes de production d'énergie ont un certain impact sur l'environnement. Cependant, il est hypocrite de la part des lobbystes du vent de cacher les impacts de leur industrie, tout en soulignant les impacts des autres. De la mort d'oiseaux aux déchets radioactifs illégaux, l'énergie éolienne présente des risques graves pour l'environnement, que le lobby du vent préférerait que vous ne connaissiez jamais.
    Cela reste ainsi plus facile pour eux de plaider pour des soutiens du gouvernement par davantage de subventions, de crédits d'impôt et de mandats. "


    L'empoisonnement des populations et la destruction de l'environnement là-bas, et ici, le morcellement du territoire et son bétonnage accéléré, des impacts importants pour les populations vivant à moins de 2km des parcs, des monstres de 200m de haut, qui ne produiront que 1 jour sur 6 en moyenne à l'année, un recours massif aux centrales thermiques( 8 centrales à gaz annoncées) pour pallier à l'intermittence plus de 85% du temps.
    Et pendant ce temps la Chine... et la France, continuent à vendre leur savoir faire nucléaire dans le monde entier...
    La classe politique suisse peut bien continuer à ce boucher les oreilles et à se voiler les yeux, la tromperie financière et écologique de l'éolien industriel apparaît de plus en plus au grand jour.

    RépondreSupprimer
  5. EN ECOSSE, UNE PLAINTE EST DEPOSEE POUR PUBLICITE MENSONGERE CONCERNANT LA PRODUCTION ANNONCEE PAR UN EXPLOITANT DE FERME EOLIENNE

    http://www.heraldscotland.com/news/environment/power-company-faces-wind-farm-claims-probe.22245182


    Traduction:

    "Les opérateurs de plus grand parc éolien de l'Ecosse sont signalés à l'Observatoire de la publicité, sur les allégations de fausses déclarations quant à la contribution que les turbines peuvent apporter aux besoins énergétiques nationaux.
    Les opposants affirment que les revendications de Scottish Renewables, qui possède la Whitelee Wind Farm, près de Eaglesham, dans l' East Renfrewshire, sont typiques du battage public décevant de l'industrie de l'énergie éolienne.
    La "Scientific Alliance Ecosse" a écrit à l'Advertising Standards Authority (ASA) pour déposer une plainte officielle, contre les déclarations faites concernant le site éolien de Whitelee et qui disent: «Le parc éolien a 215 turbines qui peuvent générer 539 mégawatts (MW) d'électricité, assez pour pouvoir couvrir la consommation de plus de 300.000 foyers ".
    Le professeur émérite, Tony Trewavas, président écossais du groupe, a déclaré:
    "Il s'agit d'un exemple classique de la désinformation et de battage médiatique régulièrement présenté comme un fait par le secteur des énergies renouvelables et ses efforts qui deviennent de plus en plus désespérés pour justifier ses énormes subventions.
    Il est clair pour nous, que la ferme éolienne de Whitelee a grossièrement exagéré sa production et l'efficacité, et c'est pourquoi nous avons écrit pour nous plaindre à l'Advertising Standards Authority. Le public, qui paie pour ces subventions au travers de l'augmentation des factures d'énergie est trompé."

    L'Alliance scientifique conteste les chiffres, affirmant qu'ils ne sont pas fondés sur les preuves scientifiques disponibles, et que la production réelle est surestimée d'au moins plus d'un tiers .


    Nous pourrions agir de même en Suisse où la surestimation de la production est énorme pour tous les parcs prévus!
    Contre le bureau KohlenussBaumer, contre Ennova et les différents services cantonaux et leurs responsables, qui ne vérifient pas les chiffres qui leurs sont transmis par les promoteurs et servent une publicité mensongère. Mais aussi contre certains politiciens qui font de même par pur intérêt financier ou idéologique, et enfin contre ces associations de protection de la nature, comme Greenpeace notamment, qui ne font pas leur travail de protection du patrimoine environnemental et paysager alors qu'il s'agit d'une industrialisation sans précédent des derniers territoires ouverts et sous protection.

    RépondreSupprimer