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dimanche 25 mai 2014

On ferme l'hydraulique et on plante des éoliennes?

Ho oui! disent les grenouilles vertes à grande g... aux crocodiles noirs à grandes dents...


Ou peut-être qu'on subventionne les deux à fond pour concurrencer une offre européenne qui bouffent les parts de marché avec des produits aux prix extrêmement bas? Comme le charbon qui tue toutes nos chances de diminuer notre production de CO2. Ou les éoliennes allemandes qui augmentent la bonne conscience en déstabilisant tout-à-la-fois le système en place.

Pourquoi ces éoliennes déstabilisent le marché? Et bien justement parce qu'elles sont subventionnées par l'état, donc elles ne souffrent pas plus que ça de se voir brader à l'extérieur du pays aux heures où elle tournent et qu'en Allemagne il n'y a pas de place pour l'électricité qu'elles produisent. Consommée à très bas prix à l'extérieur, cette énergie coûte bonbon aux citoyens allemands qui eux la paient plein pot sur leur facture quelque soit le prix où elle est vendue!
Pendant ce temps en Suisse, les barrages se meurent de trop de concurrence. Leurs exploitants crient et pleurent, appellent de leurs voeux les aides de l'état pour sauver cette énergie renouvelable, qui fait de la Suisse l'une des meilleurs élèves tout-de-même en matière de production d'énergie électrique dite propre puisqu'elle fournit 56% de notre consommation!

Actuellement, et ceci tant que nous gardons notre énergie hydraulique,  nous devons au nucléaire 39% de notre consommation d'électricité,  que beaucoup imaginent remplacer avec un mixe énergétique renouvelable (NER). Sauf que, le problème fondamental des énergies intermittentes, qui ne fonctionnent pas tout le temps, oblige à disposer de source classique pour prendre le relais et que cela coûte encore une fois très cher. Un peu comme si on achetait deux voitures dont l'une resterait au garage avec un chauffeur dedans pour les seuls jours de pannes de la première. Parce que chaque centrale électrique nécessite quotidiennement du personnel et toutes les infrastructure qui vont avec, même si on ne les utilise pas tout le temps.. . Sans compter ceux qui devront poursuivre le travail de démantèlement des centrales nucléaires, à ce jour pas encore maîtrisé, lui non plus. Nous voici donc avec trois voitures avec chauffeurs, dont deux resteront au garage... La Suisse aurait-elle des rallonges géographiques pour toutes ces infracstructures? Oui ont répondu les neuchâtelois: Nos crêtes!

Tout cela semble fait dans l'urgence et chaque jour les médias dévoilent un nouveau problème généré par toute cette gabegie. Nous avons l'impression que les industriels et les gouvernements inventent une stratégie au fur et à mesure qu'avance le temps vers 2035 ou 2050...

Bien sûr il y a le rêve de trouver une solution pour stocker l'énergie produite au mauvais moment. Mais ce système n'existe pas, même si on nous l'annonce imminent depuis des lustres, des ingénieurs n'y croient pas du tout, en tous les cas pas pour de grosses quantités de courant.

La question est: Pourquoi devrions-nous accepter maintenant des éoliennes industrielles qui de toute évidence ont une incidence sur notre santé, sur notre environnement naturel, sur notre organisation sociale?  Alors que le marché est saturé, les moyens nécessaires pour gérer cette énergie sont démesurés et à la charge du citoyen, le moyen de contrôler sa production n'existe pas et que nous avons toutes les chances de la voir utiliser à d'autres fins que celle d'approvisionner les ménages qui eux, en paieront le prix! Ou encore, que le risque est grand de voir les gros consommateurs se tourner vers des produits moins chers, comme le charbon, qui m'angoisse autant que le nucléaire parce que c'est maintenant et c'est grave,  à lire ici!  À moins que l'état ne leur offre gracieusement cette énergie en  or que seront les éoliennes et que nous paierons, j'insiste.

 Actuellement la transition énergétique est un immense foutoir dans lequel s'engouffre tout ce que la planète compte de spéculateurs véreux et de branleurs. Nous constatons les pots cassés, personne ne peut nous donner un scénario fiable, on attend juste de nous la docilité citoyenne requise en 2014 pour permettre aux grands malades qui se partagent notre planète, de régler notre compte à coup de milliards qu'ils engrangent. C'est tout.

Et les grenouilles vertes à grandes gueules pataugent dans la mare en lorgnant la piscine du crocodile, comme si un jour elles pourront s'y baigner en toute sécurité!
Pff...

Quelques explications supplémentaires sur Vent-de-Folie ici

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