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mercredi 23 mars 2016

Au chevet de la démocratie, la dictature.


Autorités en fonction





Nous avons la chance d'avoir dans nos organisations communales des commissions susceptibles de se pencher sur des problèmes spécifiques. Ici il y en a un très important qui n'est pas du tout résolu, c'est celui du bruit des éoliennes et la menace que ces dernières représentent à cause des infrasons qu'elles propagent.

Pour le bruit, il semble qu'Enercon, le fabricant, est conscient du problème, contrairement à nos autorités qui se contentent de suggérer le masochisme comme solution durable au stress que peut générer ce bruit sur des personnes sensibles. Pourquoi faire souffrir des gens si il existe des solutions? C'est la question que je me suis posée et partant, que j'ai posé à la commission de la santé de notre village pour lui suggérer de prendre les mesures nécessaires pour obtenir ces peignes. Le travail était complètement pré-mâché. Il y avait tous les liens possibles et imaginables pour s'informer et entrer en matière. Montrer un peu d'intérêt, ouvrir le dialogue, profiter de cet opportunité pour démontrer qu'elles étaient un peu, un tout petit peu, présentes pour veiller à la qualité de vie de ses concitoyens.

Pour la réaction de cette commission, veuillez vous référer à l'image ci-dessus.

Un autre soucis qui prend des dimensions inquiétantes, est celui des infrasons. Un document récent détaille le problème et une fois de plus pose la question de la mise en danger de la santé des riverains. Une commission de la santé devrait s'intéresser à l'évolution de la recherche autour des nuisances des éoliennes lorsque celles-ci sévissent au-dessus de la commune,  à deux pas des habitations... Réaction de la commission de la santé à la réception de ce document?

Veuillez vous référer à l'image ci-dessus.

Je ne demande pas aux braves qui s'engagent pour les affaires communales d'être Einstein, ni même de briller en matière de communication. J'attends d'eux le respect de leur fonction. À l'image de beaucoup, ils se réfugient derrière le minimum qui leur garanti l'impunité tout en accumulant les erreurs et les petits arrangements. Cette attitude de plus en plus répandue est une grande menace pour la démocratie. Il en découle une colère grandissante qui déborde de toute part, et plus elle déborde et plus ils feignent de l'ignorer. Enfermés dans leur mécanisme ils mettent en péril la stabilité ici d'un village, mais c'est pareil au niveau des régions, d'un pays, et... Voir la situation mondiale.

L'indifférence tue. Et franchement elle est d'une violence extrême pour ceux qui la subissent impuissants. La survie, c'est la lutte, c'est empêcher cette violence de vous tomber dessus et continuer malgré tout de défendre toutes ces valeurs que l'on essaie de faire passer pour ringardes: La justice, l'égalité, la solidarité, les droits de l'homme, la liberté, tout ce qui fait que nous sommes ici et maintenant ensemble sur cette putain de terre et que la paix elle commence devant notre porte.

Et contre cette indifférence-là, lire ici, on fait quoi? Comment allons-nous retrouver les forces pour panser ce monde.

P.S. Vues imprenables a déposé un commentaire sous cet article avec ce lien, que j'active ici parce que très intéressant,

2 commentaires:

  1. L'indifférence n'a d'égal que l'insignifiance:
    http://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/CASTORIADIS/3964
    Extrait:
    «...Je dis « pseudo-démocratie » parce que j’ai toujours pensé que la démocratie dite représentative n’est pas une vraie démocratie. Jean-Jacques Rousseau le disait déjà : les Anglais croient qu’ils sont libres parce qu’ils élisent des représentants tous les cinq ans, mais ils sont libres un jour pendant cinq ans, le jour de l’élection, c’est tout....»

    Les Vues

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  2. Libres une fois tous les cinq ans... et encore. Nos autorités locales ont été reconduites tacitement faute de candidat... Les petits arrangements entres amis ôtent toute envie de se lancer dans la course d'une part, et la désillusion d autre part face à la machine étatique. Il nous reste la lutte et la désobéissance civile.

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