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mercredi 13 septembre 2017

Elections communales: l'espoir est permis

siège à prendre...
La fin du mandat du maire sortant de Saint-Brais ouvre une fenêtre sur l'espoir. Il ne quitte pas le navire la tête basse comme il le devrait vu la catastrophe de son bilan: il n'a rien apporté à la commune, aucune idée, aucune infrastructure positive. C'est une citoyenne qui a initié la place de jeu dans la cours d'école. Lui y prévoyait l'accès à une déchetterie qu'il envisageait sur le terrain limitrophe. Un projet si mal emmanché qu'il n'a pas surmonté les oppositions. Tout au long de ses législatures j'ai entendu d' assemblée communale en assemblée communale, les mêmes questions des citoyens sur la gestion des pâturages, sur le tunnel de la Roche, sur l'avenir de la deuxième section, sur la traversée routière du village, sur les économies d'énergie, sur les plaintes au sujet du bruit des éoliennes, sur la route de contournement, etc.  Ses réponses étaient toujours cherchées dans la bouche de la secrétaire. Sa connaissance du règlement communal est restée lacunaire jusqu'à la dernière séance où l'assemblée à dû chercher elle-même sur internet le pourcentage de voix nécessaires pour obtenir un vote à bulletin secret. Lorsqu'il dit aujourd'hui aux journalistes que son conseil a préparé la continuité en présentant à la mairie une ancienne conseillère communale de ses collègues, je me demande bien, et je ne suis pas la seule, de quelle continuité il parle.... J'espère que sa pouliche saura nous éclairer sur ce qui a été commencé sous leur règne, à part le fait de s'approprier l'idée du parc éolien (il est vrai qu'il est tellement raté  que personne ne cherche à le revendiquer) mais il avait déjà été amorcé avant leur arrivée au conseil. Il y a bien eu leur lamentable association avec feu la société Reninvest, et leur show aux côtés des dirigeants des SIG qui pensaient avoir déniché l' Eldorado chez les ploucs, mais à part cela et les travaux incontournables qui se seraient fait sans eux aussi, je ne vois rien qui puisse être salué et qui a participé à l'épanouissement de la commune.

Mais je vous le disais, il y a de l'espoir. Une candidate inattendue vient troubler les plans de ce fameux "time" (sic) qui depuis plusieurs années tente de garder la main sur... on ne sait pas trop quoi en fait. En tous les cas pas le prestige, parce que si ils avaient de la fierté, il y a longtemps qu'ils auraient cédé leur place.

Puisqu'ils n'arrivent pas à retourner s'occuper de leurs affaires, espérons que la nouvelle venue sur l'échiquier permettra une nouvelle jeunesse à ce conseil communal en piquant la place qu'ils tentent de garder au chaud pour leurs fesses. Nous pourrions enfin tourner la page de la médiocrité et tenter de rassembler cette commune qui n'en finit pas de régler des vieux comptes et qui croupit sous  l'humiliation que représentent ces deux éoliennes géantes qui défigurent Saint-Brais et témoignent de sa servilité à l'écologie industrielle, héritière des méthodes des magnats du pétrole, du charbon, du nucléaire qu'elle prétend combattre.

image:©p.h.q, installation de l'artiste Maude Queloz

1 commentaire:

  1. fleur des pâturages14 septembre 2017 à 11:22

    Un vent nouveau semble vouloir souffler sur St-Brais. J'espère en une brise de bienfaisante écoute et non plus le vent de colère qui fait tourner les éoliennes de leurs vrombissements sournois!
    Faut-il rappeler les agissements d'un team communal acheté. Le bras d'honneur du maire à l'un de ses concitoyens. Les coups dans le dos d'un conseiller Bélier à une activiste qui ne voulait que protéger son pays de la manne éolienne. Et puis les agissements par "derrière", la méchanceté et la médisance, les dénonciations, le tort moral....Autant croiser des détenus de Guantanamo, que cet ancien team communal!
    Oser dénoncer le business éolien, aimer son village et son patrimoine c'est juste une tare dans notre société de capitalistes.
    Huit années à supporter les nuisances sociales des éoliennes!
    Du sang neuf, jeune et frais dans notre commune pourra peut-être je l'espère casser les colères et les rancoeurs, d'un village qui arrive dans la douleur en fin de législature.

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