Pages

dimanche 31 octobre 2021

Colonialisme vert: tout ce temps perdu!

 

Dès l'arrivée des éoliennes dans les Franches-Montagnes la problématique du colonialisme vert s'est révélée. Un débat très souvent écarté au sein même des associations qui luttent contre des projets éoliens locaux, parce que, entendait-on souvent: "les gens se fichent de ce qui se passe ailleurs" ou encore: "ailleurs on peut,  les surfaces sont plus grandes, les habitations plus rares".  Et bien entendu, les éternels: il faut bien "les mettre quelque part" ou "faire quelque chose"

L'urgence climatique fait voler en éclats la protection des derniers lieux sacrés de l'humanité aux profits des promoteurs, des banques et des états.

Celui qui ne comprend pas l'importance universelle des terres indigènes, celles proches de Oaxaca au Mexique, comme celles de l'Arctique norvégien, en passant par les sols africains, les côtes brésiliennes, les îles grecques, les déserts américains etc.... Celui qui ne fait pas le lien entre la colonisation de Sainte-Croix, du Mont Soleil, de Saint-Brais et toutes ces monstruosités industrielles commises  dans le monde vivant, franchement celui-là ne changera rien nulle part.

On sait bien que la douche froide n'est pas la solution du problème. Mais on préfère se contenter de sauver petit plutôt qu'affronter l'ampleur des problèmes, en espérant toujours que d'autres s'en chargeront. Mais notre solidarité, notre survie, notre responsabilité s'étendent bien au-delà de cette zone de confort qui entoure notre maison. On peut lutter pour notre coin de terre, mais on ne doit jamais oublier qu'il est connecté au reste du monde vivant et l'intégrer dans nos réflexions, délocaliser le problème! Tous ces "petits problèmes" qui s'installent sur nos Crêtes jurassiennes font partie d'un projet mondial complètement sourd à l'urgence climatique, on change juste les noms et on continue ce qui nous a mené ici et maintenant. Les peuples qui au fond sauvent la planète en vivant de leurs savoirs ancestraux, avec des bilans carbone proche de zéro, ceux-là sont chassés, expropriés, abandonnés, poussés à la misère, à la reconversion, à l'adaptation dans une civilisation sans avenir.

Voici quelques lien pour  élargir notre horizon, et ne plus avoir à entendre des bêtises comme j'en ai entendues il y a peu de la bouche d'un homme politique qui s'énervait de ne pas voir les membres d'extinction rébellion monter sur les Crêtes pour protéger les chantiers d'éoliennes industrielles! 

L'appétit des uns et l'ignorance des autres sont les premiers ennemis de la planète.

Voici des lien qui alertent,  Madame Bugault, propose des solutions même. Alors ne nous en privons pas.

Heidi.News: Quand la transition énergétique vire au colonialisme vert. À lire ici

Valérie Bugault, Trahison des institutions, la mort de l'état? Je n'ai pas tout écouté, j'ignore encore tout de Mme Bugault, mais ce que j'ai entendu ne sort pas de nulle part, et elle fait des propositions concrètes, qui m'ont semblé intéressantes pour repenser notre vivre ensembles et contourner l' impasse dans laquelle l'organisation politique actuel nous conduit. Je dois me pencher plus longuement sur son discours, mais voici déjà de quoi entrer en matière.

Pour les douches courtes, un éclairage  ici

Le monde est aussi entre nos mains.

Source de l'image ici

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire