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samedi 10 février 2024

admiration, compassion, Covid, répression, votations!

 


Admiration

C'était avant en Suisse. Quand les premières manifestations pour le climat se sont organisées, j'ai vu, entendu, constaté, une certaine admiration pour le courage de ces jeunes qui s'engageaient résolument pour leur avenir. 

Compassion

Des élus se sont ouvertement positionnés du côté de ceux qui criaient leur inquiétude, ils disaient les comprendre, pensaient que des mesures urgentes devraient être prises, que l'avenir qui les attendait était anxiogène et que les Etats avaient un devoir vis-à-vis de cette jeunesse debout.

 Répression

Ils étaient nombreux, déterminés,  prêts à prendre des risques sans pratiquer la violence, coachés par des nouveaux "révolutionnaires" type Extinction Rebellion. L'engouement était tel qu'un petit désordre bien maîtrisé affola rapidement autorités et populations: perturber le trafic, jouer au tennis dans le hall d'une banque, s'attacher devant des lieux stratégiques, plaire et de ce fait ébranler un tout petit peu la puissante pensée capitaliste, ils finirent par devenir gênants.

En France les gilets jaunes perturbaient l'ordre depuis un moment déjà. Ailleurs la montée en puissance de ces rassemblements contestataires faisaient de plus en plus grincer les prothèses dentaires des gardiens de la finance. Et vint la répression. Grâce à un virus d'abord, qui ramena au bercail les brebis égarées. Fin des rassemblements. Au réveil de ce long cauchemar beaucoup des inquiétudes pour la planète avaient disparu comme par enchantement. Un vaccin occupa les esprits ailleurs, divisa et empoisonna l'atmosphère au point de rendre amnésique toute une population qui se sentait prête à changer de paradigme. Tout retrouve sa place. L'économie renoue avec les bénéfices, le Co2 ne sert plus qu'à faire marcher le business avec le reste, les jeunes voyagent décomplexés, les villes touristiques étouffent et les dimensions des navires de croisières explosent. Les produits locaux sont passés de mode, la décroissance est un gros mot et le nucléaire n'en est plus un.  Fin de la récréation. En fait il n'y avait rien à voir. Et si l'envie vous prend de recommencer votre cirque, réfléchissez bien, on arrête et on condamne les fauteurs de troubles. Manifester est devenu un droit sous très haute surveillance, le courage est supervisé  de très près et ne doit pas dépasser une certaine mesure pour être salué, il a aujourd'hui beaucoup plus de chance d'être réprimé. Les peines encourues sont régulièrement diffusées. Arrêter pacifiquement une pelleteuse qui détruit votre environnement pour des projets purement spéculatifs est devenu "un acte d'une violence inouïe" dans la bouche de ceux qui paient la machine pour le faire.

Ce que je voudrais dire ici, c'est d'arrêter de vous laisser impressionner par ces faiseurs de frics qui nous dansent sur le ventre. C'est oui à la treizième rente AVS qui n'enrichira personne mais qui sauvera des milliers de laissés pour compte. Par contre,  c'est non au pillage d'argent public pour des pseudos projets verts comme les parcs éoliens en forêt ou devant vos fenêtres sans vous demander votre avis. Les libéraux s'offusquent des deniers partis dans les poches des pauvres retraités, mais se fichent de ceux qui engraissent des producteurs d'énergie subventionnée: on parle de milliards pourtant qui sortent des caisses publiques et là plus personne ne sait calculer!

Ne les laissez pas tuer votre courage, ne laisser aucun virus vous clouer le bec. Ni celui de la "productivite" aigüe, ni celui qui n'existe pas encore! Ils encadrent de plus en plus strictement nos coups de gueule, nos opinions, notre vocabulaire même, mais nous avons encore le droit de voter, en silence si cela peut leur faire plaisir, pour retrouver de cette liberté qui nous échappe. 

Signer les initiatives de Paysage Libre et les faire les signer au plus grand nombre, pour la démocratie, pour  les arbres, pour la vie!

Je crois que nous sommes beaucoup a ne pas avoir encore digéré ce qui s'est passé avant, pendant et après le covid,  peut-être que le film de Daniel Künzi libérera enfin la parole autour de ce sujet toujours tabou. C'est inimaginable, certains cinémas refusent de le diffuser, par peur de s'afficher antivax ou je ne sais quoi. C'est le super résultat de cette pandémie: il n'y a que deux mondes possibles, celui des oui-oui et celui des non-non.  Bravo aux protagonistes de cette situation, ils ont tué la libre expression, le courage, la solidarité, la responsabilité, le vivre ensemble en arrosant  de peur tout ce qui dépasse.

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