dimanche 17 février 2013

Journal de bord

Vendredi:
Je repense à ce personnage présent lors de la séance à Fahy. Une séance joliment menée, qui se voulait sans parti pris, ouverte au dialogue. Les organisateurs ont présenté des faits, des professionnels de la branche électrique, amoureux de la technologie des machines à vent, ont néanmoins démontré l'inutilité de détruire un village pour si peu de courant. Bref beaucoup de choses ont été dites. Pourtant ce Monsieur n'était obsédé que par une seule chose: Combien de personne souffrent du bruit des éoliennes à Saint-Brais? Il montrait par cette question et l'agressivité avec laquelle il la posait son incapacité à entrer dans une  réflexion global et sa volonté d'écraser un témoignage qui le dérangeait. Pourquoi?

Samedi.
J'ai traversé les Franches-Montagnes, comme chaque fois je suis restée subjuguée par la beauté de leurs paysages. Je me demandais ce que voyaient les yeux de ceux qui ne trouvent pas dérangeantes les éoliennes industrielles dans un écrin aussi exceptionnel. J'ai lu ces derniers temps sur l'humain et ses pulsions de mort, ce qui m'a donné un début d'explication au manque de mobilisation pour la protection de notre environnement autrement qu'en produisant de nouvelles sources de nuisances qui génèrent de nouvelles violences.

Désarmer la violence économique, voilà ce que propose Denis Baba  dans un article du journal de la décroissance. Ce ne sera pas facile. Mais le programme me plaît.

Dimanche:
Il y a plusieurs semaines que l'éolienne la plus proche du village est en panne. Ce qui veut dire que nos nuits sont plus douces, nos jours sont plus beaux. Cet après-midi par exemple il a été possible de se promener dans cette nature d'exception sans avoir à subir le bruit lancinant de ces pales de malheur. Mais ce qui me frappe depuis que cette éolienne est arrêtée et que le vent manque souvent pour alimenter la seconde, ce sont ces douleurs aux oreilles qui se sont estompées au point que ces derniers jours je n'ai plus mal. Cela ne m'était plus arrivé depuis des lustres. Ce n'est pas très intéressant comme post, j'en conviens. Mais il est important de déposer sur ce blog la mémoire de nos jours. Contrairement à ce que d'aucun prétende, nous ne vivons pas suspendus à notre pouls. Nous subissons comme beaucoup les nuisances de l'industrie sans forcément nous en rendre compte. La disparition des symptômes est souvent plus révélatrice que la douleur elle-même lorsqu'elle devient chronique. C'est la révélation de notre condition d'otages.

1 commentaire:

  1. Petite leçon de préséance. La société est le produit de l'homme et l'homme celui de la nature. Il n'est pas de croyance plus fausse que la sujétion universelle à la société des hommes. Romain Guilleaumes (Salmigondis)

    C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas. Victor Hugo

    La nature a fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable. Jean-Jacques Rousseau

    La nature fait toujours, selon les conditions dont elle dispose et autant que possible, les choses les plus belles et les meilleures. Aristote

    Chasse la nature à coups de fourche, elle reviendra toujours au pas de course. Horace

    Qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Blaise Pascal

    La raison nous trompe plus souvent que la nature. Vauvenargues

    Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre. François Mauriac

    La terre n'est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent. Proverbe indien

    Le plus timide bourgeon est la preuve qu'il n'y a pas de mort réelle. William Blake

    Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir. Henri Matisse

    Même pour le simple envol d'un papillon tout le ciel est nécessaire. Paul Claudel








    C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas. Victor Hugo



    La nature a fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable. Jean-Jacques Rousseau

    La nature fait toujours, selon les conditions dont elle dispose et autant que possible, les choses les plus belles et les meilleures. Aristote

    Chasse la nature à coups de fourche, elle reviendra toujours au pas de course. Horace

    Qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Blaise Pascal







    Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre. François Mauriac

    La terre n'est pas un don de nos parents, ce sont nos enfants qui nous la prêtent. Proverbe indien

    Le plus timide bourgeon est la preuve qu'il n'y a pas de mort réelle. William Blake

    Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir. Henri Matisse

    Même pour le simple envol d'un papillon tout le ciel est nécessaire. Paul Claudel


    Mieux que n'importe quel médecin au monde, la Nature sait ce qui nous convient. Georges Courteline








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