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samedi 6 février 2016

Des normes et des études scientifiques en guise de permis de tuer?


Reportage de cash investigation à visionner via le lien dans le texte ci-dessous

Après avoir visionné le documentaire sur la vente des pesticides dangereux je repense à notre ex- ministre Philippe Receveur, qui souriait en nous prenant pour des paranoïaques adeptes de la théorie du complot... 

A-t-il déjà été dérangé dans un repas "de famille" comme ces élus attablés avec des magnats de la chimie vus dans ce reportage? C'est long, mais c'est bien pour recharger les batteries et se rappeler que le verbe nier est conjugué à tous les temps par ceux qui ont quelque chose à vendre. Même si dans leur produit la mort peut se cacher. À les entendre, parce qu'ils nous donnent du travail, nous leur devons tout, y compris nos vies.

Ici, dans ce magnifique reportage sur le rôle de l'art dans la révolution en Ukraine, on découvre l'incroyable pouvoir de la force créatrice. C'est ce message que nous aurions dû recevoir ici durant ces mois de résistance là-bas. Je n'ai personnellement vu et lu que la violence de la guerre dans nos médias et c'est elle qui l'a emporté.

À la fin de ces reportages je me suis demandée si vraiment nous n'étions que les prisonniers  d'une poignée d'individus sinistres, incultes, grossiers, menteurs à la tête de multinationales ou d'élus corrompus comme on les voit dans ces deux documentaires? Ces extrêmes qui bondissent chaque fois que le capitalisme qu'ils nourrissent est en danger ne seraient-elles pas lâchées, comme on lâche les chiens,  pour le sauver? Sommes-nous condamnés à retourner à la case départ chaque fois que nous proposons un autre monde et qu'il s'avère possible?

Monsieur Receveur sourit d'une telle éventualité, moi pas. Dans le reportage français on constate que beaucoup n'osent plus s'exprimer à visage découvert. De ceux qui ne disent que la vérité. Les autres, bien que sérieusement coupables de déni et d'actes que l'on peut qualifier de violents contre leurs semblables, n'ont pas honte, eux, de montrer leur visage. Pourtant ils disent même d'affligeantes conneries comme ce type qui ricane devant les caméras qu'il ne dira pas aux journalistes de quoi ils parlaient avant leur arrivée. Il faut voir et entendre autant de bêtise pour s'interroger sur le fait que ces gens là aient accès à un quelconque pouvoir. Et ce sont ces grossiers personnages qui font peur au point de forcer les citoyens à ne plus s'exprimer ou à le faire visage flouté?

Finalement je vais les remercier ces vendeurs d'éoliennes, ils m'ont ouvert la porte d'un monde que je n'imaginais pas. Ce sont des copiés collés tous ces soldats du capitalisme! Ils détestent les médias lorsqu'ils écornent leur poule aux oeufs d'or mais les utilisent à outrance pour tromper les consommateurs sur la marchandise mortelle qu'ils leur fourguent!

Au fond le seul monde qu'on nous propose est de manger dans la main du plus riche à condition de nous taire...

Le lien avec les éoliennes dans tout ceci, on le retrouve dans le reportage français. Les géants de l'industrie des pesticides n'en finissent pas de brandir les normes strictes auxquelles ils sont soumis et leurs études scientifiques qui prouvent leur bonne foi alors que celles qui démontrent la dangerosité de leurs produits ne sont que des tissus de mensonges à leurs yeux. Les normes ils les obtiennent de ces politiciens assis à leur table pour ces repas "de famille"...

Les sociétés ADEV à Saint-Brais,  Alpiq au Peuchapatte, l'association Suisse Eole, font exactement pareil. Lorsque nous nous plaignons des nuisances des éoliennes ils brandissent les normes respectées et les études scientifiques de leur cru. La scientificité de l'une de leurs études de références est encore à lire sur ce blog, dans la marge de droite. Ci-dessous l'un des innombrables courriel du directeur de ADEV à une riveraine qui se plaint de leurs éoliennes:

Bonjour,
Merci pour votre mail.
Comme tous les hiver nous avons maintenant le temps, que les éoliens ont assez de vent pour produire de l’énergie renouvelable. Ce sont les heures en hiver que vous pouvez les entendre, mais normalement pas plus de 25 journée par année.

Aussi pendant ces périodes les deux éoliennes de St. Brais respectent toujours toutes les lois, aussi l’ordonnance sur la protection contre le bruit OPB, et cela depuis la mise en service. Nous pouvons vous assurer, que nos éoliennes sont toujours freinées pendant la nuit.

Je vous prie d’en prendre connaissance.

meilleurs salutations
Andreas Appenzelle
r

Avec les normes obtenues pour leurs machines ils ont encore de longues années de déni heureux devant eux! À noter encore que ce courriel date du 4 janvier, que les éoliennes ont commencé leur cirque avant Noël et que nous sommes le 5 février avec toujours les mêmes nuisances.

3 commentaires:

  1. Paroles de voisin6 février 2016 à 23:40

    On lira dans le Quotidien Jurassien de ce jour, les propos de l'ex ministre de l'environnement au sujet des éoliennes "les indéfectibles opposants ne représentent pas le peuple jurassien".....

    Mais qui sont donc les indéfectibles opposants des Chinois, des Russes, des robots, des emmerdants, des zinzins ou peut-être simplement comme moi des personnes qui souffrent au quotidien des nuisances de ces moulins de ferrailles ???

    Cet après midi temps magnifique, envie d'une petite promenade derrière mon chez moi au soleil de ce samedi de février. A peine sorti, j'ai déchanté, mince les éoliennes sont bruyantes et me ramènent de suite à la triste réalité et vroum, vroum, vroum... Marche plus vite la distance faisant tu les entendras moins, de 500m en 500 m et encore vroum, vroum....Descends un peu la côte le bruit passera au-dessus, rien à faire vroum, vroum... va au soleil tu oublieras ce vacarme, ben non là encore en plus du tinta-marre, l'effet stroboscopique s'en est mêlé, vroum, ombre, vroum, ombre, vroum.... peu agréable cette petite sortie qui aurait dû être un bienfait pour mon corps et mon âme, elle est rapidement devenue source de tristesse et de mélancolie.
    J'ai arpenté et foulé pendant cinquante ans tous les endroits, les petits paradis dont le village regorgent, toutes ces ballades me rendaient très heureux. Mais ça c'était avant l'arrivée des usines à pales. Je suis né ici racines villageoises, j'aime le Jura et mon pays. Je suis devenu un indéfectible opposant jurassien, parce que je suis voisin et que je me suis renseigné sur cette énergie nuisible et trop subventionnée pour être honnête. Je vis au quotidien ce buissnes et ses nuisances. Non je ne suis pas le peuple jurassien, je n'en suis qu'une infime partie qui essaie de mettre en garde et d'informer, c'est un devoir pour moi. Être voisin d'éoliennes industrielles n'est pas un cadeau, c'est pourquoi je ne le souhaite à personne!!!

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    1. L ex ministre n à pas apprécié être la risée du journal de carnaval de son propre village à cause de la baffe reçue par les opposants aux éoliennes à Bassecourt! Sûr que pour lui l affaire devient personnelle. Comme pour sa copine Isabelle. Plus beaucoup de conviction dans leur attachement aux éoliennes juste la rage de vaincre. L ego sans limite des mauvais politiciens.

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  2. Fleur des pâturages8 février 2016 à 22:32

    Quel réalisme! Il y a longtemps que cette histoire existe et malheureusement dans notre société actuelle cela empire,
    Bonne lecture!

    QUEL BEAU JEU DE MOTS !

    Il était une fois quatre individus qu'on appelait: Tout le monde- Quelqu'un- Chacun- et- Personne...

    Il y avait un important travail à faire,
    Et on a demandé à -Tout le monde de le faire.
    -Tout le monde était persuadé que -Quelqu'un le ferait.
    -Chacun pouvait l'avoir fait, mais en réalité
    -Personne ne le fit.
    -Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de
    -Tout le monde!
    -Tout le monde pensa que
    -Chacun pouvait le faire
    -Et Personne ne doutait que
    -Quelqu'un le ferait

    En fin de compte,
    -Tout le monde fit des reproches à
    -Chacun
    -Parce que Personne n'avait fait ce que
    -Quelqu'un aurait pu faire.

    MORALITÉ
    Sans vouloir le reprocher à
    Tout le monde, il serait bon que-Chacun
    Fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir
    Que-Quelqu'un le fera à sa place
    Car l'expérience montre que
    Là où on attend -Quelqu'un,
    Généralement on ne trouve -Personne!

    Conclusion

    Je vais le transférer à -Tout le monde afin que -Chacun puisse l'envoyer à -Quelqu'un sans oublier -Personne.

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