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jeudi 18 février 2016

Victimes d'éoliennes, chasse aux sorcières et solidaritéS en terre rare...

En me réveillant hier de ma seconde intervention chirurgicale depuis mon voisinage avec les éoliennes industrielles mises en service fin 2009 (pour cause de kyste et autre polype, on dirait que ça pousse comme des champignons par ici...), je me disais que les caisses maladie avaient beau jeu de refuser parfois des soins élémentaires au maintien de notre santé dans cette jungle de nuisances, à nous les assurés payeurs. Ne songeront-elles jamais à se retourner contre les multinationales et autres sociétés en quêtes de bénéfices juteux? Prêtes à tout pour cacher leur responsabilité dans les soucis que nous rencontrons au contact des nuisances qu'elles génèrent? On l'a vu avec ce terrible reportage sur les pesticides dans un post précédent, et avec celui de la vidéo relatant les conséquences supposées de la proximité d'éoliennes géantes sur un élevage de visons et du propriétaire des lieux au Danemark. Les caisses maladie préfèrent nous accuser de négligence ou de fragilité (fumée, excès, psychisme, etc...) plutôt que de chercher du côté des tueurs en série donneurs d'emplois, très bien protégés, eux. Ils sont les premiers d'ailleurs à nous le retirer notre emploi si la maladie affecte notre productivité! Il faut dire que la majeur partie de l'humanité accepte la règle du jeu. Je me demande toujours pourquoi.

Deux femmes, ce qui me désole parce que des femmes j'attends tout-de-même un peu plus de solidarité, ont accusé dans des courriers de lecteurs les anti éolien de prendre les avions à prix bas pour se transporter en vacances. Quelqu'un pourrait-il me dire ce que cette affirmation fait dans le débat qui nous intéresse ici, à savoir l'opportunité pour l'humanité de coloniser les grands espaces naturels avec des installations industrielles géantes, sans garantie de rien (ni de la sortie du nucléaire, ni du remplacement des énergies fossiles, ni de la non dangerosité de leurs impacts sanitaires, etc)? Mais au fond, savent-elles de quoi elles parlent? Cet article a de quoi nous inquiéter

Ces deux femmes plutôt que de faire la chasse aux sorcières, ne devraient-elles pas nous donner les détails de leurs projections? L'une est la présidente de Suisse Eole. Rigolo, si l'on visionne les vidéos qui mettent en scène des voisines d'éoliennes sur le site de l'association qu'elle préside: elles se gargarisent de leur engagement en faveur des futures générations grâce à leur acceptation d'éoliennes géantes à proximité de leur maison, deux autres supers woman ecolo qui nous donnent des leçons de conduite civile pro éolienne en échange de quoi, on se le demande? L'une d'elle vient de s'envoler vers les îles Canaries pour des petites vacances au soleil. Isabelle Chevalley, leur maîtresse à penser juste,  va-t-elle en faire un courrier de lectrice? Sûrement pas, pour la demoiselle il y a les gentils et dociles écologistes qui ont mérité leur low cost et les méchants qui ne doivent en aucun cas dévier de la ligne pure, si ce n'est de celle que l'on décide pour eux. Ha! Ha! Ha!

SolidaritéS, il en est question encore ici, ce groupe politico-écolo-gaucho-syndico et tout et tout, m'a quelque peu énervé on le sait, lorsqu'il a soutenu le développement éolien sur les crêtes neuchâteloises pour des raisons écologistes qui ont ignoré les raisons économiques qui le cautionne. Je ne reviendrai pas sur le sujet déjà traité il y a quelques temps. Ce mois-ci dans leur journal, un article relate l'immense problème généré par l'extraction des terres rares, utiles notamment aux éoliennes comme  le relève l'auteur. C'est bien. Mais cela fait 5 ans que nous alertons sur le sujet. Il leur aura fallu cinq ans et leur soutien à un immense projet industriel sur les crêtes jurassiennes pour commencer à soulever le voile de l'inavouable autour de l'éolien industriel. Est-ce qu'en précisant que la société Enercon n'utilise pas de  terres rares pour ses éoliennes, SolidaritéS voudrait adoucir sa trahison lors du vote neuchâtelois? Parce que pour moi et pour beaucoup d'autres, ce fut une très douloureuse trahison qui a complètement remis en question ma confiance dans ce mouvement. J'irais volontiers faire un tour à leur Université le samedi 23 avril, dès 16h15, écouter la plénière sur l'"écologie et capitalisme, réchauffement climatique, après la COP21 que faire?". J'aimerais bien entendre quelles éoliennes ils vont soutenir.


P.S. le propriétaire de l'élevage de vison au Danemark le répète sans cesse, si les éoliennes affectent les animaux, elles affectent aussi les hommes! Connaissez-vous cet article sur les mammifères marins? Eux aussi on dirait que le vent ne les porte plus...


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