L'usure: sans le courage de ces femmes et de ces hommes qui régulièrement dans l'histoire prennent la défense des travailleurs face au pouvoir qui les écrase, les travailleurs seraient des esclaves. Nous devons à leur courage nos vacances, nos retraites, nos couvertures sociales et tout simplement nos salaires! Le gouvernement français espère l'usure du mouvement Nuit Debout. Le gouvernement français n'entend pas la voix de ceux qui hurlent qu'ils sont en train de crever. Il ne voit pas que ces citoyens prennent le risque de perdre le peu qu'ils ont parce qu'ils n'ont pas d'autres choix. Les ministres dormiront toujours dans un lit et mangeront toujours aux meilleures tables. Que leurs concitoyens se battent pour survivre et pour leur dignité, ils ne savent pas ce que cela signifie, ils caressent leur nombril dans leur tour de verre. Ils ne pensent pas qu'ils ont une responsabilité pour tous ces gens, ils comptent combien ils sont, combien ils coûtent et combien de temps ils vont tenir. Ils comptent sur l'usure du temps qui les rendra dociles, abattus, vaincus.
Il faut lire la décision globale rendue par la direction de la justice,
des affaires communales et des affaires ecclésiastiques du canton de
Berne qui autorise la construction du parc éolien de Tramelan pour
comprendre que c'est à l'usure que la justice aussi compte pour venir à
bout des opposants de tout bord.
La presse: c'est une petite phrase dans l'article ci-dessous qui résume le non rôle de la presse dans l'information.
Dans ma région, nous risquons de voir s'implanter des centaines d'éoliennes industrielles (entre Lausanne et Bâle). C'est un changement radical qui se prépare, de notre environnement et de notre identité. L'uniformisation des paysages a un impact profond sur les mentalités que je ne vais pas développer ici, je vous invite à y réfléchir on arrive assez vite à comprendre cela. Chaque citoyen jurassien devrait pouvoir décider d'accepter ça ou pas en toute connaissance de cause. La presse devrait informer sur l'industrie éolienne totalement et impartialement.
Le scandale des SIG largement développé sur ce blog, fait partie des manigances de ces sociétés qui convoitent nos terres. Extrait de l'article:
"Au sortir de cette entrevue avec le promoteur tessinois et le paysan ajoulot, mon chef de l'époque (au journal le quotidien jurassien) pas vraiment cul et chemise avec les ayatollahs de librevent, avait eu ces mots: "Des requins". Il est vrai que laisser le paysage jurassien dans les mains de ces deux hélices produisait le même effet que regarder "Les Dents la Mer".
Ce qui m'agace ici c'est la lucidité du chef que je n'ai jamais vue transparaître dans le journal. Ces requins, comme il les appelle, ont eu le beau rôle à longueur d'articles et l'opposition sans moyen de se battre correctement contre ce rouleau compresseur alimenté au fric et main dans la main avec le pouvoir et la justice n'a jamais été que l'enfant terrible qui en fait trop. Je ne demande pas à un journal de prendre position, je lui demande de l'information, pas des comptes rendus édulcorés qui ne dérangent personne. Engagé dans un autre journal, et maintenant qu'il y a prescription, un journaliste se lâche. Mais ce qu'il raconte aujourd'hui, nous l'avons fait il y a bien longtemps et nous n'avons pas pu compter sur la presse pour le diffuser largement! Ces requins n'ont jamais été des anges et ils auraient dû faire plus d'une fois la une de la presse locale pour alerter la population sur leurs intentions profondes. C'est de notre avenir dont il est question ici pas des intérêts de quelques politiciens ou de quelque magouilleur tessinois, tout cravaté qu'il soit. Et si les opposants n'organisent pas de référendum c'est bien à cause de cette vox populi mal informée et nourrie de ces articles de presse illustrés de jolies éoliennes sous lesquelles courent des enfants alors que les méchants opposants y troublent l'ordre établi. Nous ne partons pas égaux au combat à cause de ces images là.
La capture des hommes: le pouvoir est l'astre autour duquel les hommes sont priés de tourner, sinon...
Le journal des Franches-Montagnes, jeudi 16 juin 2016. Il n'y a plus que ces petits journaux qui osent appeler un chat un chat par ici... |
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