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dimanche 24 juillet 2016

Entorse à Montesquieu



"On se fait déjà assez de fausses joies, ne nous faisons pas de fausses tristesses"

 C'est un gag, celle-ci n'est pas de Montesquieu, mais de mon mari . Cet après-midi en ballade à l'Est du village, j'admirais le paysage fantastique. Nous étions exactement à l'emplacement prévu pour deux des éoliennes industrielles du parc mort-né mais néanmoins nommé "Saint-Brais 2", concocté par les SIG et notre super conseil communal, avant le scandale SIG-Ennova.
Je disais à mon compagnon que si ce parc avait vu le jour, je n'osais pas imaginer ce que serait devenue notre vie. Nous serions comme des chiens traqués, à ne savoir où nous tenir pour échapper aux nuisances (le parc Saint-Brais 1 étant à l'Ouest) . Et c'est là qu'il a eu cette phrase qui m'a redonné le sourire. 

C'est impardonnable pour moi d'avoir ne serait-ce que songé à céder à l'industrie un tel écrin. Heureusement que les protagonistes de ce projet étaient surtout des filous et des pas très malins et que la raison a stoppé cette folie destructrice qui aurait fait de Saint-Brais le village le plus sinistré des Franches-Montagnes. 

Mais il faut rester vigilant, cette vue splendide que nous avons de là sur l'Ajoie, elle, est encore menacée.

Monsieur Brélaz et d'autres adeptes du vent au pays des Helvètes, nous bassinent régulièrement sur la possibilité du pompage turbinage, qui donnerait selon eux, du sens au développement éolien en Suisse. J'ai posé la question à Monsieur Jean-Bernard Jeanneret, Physicien émerite du CERN, dans les commentaires sous son article ici
 (excellent article sur la débâcle allemande à lire aussi d'ailleurs) il m'a fait l'honneur d'y répondre (sous le même lien).

À propos des nuisances des éoliennes industrielles auxquelles on n'échappe pas, même à 11km, voici un nouveau et triste témoignage, pas imaginé celui-là, bien réel.

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