Ce matin interview sur la RTS de Monsieur Brélaz, ancien syndic de la Ville de Lausanne, vert industriel et content de lui, extraits:
- Dès la minute 9 on arrive dans le sujet qui nous intéresse: les opposants aux éoliennes. Pour Daniel Brélaz, je le cite, ce sont: "des gens d'une autre époque, des gens "curieux" qui ne se sont jamais opposés aux pylônes électriques (heu... si l'on nous avait proposé autant de pylônes que d'éoliennes en si peu de temps je penses bien que l'opposition ne se serait pas faite prier. Argument débile et inapproprié). Sur les nuisances subies, elles sont pour lui en grande partie psychologiques. Je note que ce Monsieur n'a jamais répondu à mon courrier sur le sujet et n'a surtout pas cherché à savoir de quoi il retournait dans les faits. Il soutient stupidement les théories élaborées par le lobby éolien. Etonnant, Monsieur sait que les éoliennes industrielles sont moins dangereuses que les natels et les lignes à très haute tension... alors que ces nuisances là sont aussi dénigrées par les puissants lobbys et qu'à ce jour aucune étude ne démontre l'innocence des aérogénérateurs. Il ajoute que c'est vraiment le mauvais procès par excellence. Disons qu'avec pareil avocat, on peut parler de mauvais procès!
- Arrive le blabla sur les longues procédures propres à la Suisse... ben voyons, les promoteurs et les politiques français ont le même discours sur le pseudo retard pris par la France dans le développement éolien, pour culpabiliser les citoyens et les dresser les uns contre les autres. Mauvais.
- Ceux qui croient encore au nucléaire deviennent dans la bouche de Monsieur Brélaz "des vieux croûtons". Et bien qu'il aille le dire en face des principaux intéressés: Les chinois, les indiens, les russes, les français, les anglais et les autres. Cela donnera un peu de crédibilité à la stratégie des verts.
- Helvetia Nostra, fantastique association de défense de l'environnement dans l'état de droit qu'est la Suisse, en prend pour son grade à son tour: ses objectifs seraient de faire du business avec ses oppositions. De la bouche d'un vert, c'est gros et plutôt inquiétant. C'est ce que j'appelle tirer la couverture à soi plutôt que d'oeuvrer sincèrement à un avenir durable et vivable avec des partenaires solides et déterminés. Je comprends mieux pourquoi les verts peinent à s'imposer en Suisse, leurs convictions ne dépassent pas leurs intérêts politiques. Et Daniel le vert avoue avoir soutenu la fameuse initiative d'Helvetia Nostra sur les résidences secondaires.
Autrement dit pensez comme moi et je vous soutiens, pensez autrement et je vous dénigre. Beurk.
- "Les suisses ne se rendront pas compte de l'envahissement du solaire de par la nature du débat" ... Heu mais qu'est-ce qu'il veut dire par là?
- Son appréciation sur la possibilité de sortir des énergies fossiles avec le renouvelable, est faite de théories largement controversées, jamais démontrées, issues des projections des plus puissants lobbys industriels et non de scénarios vérifiés et vérifiables élaborés par de formidables écologistes avertis et compétents. Les spécialistes sur le terrain de la réalité énergétique mondiale s'accordent à dire que c'est le grand n'importe quoi qui règne dans les faits, qu'il n'y a personne à la tête de la transition. Ce sont ceux là que je crois parce qu'ils n'avancent pas avec des histoires à dormir debout sans aucune vision concrète et chiffrée. Ils constatent l'impuissance des gouvernements à maîtriser le sujet.
- Décidément les politiques ne s'écoutent jamais, ils n'ont pas conscience de leur propension à négliger et critiquer sans aucun ménagement tous ceux qui ne se rangent pas derrière leur dogme. Voici comment Monsieur Brélaz veut nous convaincre que son point de vue sur la transition énergétique est le bon: il prend en exemple l'histoire de vieux médecins qui à l'époque étaient réfractaires à l'idée de stériliser les instruments et qui prétendaient que de leur temps "on faisait comme ça" et tout ceux qui disaient autrement étaient des cons... N'est-ce pas exactement ce qu'il fait avec les arguments des opposants aux éoliennes, ici même dans cet interview?
- Pff. Mais c'est pas vrai! Le voilà qui prétend que l'Allemagne lâche le charbon ou seuls "des fossiles" veulent encore investir. Oh là là. A-t-il été réveillé ce matin d'un long sommeil? Un petit tour ici pour comprendre que chacun avance ce qu'il lui plaît...
- Monsieur l'ex-syndic se voit comme un évolutionnaire. Ben voyons.Vous prendrez bien encore quelques fleurs?
- Ah! Il n'a pas oublié de balancer la création d'emplois avec les éoliennes et le solaire. Là aussi on aimerait entendre quels emplois? Quelques maçons pour creuser les trous? Quelques bureaux d'études pour évaluer les nuisances qui n'existent pas selon eux? Quelques urbanistes pour tracer les routes là où nous avions réussi à ne pas en faire? Et surtout quelques experts financiers pour acheter et vendre la production des parcs éoliens, négocier la RPC dans les couloirs du parlement et surtout capables d'évacuer les fonds publics vers des sociétés privées avides de voyages vers des paradis fiscaux.
- Pour bien faire leur boulot, les journalistes résument un article paru dans la Basler Zeitung, Signé Dr. Markus O. Häring, qui relève les limites des énergies renouvelables dans le système actuel, réaction de Monsieur Brélaz: "il s'agit des fameux arriérés dont j'ai déjà parlé, ce Monsieur est sans doute âgé". ( Je vous invite à découvrir le Dr. Markus O. Häring ici)
Passons sur les considérations puériles de notre vert vaudois et relevons sa capacité à argumenter sur ce qui le perturbe dans sa vision idéale! La géologie selon lui ne permet pas de dire des conneries sur le reste de l'humanité. Par contre on dirait que les mathématiciens peuvent se permettre tous les écarts de langage. Mais, et c'est encore lui qui le dit, Brélaz connaît le sujet de la transition énergétique par coeur. Ouha! Il est bien le seul. Mais qu'attend l'Europe et le monde pour se prosterner devant ce Dieu du vent et du soleil!
très ressemblant votre portrait, chère Voisine! ;-))
RépondreSupprimerPour tout vous dire cher Vent de Folie, on m'a envoyé cette image en même temps que le lien vers l'interview dont il est question ici. je l'ai trouvé... disons appropriée. ;-)
SupprimerBonjour Unknown, pour répondre à votre demande hors post, vous pouvez laisser votre adresse courriel sur les commentaires de ce blog, elle ne sera pas publiée.
RépondreSupprimerSans oublier encore que ce génie relève l'intermettance du solaire, inconvénient que n' aurait pas l'éolien.... PUNAISE, MAIS ILS SORTENT D'OÙ CES POLITICIENS ? Non, la vérité c'est que le solaire sur les toits des maisons des gens de ce pays conduit à l'autonomisation de ceux-ci, aux heures où la demande est forte, midi, et de fait induit un manque à gagner pour la grande distribution certain. Voilà pourquoi tout est fait pour décourager les personnes qui auraient eu la naïveté d'y croire. En argumentant les baisses de cout du solaire. Et en oubliant aussi et surtout que les turbines à vent se paient en euros...Dont la baisse de cout du à l'achat n'a pas été reportée sur la rpc...qui elle part à la hausse...Du coup les vieux croutons qui n'ont rien compris ne sont pas ceux que l'on croit.
RépondreSupprimerSi celui dont on parle aujourd'hui était moins gras, il aurait peut-être pu faire un peu de randonnée dans ces régions fabuleuses et peut-être un peu dépasser ces interprétations primaires des raisons d'un combat....
Et puis au sujet des pylones....ya eu combien d'oppositions en Valais déjà au sujet de THT qui servira a alimenter l'Italie? Oppositions écrasées au nom de l'interêt géneral...Jabrelaz, faites nous une faveur, prenez des vacances et cessez de vous incruster dans le paysage médiatique,... Comme vieux crouton( je peux vous le dire, vous avez quinze ans de plus que moi...), vous avez fait votre temps....
RépondreSupprimerSi Monsieur Brélaz n'a plus que l'insulte "vieux croûtons" comme argument, cela peut nous rassurer: cela tient de l'auto-goal. Et cela ne l'honore pas.
RépondreSupprimerReste qu'à côté de ses rêveries d'écologiste politique il y a une réalité: la transition énergétique allemande tourne au désastre à la fois financier et écologique. M. Brélaz est dans le déni de réalité:
http://www.nzz.ch/wirtschaft/wirtschaftspolitik/berlins-jahrhunderprojekt-in-schieflage-die-entzauberung-der-energiewende-ld.88968?mktcid=nled&mktcval=105_2016-6-15
Et ce désastre affecte aussi la Suisse, même les barrages hydrauliques, pourtant un patrimoine public, sont dans la tourmente:
https://clubenergie2051.ch/2016/07/11/debacle-de-lindustrie-electrique-suisse-et-transition-energetique-allemande/
M. Brélaz n'a pas eu un mot pour cette réalité, dont il porte une part de responsabilité, ne serait-ce que comme ancien administrateur d'EOS.
Par ailleurs sur l'écologie politique en général il vaut la peine, après avoir écouté M. Brélaz, de comparer avec Michel Gay sur:
http://www.contrepoints.org/2016/07/11/259982-lutopie-lopium-ecologistes
et Stanislas de Larminat sur:
http://www.tvlibertes.com/zoom-stanislas-de-larminat-la-verite-sur-le-rechauffement-climatique/
Hahaha...Entre miss EXsig et le vieux crouton, la propagande verte est pleine de sex symboles qui font l'unanimité....Vent de Folie pour la minute radio vipère....
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