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mercredi 23 août 2017

La gauche à tribord toute!

l'article de Casaux ici


Lorsque nous alertons les auto-proclamés écologistes sur l'article de la Banque mondiale au sujet de l'impact du développement des énergies renouvelables sur les activités minières, les socialistes dénoncent les intérêts de cette banque. Sous-entendent-ils que cela minimise le problème posé? Ne se prosternent-ils pas eux-même devant la logique économique qu'ils critiquent pour soutenir le développement des énergies renouvelables?

Ci-dessous, leur position au sujet de cet article. On ne peut s'empêcher d'être mal à l'aise en lisant les copiés collés de la socialiste jurassienne, qui à son tour répond à une lectrice du blog. Loin de nous rassurer, la position de son parti nous laisse perplexes. Les questions que nous nous posons sur la pertinence du développement industrielles des énergies renouvelables en tant que solution à nos problèmes ne trouvent ici aucune réponse. Ce serait plutôt du genre: "mais puisqu'on vous dit que c'est mieux que rien". Et rien dans tout ce qu'elle écrit ne nous démontre que c'est mieux que rien. Les articles déposés en lien sous le post précédent par Zélie Martin, éclairent le malaise que nous avons avec les discours officiels. L'immense décalage entre le problème posé et la "réponse" portée par l'ensemble de la classe politique donne le vertige.

Jean-Baptiste Comby est sociologue, maître de conférences à l’Institut Français de Presse de l’Université Paris-2. A quelques jours de la COP21, il a publié «la Question climatique. Genèse et dépolitisation d’un problème public» aux éditions Raisons d’agir. Interview ici

Les articles de Nicolas Casaux sur le sujet mérite le détour :"L'étrange logique derrière la quête d'énergies renouvelables, " à lire ici" et aussi ici

Lorsque l'on s'autorise l'accès à ce type de réflexions, peut-on encore se contenter des réponses de nos politiciens sur la question du développement outrancier des énergies renouvelables? Cela reviendrait à dire que les citoyens sont priés de ne plus penser et de ne plus réclamer de débat sur ces sujets. Comme le fait par exemple le maire de Lajoux, qui cherche une conseillère communale qui ne soit pas anti-éolienne? Ils ont trouvé la solution et ils refusent de la remettre en question? C'est dégueulasse. Je n'ai pas d'autres mots pour qualifier cet attitude sectaire.

Le canton de Turgovie dépasse d'une tête tout ce petit monde en supprimant jusqu'à nouvel avis tous les périmètres de parcs éoliens de son plans directeur. Il donne ainsi une suite aux centaines de positions négatives en provenance des communes concernées par ces projets, contrairement à notre jeune Canton et ces politiciens de tous bords qui font la sourde oreille!

Allez! Voici la position des socialistes jurassiens sur les problèmes posés par le développement industriel des énergies renouvelables sur le long terme. Ce discours, vous le connaissez, il alimente la classe politique et les médias généralisés depuis bien longtemps... 
L’énergie la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas. C’est ainsi que l’on peut résumer le plus simplement possible la situation. Toute consommation à un impact environnemental. La question est de savoir si cet impact est acceptable ou pas.
Dans la situation actuelle de réchauffement climatique, il est évident que les énergies fossiles ont un impact immense par la libération de quantités massives de CO2 qui influence considérablement et dangereusement notre éco-système.
Les énergies renouvelables ont un impact différent. En fonction des technologies retenues, il peut être vrai que plus de ressources minières soit nécessaire. Mais ce n’est pas une règle absolue. Ainsi par exemple les panneaux photovoltaïques peuvent très bien être réalisés avec du silicium, ayant un « faible » impact environnemental et présentant d’excellents rendements, ou avec des terres rares pouvant effectivement augmenter leur impact environnemental. Raison pour laquelle les SID ont retenu les panneaux silicium mono-cristallin dans leurs installations.
Ce qui est prépondérant est l’impact écologique global d’un élément quel qu’il soit. A ce titre, et vu que les batteries sont mentionnées dans cet article, le PSI (Paul Scherrer Institut) a réalisé une étude complète avec l’EMPA au sujet de de l’impact environnemental des véhicules. En conclusions, l’impact CO2 total est divisé par 3 (environ) pour un véhicule électrique fonctionnant avec des énergies renouvelables indigènes par rapport aux véhicules à essence/diesel, malgré les besoins en ressources minières supplémentaires (voir les graphiques ci-dessous).
Ajoutons que les cercles académiques et les recherches scientifiques sont conscients des problèmes liées aux ressources naturelles. Ainsi, le même PSI mène des recherches actives pour substituer ces « terres rares » dans les batteries.
Pour le solde, que la Banque mondiale soutienne les énergies fossiles n’est pas une surprise. Malgré une entrée en matière « écolo-catastrophiste », elle évoque et s’inquiète plutôt des effets économiques de l’offre et de la demande que de l’impact environnemental dans cet article.
En conclusion, les économies d’énergies sont certainement les mesures prioritaires pour combattre le réchauffement climatique, objectif premier de la stratégie énergétique 2050. Avec la même certitude, on peut affirmer que les énergies renouvelables ont un impact globalement inférieur sur l’environnement comparé aux énergies fossiles.
Graphiques de l’étude PSI+EMPA (extraits)


www.psju.ch

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