- La première fois que l'on a entendu parler de réchauffement des sols autour des éoliennes, on a pu lire partout des commentaires hilares qui criaient au poisson d'avril.... Et puis le temps passe, et l'information revient signée cette fois-ci par une équipe de chercheurs de Harvard. Selon cet article, ils ne seraient pas les seuls à le démontrer. La bonne nouvelle est que le réchauffement ne concernerait que les régions périphériques des parcs éoliens, sur plusieurs centaines de kilomètres tout-de-même... Le Jura peut se réjouir.
- "Coup de poker sur le brut". Ce matin sur la rts j'ai entendu parler de ce documentaire qui sera diffusé dimanche soir dans l'émission Histoire vivante. Je pense que cela vaudra le coup de le regarder. En cherchant quelques informations sur le sujet, j'ai retrouvé des vieilles histoires de forages et j'ai constaté que le Val de Travers avait décidément toujours la cote auprès des producteurs d'énergie... Jeune, je me rappelle à quel point cette région avait des difficultés économiques, le parent pauvre du canton de Neuchâtel. C'est vraiment récurent cette manie de se servir chez les plus pauvres. On leur a sûrement fait miroiter de l'emploi, comme ici à Travers dans des mines d'asphalte... Une "aubaine" qui n'a pas laissé de traces durables de prospérité... Étonnant.😉
- Pas les seuls d'ailleurs. Essertines, dans le canton de Vaud, heureuse élue de l'industrie éolienne aujourd'hui, a payé de sa nature pour assouvir la soif d'or noir qui a traversé la Suisse dès 1912. Des p'tits trous partout avec les millions de Swisspetrol soutenue par la Confédération (et le secours de quelques sociétés étrangères), pour finalement décréter que cela ne valait pas le coup. Un petit air de déjà vu...
- Rien ne change, on prend les mêmes et on recommence. Si en face ils ne trouvent pas que des contents, et si ces derniers sont de plus en plus informés et organisés, les chercheurs d'or de tous les temps, sont aussi mieux armés pour les écraser. C'est qu'entre temps, ils se sont aussi appropriés une grande partie des médias, et côté info, ce sont eux qui tiennent les cordons de la bourse.
-Et l'on s'étonne partout de la montée de l'extrême droite aux pouvoirs... Certains prétendent que les gens en ont marre des minorités qui veulent imposer leurs vues 😳, je l'ai entendu hier sortir de la bouche de quelques personnalités peu fréquentables dans l'émission Infrarouge, qui s'interrogeait sur l'avenir de nos démocraties, C'est une explication simpliste qui ne fait pas honneur à ceux qui la divulgue. Ada Mara fut la seule politicienne a mesurer la gravité de ce qui se passe en Europe et ailleurs. Mais elle est ce que ses adversaires appellent: "une gauchiste", et depuis quelques temps ils utilisent ce terme chaque fois qu'ils ont la parole en public, pour bien encrer dans les esprits que c'est mal.
-Le plus grave est de cacher sa gauche pour plaire au pouvoir. C'est ce que j'ai pensé en écoutant notre Conseiller fédéral socialiste hier soir au JT, qui a défendu la loi qui voudrait autoriser la surveillance des assurés jusque dans leur appartement. Entendre un socialiste argumenter que surveiller quelqu'un sur son balcon n'est pas une violation de la vie privée donne la nausée. Si la gauche ne se ressaisit pas, les extrêmes n'auront plus de barrières pour s'imposer, l'opposition est presque morte en France avec un parti socialiste k.o. Cela se révèle un peu partout. L'extrême droite n'arrive pas en force par magie ou par surprise, c'est un travail de longue haleine que la gauche n'a pas vu venir, trop occupée à trouver des compromis pour se maintenir au pouvoir, c'est cela que personnellement j'observe depuis quelques années. Il n'y a plus d'opposition, il n'y a que des compromis.
Finement analyseé. Puisqu'on parle d'histoire, il vaut la peine de se souvenir de ce vertigineux documentaire "apocalypse", et les volets sur l'assension de Hitler au pouvoir. Ce qui m'avait sidéré, ce n'était pas le discours de vous savez qui, mais bien la vacuité et la transparence ectoplasmique de ses adversaires politiques d'alors. Ce que nous observons aujourd'hui tient du même ordre. Ces formations politiques nauséabondes arrivent sur le devant de la scène par ceux d'en face n'on plus rien à proposer. si il y a des formations sures d'elles avec de vrais projets de société dans lesquels les citoyens peuvent croire et se reconnaitre, alors il n'y a pas de place pour la puanteur. Vous suggérez que la gauche se cache, chère voisine..Je n'ai pas cette lecture. Elle ne se cache pas, tout simplement parce qu'elle a perdu ses repères et sa mémoire. la plupart des membres de ses formations sont nés le ...dans la soie et n'ont connu des luttes syndicales que ce que leur ont raconté leurs anciens. Si on s'est battu pour ses droits, il est impensable d'imaginer pouvoir tenir les propose de ce CF. Le PSS a baissé ses pantalons et est pour moi, totalement hors course. Aussi éloigné de mes valeurs que peuvent l'être l'UDC ou le PLR. L'année prochaine, nous allons élire. va se reposer alors la terrible question. Mais quel nom va-t-on bien pouvoir mettre sur notre bulletin...???????
RépondreSupprimerLu ce jour: un oui se profile pour cette nouvelle loi Big Brother...Faut-il que les gens soient des ânes imbéciles pour ne pas se révolter contre pareil truc. Si les communautés étaient homogènement pour des infâmies comme ça, et bien j'aurais très peu de compassion pour elles...On a le monde qu'on mérite. C'est triste. Et dangereux. Parce que si on ne partage pas cette lobotomisation commune consentie, on doit se défendre contre des industriels sans scrupules, des politiciens corrompus (dans leur âme en tout cas) et surtout contre cette masse de crétins qui applaudit des deux mains. Finalement, ça ne doit pas être si difficile que ça d'être un dictateur. Puisque les gens eux-même se baissent pour le suppositoire...
RépondreSupprimer.
PS: ce sera sans moi, jamais je ne voterai oui pour un objet qui pourra potentiellement un jour nuire à tout un chacun. D'abord on commence par les assurés soupçonnés d'abus. la porte est ouverte...et ensuite à qui le tour??? Moi, je pense immédiatement à cette citation de Niemöller que vous connaissez surement tous:
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« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »