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samedi 31 août 2019

La justice en panne


Image sur Monsieur Mondialisation: coeur contre cerveau

L'enquête sur la seconde tentative de nuire aux éoliennes de Saint-Brais est suspendue faute de pistes à suivre.

C'est la radio locale qui nous l'apprend ici

Tout le monde s'accorde à dire que le parc éolien de Saint-Brais est l'exemple à ne pas suivre mais personne ne demande des comptes à ses concepteurs. Pourtant le sabotage ce n'est pas seulement un dégât matériel, c'est aussi une conséquence d'un travail mal fait ou d'une injustice dont personne ne s'excuse. On ne peut pas cracher sur la souffrances des uns pour le profit des autres, il y a des règles sociales à respecter, et cela ne se fait pas que d'un côté. L'injustice me rend dure face à ceux qui se disent victimes d'une situation qu'ils ont installée eux-même. Pour ma part la piste à suivre était vite trouvée: celle des responsables de la réalisation de ce parc. C'est par eux que la colère est arrivée jusqu'ici, le/la/les auteurs de ce type d'acte ne sont que le bras qu'ils ont armé. C'est une réalité qu'hélas nous retrouvons depuis des siècles et qui pourtant ne tombe jamais sous le sens de ceux qui "font" la justice. Alors pourquoi les choses changeraient? C'est pareil pour ceux qui se battent pour la démocratie ou pour sauver le climat. La justice s'adapte et fabrique des lois pour en faire des terroristes condamnables. J'aurais bien aimé lire que la police, au terme de son enquête, a sommé les propriétaires du parc éolien de Saint-Brais de le démolir parce qu'ils ont mal mesuré les conséquences qu'il aurait sur la vie de la région.

Permis de rêver.

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