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jeudi 10 octobre 2019

N'oubliez pas, c'est nous les gentils.

Cette jolie phrase je l'ai lue dans le compte rendu de l'expulsion de la ZAD de l'Amassada, en lutte contre la construction d'un mégatransformateur en Aveyron. À lire ici

Je respecte profondément ces gens. Ils défendent un territoire contre une industrie vorace, avec conviction, avec intelligence, sans recours aux moyens démesurés d'une Greta ou de n'importe quelle autre organisation accrochées aux caméras du monde entier. Ils s'engagent concrètement, sans aucun soutien populaire pour les galvaniser. Ils défendent leur lieu de vie attaqué par des entreprises sans scrupule soutenues par le système. Ils protègent l'environnement, se battent pour la planète sans ouvrir la porte aux nouveaux prédateurs verts et leurs solutions technologiques voulues miraculeuses. Ils sont conséquents, ils sont vrais et ils sont mille fois plus efficaces que 50 milles théoriciens en action ici et là qui ont le sentiment d'être rebelles. Mais eux sont expulsés, poursuivis, étouffés. Trop vrais. Trop justes. Dangereux pour le business vert.

Ces articles sur partage-le.com, de Nicolas Casaux donnent  la (dé)mesure des actions actuelles pour le climat et leur source. À qui profite la rébellion? 

Je m'arrête sur cette question, que nous devrions toujours nous poser avant de déléguer notre colère à un quelconque mouvement de masse. 

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