Quand maire et faux-jeton devient récurent.

Les maires entretiennent avec les éoliennes des relations troubles qui ne sont pas sans rappeler l'adultère.  Comme certains trompent leur partenaire, ils trompent leurs citoyens. Ils mentent pour cacher leurs relations  avec des promoteurs qui leur offrent du bon temps, un peu de promotion sociale, des petits avantages par ci par là, qui sait, peut-être de grands avantages? Lorsqu'ils retrouvent leurs "foyers" ils ont la satisfaction de ceux qui vivent de grandes choses à l'insu de celui qu'ils considèrent comme un petit partenaire qu'ils pensent honorer de leur présence alors qu'ils seraient tellement  appréciés ailleurs... Beurk.

Dans les Franches il y a un ou deux maires qui se disent anti-éoliennes. Comme celui du village voisin qui s'est illustré en envoyant un tout ménage  à la population de son village, dans lequel il dit tout le bien qu'il pense de ses administrés lorsqu'ils sont d'accord avec lui. Et puis, si on va à la dernière page de ce tout-ménage, (si on a pas laissé tomber avant) l'encadré gris nous laisse pensifs, on peut y lire: "Votre maire en personne s’est mobilisé avec toute son énergie contre le montage de ces satanées machines en milieu rural franc-montagnard !"

Oh!  Quel courage! Mais où s'est-il engagé exactement?  On ne peut pas dire que la lutte contre le mitage de notre territoire lui doit un seul de ses succès. Engagé, oui mais pas trop fort, pas trop haut, pas trop loin: on ne sait jamais, si le vent tourne, il ne faudrait pas qu'il le reprenne dans la figure!

L'homme d'affaire a bien compris le sens de la lutte des tièdes: debout sur le pas de la porte, prêts à choisir la pièce dans laquelle ils se glisseront en temps voulu.

Et puis autant qu'à faire, ces éoliennes qu'il ne veut soi-disant pas dans les Franches-Montagnes, si elles peuvent servir l'image de son business, il n'y a qu'à utiliser celles du village voisin comme conscience verte de l'entreprise. Re-beurk.

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