Mardi soir le poste de TV était réquisitionné: Arte présentait un reportage sur le "miracle" allemand de la transition énergétique. À revoir ici (programme du mardi 3 septembre 2013).
Je me suis donc confortablement installée, j'ai sorti mes yeux et mes oreilles, mis mon cerveau sur "on" pour enfin savoir si nous avions affaire à une réussite ou un fiasco.
Franchement, d'un point de vue énergétique je ne peux toujours pas répondre à cette question. J'ai entendu des chiffres, beaucoup de chiffres, j'ai senti une ligne sous très haute tension, avec d'un côté les nouveaux maîtres du réseau, de l'autre les anciens qui ne sont pas prêts à lâcher leur kWh et encore moins leurs MWh, au milieu un gouvernement qui ne sait plus où donner de la tête et encore moins de la caisse... ce n'est ni mieux, ni pire qu'avant, bien au contraire...
Les images par contre ne laissaient planer aucun doute, la réalité allemande en matière de paysages est d'une tristesse affligeante. Ainsi donc c'est de cet environnement là que l'on voudrait faire notre avenir? C'est au milieu de cette ferraille que l'on voudrait élever des enfants? Et ce reportage voudrait nous faire croire que la transition énergétique ne se pense qu'au niveau du porte-monnaie et de la viabilité de l'industrie, des kWh produits, de la valeur des certificats verts sur le marché? Que chacun est prêt à soutenir une politique de semis aliénés prostrés sur leurs calculettes? Est-ce que vraiment il y a autant de misères émotionnelle, de manque d'ambition, de lâcher prise, de grisaille dans les coeurs, de renoncement, de perte de repères, de soumission en chacun de nous pour ne pas voir ce que nous allons perdre dans ce défit qui n'allume que des ingénieurs, les bourses, les scientifiques déconnectés du monde réel, les parlementaires noyés sous la paperasse et qui n'ont plus le temps de penser à l'autre comme à une personne? Il est clair que ceux qui s'occupent de ce monde-là ne font que courir d'une salle à une autre, d'un train à un autre, d'un avion à un autre... Et entre les deux enfoncés dans les sièges de leurs voitures à drapeaux et vitres teintées ils potassent leurs dossiers ou tripotent leurs portables plutôt que de regarder les paysages...
À aucun moment, alors que l'on se rend compte dès la première image que le problème central est là, la question de la terre, des paysages et des humains qui vivent ou vivront au milieu de ces géantes et de ces champs de panneaux solaires et autres centres de production ne fait débat dans le questionnement sur ce "miracle allemand". À croire que les hommes qui vivent dans ces environnements de science fiction n'existent plus déjà que pour payer ce miracle et ceux qui le réalisent... Rayés de la carte. Vendus. Pompés. Lobotomisés.
Sous le soleil, exactement... |
Et comme tout cela ne suffit pas, parce que le vent ne souffle pas toujours et le soleil ne brille pas tout le temps, il faut encore...
ceci |
Cela |
Et ça... etc. |
Celles-là... |
Attendez, cela s'appelle comment? De l'énergie verte? Et des socialistes se prosternent devant ce merdier?
Enfin, un journal s'affiche anti-éolien sans se profiler pro nucléaire, on l'attendait! Courrez acheter le dernier numéro de Moins! Ne serait-ce que pour saluer sa clairvoyance et son courage.
Un petit article aussi ici vite lu qui va dans le sens du reportage de Arte. Bien sûr que le voisin fait toujours mieux... Mais mon petit doigt me dit qu'en Suède les considérations humaines sont aussi passées à la trappe des impératifs économiques. Comment peut-on encore croire au miracle quand on éradique le paradis sur terre morceau après morceau?
http://www.achetezmoins.ch/
RépondreSupprimerCes photos terrifiantes montrent la réalité sur le terrain, possible grâce aux discours trompeurs du "greenwashing".
RépondreSupprimer"Hélas, malgré toutes les preuves concrètes montrant pourquoi l'énergie éolienne est l'une des plus grandes folies de notre époque, ceux qui gouvernent nos vies, nos propres politiciens et fonctionnaires ici (en Grande-Bretagne) et ceux-dessus d'eux, à Bruxelles, semblent tout à fait imperméables aux faits ." C. Booker
Pour rappel au sujet des nuisances sonores qui n'existent pas... cette simulation réalisée en 2005, sans trucage, à 2 500 m de 5 machines de 2,5 MW sur le Mont Backbone dans l'Etat du Maryland.
http://www.stopillwind.org/lowerlevel.php?content=Simulation
Pour les personnes qui disent: "On a été visiter un parc et cela ne fait pas beaucoup de bruit" nous rappelons que passer une ou deux heures au pied des éoliennes ( les visites se réalisant généralement quand le vent n'est pas trop fort ou alors avec des éoliennes bridées...) ne leur permet pas de se rendre compte de la portée réelle du bruit subit au quotidien par les riverains et qui peut varier du simple au double suivant les conditions météorologique.
Imaginez par exemple 3 jours d'une bise soufflant jour et nuit, soit durant 72 h, dans la direction de votre habitation, située à 300/500m des éoliennes...
Pour mieux l'imaginer, essayez de vivre 72h avec l'enregistrement de cette simulation, placé dans les pièces où vous vivez la journée et celle où vous dormez. Pour réglez le niveau du son faites-le à partir du bruit de votre votre machine à laver le linge ou la vaisselle, car c'est celui qui autorisé la nuit pour les éoliennes industrielles à 300m d'une habitation
(Même si ces 45 décibels autorisés sur papier sont régulièrement dépassés lors de pics sonores non comptabilisés)
Vous aurez une idée approximative de ce que peut être l'impact sonore lancinant des éoliennes lorsque le vent souffle fort.
Cela ne concerne évidemment que le bruit audible puisque c'est un enregistrement et que vous ne ressentirez aucunement les vibrations qui accompagnent normalement les bruits audibles (et inaudibles) de ces monstres, transformant les maisons en caisse de résonance.
Ensuite après avoir vécu 72h avec ce son dans votre environnement, posez-vous ces 2 questions:
-Accepteriez-vous sincèrement de vivre ainsi jour après jour année après année dans cet environnement sonore?
-Comment pouvez-vous le souhaiter cet aux habitants et aux animaux des zones rurales sous prétexte d'écologie, de préservation de l'environnement?
Regardez et lisez ce témoignage d'un propriétaire fermier qui a voulu rester anonyme. On le comprend:
Qu'est-ce que j'ai fait?
http://www.cohoctonfree.com/
The Telegraph
RépondreSupprimerRobert Mendick et Edward Malnick BST le 15 juin 2013
Le coût réel des fermes éoliennes de l'industrie britannique est révélé:
"Chaque emploi dans un parc éolien de l'industrie britannique est effectivement subventionné à hauteur de £ 100.000 par an."
http://www.telegraph.co.uk/earth/energy/windpower/10122850/True-cost-of-Britains-wind-farm-industry-revealed.html
Extrait:
"Une nouvelle analyse des chiffres du gouvernement et de l'industrie montre que les propriétaires d'éoliennes ont reçu 1,2 milliard EUR sous la forme d'une subvention à la consommation, payé par un supplément sur les factures d'électricité l'an dernier. Elles employaient 12.000 personnes, pour produire une subvention efficace de 100,000 £ sur chaque poste.
La divulgation est potentiellement embarrassante pour l'industrie éolienne, qui prétend que c'est un secteur économiquement dynamique qui crée des emplois.
Il a été décrit par les critiques comme preuve que le secteur n'était pas économiquement viable, avec la preuve d 'appel à des «emplois souples» qui dépendaient du contribuable.
La subvention a été divulguée dans une nouvelle analyse des chiffres officiels, qui ont montré que:
• Le niveau de soutien de subventions, dans certains cas, est si élevé que les emplois sont effectivement pris en charge à hauteur de 1,3 million Euro chacun;
• En Écosse, qui compte 203 parcs éoliens terrestres - plus que partout ailleurs dans le Royaume-Uni - seulement 2.235 personnes sont directement employées dans ce secteur, en dépit d'une subvention annuelle de 344 million £ . Cela équivaut à 154.000 EUR par emploi;
• Même si le nombre maximal d'emplois qui ont été prévus sont créés en 2020, la subvention effective pour chacun serait de 80,000 £ par an .
Une source, qui possède plusieurs parcs éoliens, et n'a pas souhaité être nommé, a déclaré:
"Tout le monde essaie de justifier les subventions sur la base des emplois créés et dit n'importe quoi. Les parcs éoliens n'ont pas besoin de main-d'oeuvre. "
La suite sur le lien du journal.
"L'écologie est subversive car elle met en question l'imaginaire capitaliste qui domine la planète. Elle en récuse le motif central selon lequel notre destin est d'augmenter sans cesse la production et la consommation. Elle montre l'impact catastrophique de la logique capitaliste sur l'environnement naturel et sur la vie des êtres humains.
RépondreSupprimerIl n'y a pas seulement la dilapidation irréversible du milieu et des ressources non remplaçables. Il y a aussi la destruction anthropologique des êtres humains transformés en bêtes productrices et consommatrices, en zappeurs abrutis."
Cornelius Castoridis, une société à la dérive!!
Le nouveau site de la Fédération vaudoise pour une politique raisonnable de l'énergie et de l'aménagement du territoire est en ligne.
RépondreSupprimerhttp://paysage-libre-vd.ch/
A lire:
La réponse à une journaliste non informée
Cette lettre est une excellente réponse à ceux qui comparent l’énergie nucléaire à l’énergie éolienne.
Elle a été envoyée par François Bonnet à l’Hebdo, suite à un article de Chantal Tauxe.
http://paysage-libre-vd.ch/la-reponse-a-une-journaliste/
Le compte-rendu de la Conférence « L’éolien entre mythes et réalités » qui s'est déroulé à Martigny, le 27 août dernier, avec une description de l'argumentaire utilisé par Miss ex-sig, dont je vous laisse apprécier le niveau affligeant.
RépondreSupprimerhttp://www.appcr.ch/conference--leolien-entre-mythes-et-realites--a-martigny-le-27-aout-dernier-259-nd-fr
Et un rapport très complet de nos amis fribourgeois " Sauvez les Préalpes"
"Nos arguments contre une installation d'éoliennes dans la région du Lac Noir
Les Préalpes fribourgeoises en danger :
12 raisons pour renoncer à l'industrialisation éolienne des Préalpes"
http://www.sauvez-les-prealpes.ch/arguments
La pauvreté énergétique en Allemagne: comment l'électricité est devenu un bien de luxe
RépondreSupprimerSPIEGEL Online
http://www.spiegel.de/international/germany/high-costs-and-errors-of-german-transition-to-renewable-energy-a-920288.html
Extraits
" L'ancien ministre de l'Environnement Jürgen Tritten, du Parti Vert à une fois affirmé que le passage aux énergies renouvelables en Allemagne n'allait pas coûter plus cher pour les citoyens qu'une boule de crème glacée. Aujourd'hui, son successeur Altmaier admet que les consommateurs sont en train de payer " tout le menu pour manger la crème glacée ."
Payer pour le Big Nothing:
Pour la société dans son ensemble, les coûts seuls ont atteint des niveaux comparables aux plans de sauvetage de la zone euro. Cette année, les consommateurs allemands seront obligés de payer 20 milliards d '€ (26 milliards de dollars) pour l'électricité solaire, éolienne et biogaz à un prix du marché d'un peu plus de 3 milliards €. Même le chiffre de 20 € milliards de dollars est discutable si l'on inclut tous les coûts imprévus et les dommages collatéraux associés au projet.
Les panneaux solaires et les éoliennes à des moments génèrent d'énormes quantités d'électricité, et parfois pas du tout. Selon la météo et l'heure du jour, le pays ne peut faire face aux états absurdes de surplus d'énergie ou de déficit.
S'il y a trop de puissance pour le réseau de distribution, les éoliennes doivent être fermées. Néanmoins, les consommateurs paient encore pour "l'électricité fantôme» que les turbines sont censées générer théoriquement.
De temps en temps, l'Allemagne doit payer les frais pour se décharger d'une énergie verte déjà subventionnée, créant ce que les experts appellent «prix de l'électricité négative.
D'autre part, lorsque le vent cesse de souffler tout à coup, ET EN PARTICULIER PENDANT LA SAISON FROIDE , l'offre se raréfie.
C'est alors que LES CENTRALES AU CHARBON AU PETROLE LOURD DOIVENT ÊTRE TIRE VERS LE HAUT POUR COMBLER L'ECART, expliquant pourquoi les producteurs d'énergie de l'Allemagne en 2012 ONT EMIS PLUS DE DIOXYDE DE CARBONE NUISIBLE AU CLIMAT dans l'atmosphère qu'en 2011."
la suite sur Spiegel online
Commentaire:
En majuscule et une fois pour toute!!!
-Les éoliennes produisent moins durant la saison froide, alors que nous entendons sans cesse nos politiciens dire que "les éoliennes sont indispensables parce qu'elles produisent beaucoup en hiver"
-Les centrales thermiques ( charbon, pétrole, gaz) sont le corollaire de la construction de 30 000 éoliennes et autres panneaux solaires en Allemagne.
Nos hommes politiques verts-roses disent:"on ne veut plus d'énergies fossiles (ni gaz , ni pétrole, ni charbon) ni nucléaire" évidemment...
Alors, concrètement et pratiquement, ( non pas idéologiquement s'il vous plaît!!!) que proposent-ils pour remplacer le courant de ces 1500 ( voir plus) d'éoliennes industrielles prévues en Suisse -dont la RPC va augmenter comme par hasard alors que celle du solaire baisse- mais qui ne produiront rien le 85 % du temps?
- Pour ceux qui en doutaient encore, les preuves s'accumulent, notamment en Allemagne prise depuis des années comme un exemplaire à suivre dans tournant énergétique, que les ER à échelle industrielle sont fortement émettrices de C02.
C'était -c'est encore contre toute raison pour tous ceux qui se contentent de la publicité mensongère des milieux pro-éoliens- pourtant un des arguments massues pour le développement accéléré de l'éolien industriel en Suisse.
Quant au doublement de la facture, certains commencent à prendre conscience de ce que cela va représenter en réalité économiquement et socialement.