lundi 28 octobre 2013

Tout ce qui brille...



le rêve vert s'enfume...

Le collectif de citoyens pour la diffusion de l'information sur l'industrie éolienne m'envoie ce courriel, fort intéressant... La conversation à bâtons rompus avec l'ange était rudement proche de la réalité cachée des SIG... Myrisa en parle aussi dans son commentaire d'hier.

Transmission du courriel:

Les révélations de la Tribune de Genève ce week-end confirment les nombreuses informations du collectif, des riverains et des associations. Lors de la dernière séance du parlement, Monsieur Receveur a lui aussi accusé les opposants de lui créer plus de soucis que les promoteurs. Etonnant lorsque nous suivons l'actualité des SIG et de la société Ennova, qui elles, ont réussi à inspirer pleine confiance aux autorités jurassiennes, entres autres.

L'argent coule à flot pour des voitures luxueuses, des bureaux externes à la société,  des sponsorings généreux: 50'000 francs pour Lara Gut, marraine du parc de Delémont. Des  week-end de rêve pour un couple grec venu dire tout le bien qu'il pense des éoliennes de son pays aux petits suisses qui ont des craintes égoïstes. Des mâts de mesure qui ne servent à rien ou pire, les impacts sur l'avifaune zappés à Saint-Brais. Les rendements des éoliennes surévalués jusqu'à plus de 30%. Des abus de confiance, du mobbing, etc. etc. Il est aussi beaucoup question du manque d'expérience de la Suisse en matière d'éoliennes industrielles et du désert de compétence dans ce domaine qui s'avère très complexe.

Ce dernier article ne parle pas encore de l'argent versé pour obtenir des contrats de servitude auprès des propriétaires (pré-location de terres pour une éventuelle implantation d'éolienne) . Mais les montants seraient connus (prochain rebondissement?) on parle de 12'000 francs par année pour les machines en dessous de 3MW et de 20'000 francs pour les géantes de 7MW. Si ces chiffres s'avèrent exacts, cela voudra dire qu'un propriétaire qui a signé il y a 4 ans un contrat avec Reninvest a déjà touché entre 48'000 et 80'000 francs d'argent public genevois sans avoir levé le petit doigt ni subi aucune nuisance... Connaitrons-nous une fois le nombre de propriétaires sur la liste des heureux gagnants au jeu d'argent public? D'autres pratiques seraient connues dans les villages concernés, elles viendront sans doute à jour aussi, puisque l'affaire ne semble que commencer.

Si l'industrie nucléaire continue à se développer partout dans le monde, ce n'est parce que des opposants aux éoliennes empêchent des projets industriels "verts" de se développer dans les lieux jusqu'ici préservés de la nature, il serait temps de montrer que tout le monde l'a compris. Le rapport coût production des éoliennes industrielles démontre partout qu'elles ne sont pas une solution (si elles en étaient une il n'y aurait pas besoin de mentir sur leur rendement et de cacher leurs impacts). Comme le disais un spécialiste du terrain (pas un bureaucrate) lors de la visite guidée d'une centrale de géothermie profonde: "On voit bien (en parlant de l'inefficacité de l'énergie éolienne, notamment) que nous devons trouver d'autres solutions pour sortir du nucléaire, il faut se concentrer sur la recherche".

Economie d'énergie, recherche et transparence, si c'est encore humainement possible dans le monde économique, devraient être les mots d'ordre de la transition énergétique.

Ci-dessous l'article de la Tribune de Genève.
Excellente lecture
Le collectif


Les dessous de la débâcle éolienne des SIG

Tribune de Genève – 26 10 2013

La «Tribune de Genève» s’est procuré les quatre audits secrets qui ont précipité le départ du directeur général des Services Industriels de Genève. Révélations sur une aventure mal maîtrisée.

L’essentiel:

Gouvernance
Une confusion des rôles a eu lieu au sein de la direction des SIG, selon l’audit interne, empêchant les garde-fous de fonctionner.

Finances
Des directeurs jugeaient superflue l’exigence de rentabilité dans l’éolien, alors que les directives internes fixent un rendement minimum de 5%.

Mesures
Une expertise technique révise à la baisse le potentiel de production électrique des sites jurassiens que convoite Genève.

L'intégralité de l'article à lire ici

image: voisine, biennale de Venise 2013

4 commentaires:

  1. "La satisfaction des riverains de l'éolien suisse est-elle bien réelle?

    Les riverains des parcs éoliens sont très en faveur de ce type d'énergie. C’est, en résumé, la conclusion d’une nouvelle étude sur les effets des éoliennes sur la population en Suisse, étude menée par une université allemande en collaboration avec celle de St-Gall. Présentée lundi par l’Office fédéral de l’énergie, cette enquête a déterminé que les trois quarts des riverains d’un parc éolien en Suisse sont favorables aux éoliennes et qu'ils estiment nulle ou faible l’impact des éoliennes sur le bien-être. Les opposants représentent une minorité des riverains, mais il s'agit d'une minorité très active qui sait se faire entendre. L'interview de Philippe Roch, ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement."
    Emission Forum du 28 octobre
    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/forum/

    A la bonheur!

    L'étude de l'OFEN, présentée hier dans les média démontre, plus qu'elle ne le voudrait probablement, que les personnes vivant jusqu'à plusieurs kilomètres des éoliennes ne sont pas dérangées par les impacts sonores et visuels.
    Contrairement à ceux qui vivent à 500m, 800m, 1000m.

    Quoiqu'il en soit, si cette étude, concernant seulement 500 personnes, s'est basée sur un rayon de 5km, il serait intéressant de connaître précisément, à quelle distance et où (configuration du terrain oblige), se situent les habitations de ce "trois quart de personnes favorables à l'éolien", et les habitations du petit quart restant, pour se faire une idée exacte des opinions qui se sont exprimées justement en fonction de la distance aux éoliennes.

    Cela semble rejoindre la demande faite par les opposants depuis plusieurs années:

    1km au minimum pour les éoliennes de 100m et 2 km au minimum pour les éoliennes de 200m, au lieu des 300 m autorisés actuellement.

    Mais qu'attendent-elles donc, ces autorités cantonales et fédérales, pour appliquer sur le terrain ce que semble démontrer leur propre étude?

    Je donne ma langue au chat.

    La psychologue qui l'a expliquée aux médias, pourrait peut-être m'éclairer sur ce déni de réalité...


    RépondreSupprimer
  2. Selon un article dans le 24h d'aujourd'hui ( 29 octobre 3013) qui résume l'étude de l'OFEN, parmi les mesures préconisées pour diminuer les nuisances paysagères voici:

    "IL SERAIT EN OUTRE UTILE DE DISSIMULER LES EOLIENNES DANS LE PAYSAGE, PAR EXEMPLE, EN PLANTANT DES ARBRES."

    Incroyable! Il faut le lire pour le croire.

    Ils pourraient proposer de les cacher avec des murets en pierres sèches que cela ne serait pas plus absurde...

    Quelle taille maximum fait un sapin, puisque c'est cette espèce que l'on trouve principalement sur les pentes et les crêtes?

    30m

    Quelle taille font au juste les éoliennes de dernières générations?

    150m à 200m!!!

    Mais comment comptent-ils faire pour cacher ces machines avec des arbres qui sont par nature, 5 à 7 fois plus petits que leurs machines???

    D'autant plus qu'il faut défricher largement autour d'une éolienne à cause de la rotation des pales.

    Cela montre bien l'étendue de leur connaissance et le sérieux de ce genre d'étude.
    Pour un service comme l'OFEN, c'est très inquiétant.

    RépondreSupprimer
  3. Pour bien comprendre que le genre d'étude dont vient de nous gratifier l'OFEN, s'inscrit dans une stratégie mondiale de déni des nuisances éoliennes, le témoignage du DR.Sarah Laurie de la Fondation Waubra, Australie.

    http://www.epaw.org/documents.php?lang=fr&article=ns61

    Traduction

    Professionnels de la santé sans éthique après leur attaque.

    "De nombreux acousticiens et certains médecins ne respectent pas leur code de déontologie quand des victimes des éoliennes sont concernées"
    explique le Dr Sarah Laurie

    Le PDG courageux de la Waubra Fondation en Australie, le Dr Sarah Laurie, qui a été vilipendée et accusée d'être alarmiste par des acousticiens aux pratiques contraires à l'éthique, par des médecins, des sociologues et des fonctionnaires des administrations liées à la santé, les avertit en retour : ils seront tenus responsables des torts causés aux populations en battant en brèche leurs codes de conduite professionnels.
    Aveuglement volontaire et négligence criminelle pourraient être les termes utilisés pour décrire le comportement du ministère de la santé, de la planification et des autorités de régulation des nuisances sonores, qui encore maintenant, soit continuent à nier les problèmes qui existent ou refusent d'enquêter sur eux.

    La vérité vient maintenant de nouveau en ce qui concerne les effets néfastes de sons de basse fréquence émis par les éoliennes .
    Cela comprend la pulsation des infrasons qui peuvent être perçus, et parfois entendus par certaines personnes jusqu'à 40 km , ce qui provoque des troubles et de la privation sommeil , une pression douloureuse dans l'oreille , des nausées, des vertiges , del'hypertension artérielle et d'autres symptômes collectivement connus comme le syndrome éolien, mais qui est simplement décrit par la plupart des acousticiens comme une "gêne " .
    L'industrie éolienne et les acousticiens étaient bien conscients des problèmes causés aux résidents par les infrasons et les sons de basse fréquence émis par les éoliennes , depuis étude américaine de la NASA et associée au Gouvernement et dirigée par le Dr Neil Kelley dès 1985 , explique le Dr Laurie .
    Mais ces acousticiens professionnels travaillant dans les ministères chargés de la santé , de la planification et de la réglementation de la pollution sonore ont délibérément choisi d'exclure la mesure des infrasons et du bruit basse fréquence dans les règlements sur la pollution sonore qu'ils ont adoptés , causant des souffrances prévisibles aux populations rurales exposées à des éoliennes.

    « Les seuils de sécurité pour les infrasons et les faibles niveaux d'exposition au bruit de basse fréquence, établies par Kelley et al, en 1985 ,sur la base de leur étude de terrain détaillés et des données de laboratoire ultérieures , n'ont toujours pas été adoptées dans les lignes directrices sur le bruit pour le bruit des éoliennes . "
    Dr Sarah Laurie
    Les nombreuses victimes dans la ville de Falmouth , dans le Massachusetts , est un présage des choses à venir .
    Il y a des rapports identiques de dommages partout à travers le monde où les éoliennes ont été installées trop près des gens.

    Voici quelques extraits de la contribution de Dr Laurie à la Conférence des droits de l'homme , Falmouth , Etats-Unis - 19 Octobre , 2013

    Bruit des éoliennes , des effets néfastes sur la santé et l'éthique professionnelle

    " Donc, ce que nous voyons maintenant avec ces rapports mondiaux sur la santé, la privation de sommeil physique et la détérioration mentale grave, et l'abandon de domicile dans le monde entier, peut sembler n'avoir été que « des conséquences involontaires », mais ils étaient connus par certaines personnes depuis près de trente ans.
    Il y a eu, en particulier, le département américain de l'énergie, la NASA et les nombreuses universités, qui ont été impliquées dans cette vaste recherche sur le terrain."


    suite au prochain commentaire


    RépondreSupprimer
  4. suite

    «Les conséquences de l'exposition aux impulsions des infrasons et bruits de basse fréquence générés par les éoliennes étaient également clairement et bien connus de
    l'industrie éolienne mondiale, en raison du changement radical dans la conception qui a abouti , et parce que ces résultats ont été présentés lors de la conférence parrainée par l'AWEA. (Australian Wind Energie Association)

    " Et je suggère que les conséquences de cette exposition ont été également bien connus de la plupart des ingénieurs en acoustique qui fournissent des services à l'industrie éolienne et les avocats qui ont aidé les développeurs avec les clauses de confidentialité dans leurs contrats. "

    " Peut-être que cette attitude de « dommages collatéraux acceptables », explique aussi en partie pourquoi si peu de chercheurs en médecine ou de la santé veulent s'impliquer activement dans la collecte des données.
    J'ai aussi entendu dire que certains chercheurs ont été informé de menaces sur leurs futures subventions ce qui a découragé leur intérêt.
    D'autres par exemple ont refusé de donner la permission dans leur université pour étudier les impacts des infrasons ."

    Lire la lettre complète du Dr. Sarah Laurie en anglais sur:

    http://www.epaw.org/documents.php?lang=fr&article=ns61

    RépondreSupprimer