(...) Le projet de gazoduc russo-nippon existe depuis dix ans, mais les sociétés énergétiques japonaises n'affichent un intérêt pour cette idée que depuis l'accident nucléaire de Fukushima et l'arrêt des réacteurs nucléaires du Japon en 2011, qui a provoqué une hausse des importations de gaz liquéfié.
La récente annonce de la signature d'un contrat gazier russo-chinois de 400 milliards de dollars a eu un grand retentissement au Japon. Le groupe public russe Gazprom fournira 38 milliards de m³ de gaz par an à la Chine pendant 30 ans. » lire la suite ici
La grande voyante Chevalley, prêtresse chez SIG jusqu'à ce que ses dons s'avérèrent coûteux pour la société et à mille lieux de la réalité du terrain, se réjouissait de voir le nucléaire anéanti au Japon au profit des éoliennes... Comme d'habitude celui qui amène le vent prédit le gaz...
Heureusement qu'elle est encore à Suisse Eole, la Suisse pourra encore profiter largement de ses visions surréalistes et de sa politique de boyscout. Elle devrait exiger un rideau de fer vert entre nous et le reste du monde, rassembler ses troupes autour d'un bon feu de bois pour manger des insectes grillés au pied d'une éolienne industrielle jouant le rôle du Totem... Je ne sais pas si son ego survivrait devant la réalisation de son fantasme... Prévoir une bonne âme pour la réanimation.
Au cas où ce monde de crétins se profilait, nous aurons bien quelques chants sympathiques pour plomber l'ambiance. J'en ai trouvé plusieurs ici
Essayez celui-ci, il est extra
Nous serions tout-à-fait dans le ton, elle n'y verrait que du vent.
http://fr.fotolia.com/id/4707610
RépondreSupprimerhttp://rue89.nouvelobs.com/2014/06/01/low-tech-va-falloir-apprendre-a-sappauvrir-252389
LE GRAND ENTRETIEN0 1/06/2014
Philippe Bihouix est ingénieur spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique.
Low-tech : « Il va falloir apprendre à s’appauvrir »
Extrait:
"Pour revenir sur les énergies renouvelables, en quoi ce n’est pas soutenable ?
Je ne suis pas contre les énergies renouvelables en temps que telles. Je suis contre le mirage que les énergies renouvelables nous permettraient de continuer ainsi sans remettre en question nos besoins.
Pour être plus précis : je suis contre les énergies renouvelables en tant que macrosystème économique massivement déployé, avec une capacité nécessaire (une fois l’intermittence prise en compte) qui serait de l’ordre de trois ou quatre fois ce qu’il faut aujourd’hui en énergie fossile.
C’est le formidable mirage de Jeremy Rifkin, où nous serions tous producteurs, où des « smart grids » viendraient tout équilibrer et répartir le courant… Il y a un énorme mensonge sur le « tous producteurs, tous consommateurs ».
Si vous installez un panneau solaire sur votre toit, vous n’êtes pas producteur, vous n’êtes pas dans le secondaire. Vous fournissez un service immobilier en fournissant votre toit, et financier en fournissant en achetant les panneaux. Jamais ce macrosystème technique ne sera soutenable, et il nous emmènera d’autant plus vite dans le mur que ces « smart grids », éoliennes et autres panneaux solaires sont très demandeurs en matériaux non-renouvelables.
On ne fabrique pas une éolienne avec l’énergie d’une éolienne. On la fabrique avec beaucoup de gaz, de pétrole, de charbon, et est bourrée de composants électroniques qu’on ne sait pas recycler et qui ont une durée de vie de seulement trente ans."