jeudi 15 septembre 2016

Fermez les frontières, fermez les yeux et fermez vos g...


Les plaisirs de l'île enchantée ou le mensonge d'un roi...

30% de l'électricité que nous consommons est superflue. Ce n'est pas moi qui le dit, ce serait le directeur du groupe fribourgeois E selon un commentaire que j'ai lu ici.

L'électricité produite par les barrages en Suisse ne fait plus recette
 Qui aurait pu imaginer cela au moment où ces barrages ont été construits? Ce sont les opposants qui doivent se retourner... dans leur tombe pour beaucoup. Tout ça? (Liste de ces barrages) pour ça?(article sur la chute d'Alpiq)

La Suisse ne fait plus recette non plus. La neige fond et Heidi préfère tapoter sur son portable que courir dans la montagne.  Ils n'attendaient que ça: que les mythes tombent pour faire pousser des éoliennes! À lire ici

Pendant qu' Abengoa, leader des énergies renouvelables en Espagne, plongeait la tête la première vers la faillite, à lire ici, Gamesa et Siemens amorçaient leur union sans la française AREVA pour devenir  les nouveaux "géants de l'éolien"

La production d'électricité superflue ne fait que commencer! Pourquoi y renonceraient-elles toutes ces grosses sociétés? Chaque fois qu'un robinet se ferme (on l'a vu pour Abengoa) un autre s'ouvre.  Le gouvernement français court comme un caniche derrière les nouveaux mastodontes des mers sous prétextes de créations d'emplois, finalement allemands.

L'éolien terrestre trouve un joli terrain de jeu en Suisse. Le peuple y croit dur comme fer tellement on lui a bien appris la leçon: ici l'avenir sera renouvelable. La transition énergétique fera  du pays une île enchantée, les sociétés bénéficient d'aides publiques et  le citoyen paye aussi bien la subvention à la production que le privilège de consommer de l'électricité verte... Un tour de passe passe qui allège les caisses publiques et les portefeuilles persos. Mais, comment ça marche? Dans les commentaires de ce post je vais vous mettre un petit article et quelques explications.

En fait, on nous raconte des contes de fées. On fait comme toujours quand on a peur, on ferme les frontières (pour de rire dans ce cas précis) et on fait tout bien juste entre nous. Pendant ce temps on fait semblant de croire que le monde s'arrête de tourner et que nous respirons le bon air d'une société verte et vertueuse. Oubliées toutes ces mains qui nous prennent d'un côté et continuent de se servir de l'autre sous la table.

Celui qui guigne par-dessus les frontières, verra peut-être que du côté de Hinkle Point, en Angleterre, on raconte aussi des contes de fée, mais l'héroïne ne tourne pas dans le vent, elle est nucléaire. Mais on s'en fiche, la frontière est étanche et nous on aura du courant vert, nanananère!

Le plus terrible dans tout cela est que le citoyen responsable qui tente de protéger le peu qu'il lui reste, se retrouve puni, bâillonné, menacé, expulsé pour céder la place aux buldozers...verts. Voyez ici.

Avec la SE2050, cela pourra aussi nous arriver. Certaines lois ne sont faites que pour créer des hors-la-loi punissables et sous contrôle.

Ah!  si la suisse comptait un peu plus de ce genre d'élus...

2 commentaires:


  1. L'électricité subventionnée RPC appartient à Swissgrid, elle est revendue sur le marché au prix du marché (de l'ordre de 4-6cts/kWh)

    Le propriétaire d'une installation subventionnée RPC ne peut donc pas se prévaloir d'une production locale qui serait revendue sur place, en particulier avec un supplément (origine suisse ou locale), ou bien la vendre avec un supplément "production verte"

    Il serait bon que les associations de protection des consommateurs se penchent sur cette problématique, tenant compte que les bas prix de production de l'électricité ne sont pas répercutés sur les factures des consommateurs captifs

    Une famille va payer env 10cts/kWh (prix production) une électricité qui en vaut la moitié sur le marché, y compris l'électricité subventionnée RPC.
    Le consommateur paye en plus la taxe RPC, plus éventuellement un supplément selon la catégorie choisie (origine indéterminé, origine suisse, origine locale)

    Ceci concerne particulièrement les entreprises électriques qui ont une faible production propre et qui achètent majoritairement sur le marché européen au prix du marché européen.

    Les entreprises électriques qui produisent en Suisse sont elles désavantagées, d'autant que le Parlement ni le Conseil Fédéral ne prend des mesures de protection, bien que le marché suisse ne soit que partiellement libéralisé, laisse vendre sans rien faire les barrages qui sont la base de notre production renouvelable sans CO2 et subventionne généreusement l'importation de technologies comme l'éolien industriel qui leur font une directe concurrence tout en suscitant une résistance justifiée des riverains et d'associations de protection de la nature et des paysages.

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  2. donc si je vend quelque chose que je ne possède pas, je pratique l'escroquerie... ce qui est si je ne m'abuse passible du pénal non?

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