Climato-sceptiques, climato-dogmatiques, même cata. |
Depuis que les deux éoliennes de Saint-Brais ont été imposées à coups de mensonges et de silences organisés par des idiots au service de faux-j'tons, certains sujets abordés dans les médias sonnent comme des alarmes pour les ténors de la lutte anti-éolienne. On nous a eu une fois, on ne nous aura pas deux fois. Tout ce qui traite de l'actualité de la transition énergétique, des énergies renouvelables, des faits et gestes des affairistes du vent ou des élus autoproclamés génies de la politique énergétique, est passé au crible fin d'un réseau qui s'est tout naturellement formé autour de ces questions sensibles. Les échanges sont intenses, les réflexions sont riches et la maîtrise du sujet dépasse largement celle des autorités en charge du problème. En parler avec elles d'ailleurs devient mission impossible, en règle générale il leur manque des heures d'écoute, des tonnes de lecture et de réflexion. Les députés se contentent de discours politiques dictés par leur parti et ils martèlent leur leçon apprise par coeur à chacun de leur passage dans les médias. Isa boucle la plupart de ses interventions avec le fantôme de la facture que nous laisserons à nos enfants, Rodge s'énerve contre la droite dans son costume de bobo citadin engagé pour la bonne cause. Ils sont les caricatures de la politique nationale, avec au sommet une présidente qui ressemble à une publicité pour dentifrice, laissant derrière elle une certaine confusion entre le charme et les compétences.
Décevante élite politique où la comédie humaine bat son plein. Ils y vont tous de leur fausse sincérité, de leurs faux problèmes et de leurs fausses solutions.
Aurions-nous sombré dans l'arrogance et aurions-nous perdu notre objectivité? Face à la virulence de mes adversaires il m'arrive de me poser cette question. Mais chaque fois que j'entends des personnes vraiment impliquées dans les problématiques énergétiques, économiques ou écologiques s'exprimer dans les médias, je constate que notre réflexion avance dans le bon sens. Ces spécialistes sont généralement écartés des débats publics, sans doute sous la pression des politiques qui gèrent l'argent du ménage de la Radio-Télévision-Suisse, et des annonceurs qui font vivre les journaux. Chaque canton a son distributeur d'électricité proche de la presse locale...
Mardi dernier, un vrai spécialiste était invité sur les ondes de notre radio romande. À croire que de temps en temps ils en invitent un pour remettre les pendules à l'heure, tellement il se dit de bêtises dans leurs micros subventionnés, il s'agissait de Suren Erkman, professeur d'écologie industrielle à l'EPFL. En entendant son nom et le sujet, j'ai bien sûr écouté le bonhomme. Et je n'ai pas été déçue. Si vous avez le temps (mais pouvons-nous nous permettre de ne pas avoir le temps lorsque notre avenir est en question?) je vous invite à l'écouter ici
En résumé: ce Monsieur suit depuis plus de 35 ans le dossier climatique et a travaillé comme
consultant sur la convention sur le climat, un sujet qu'il peut prétendre connaître de l'intérieur... contrairement aux marionnettes sous la coupole et ailleurs.
- Premièrement, il nous apprend que les accords de Kyoto 2, appelés aussi "l'amendement de Doha" et qui concernent la période 2013-2020, ne sont toujours pas entrés en vigueur parce ce que la majorité des pays ne sont pas vraiment intéressés par ces questions climatiques. Qui sait cela? Personne. On n'en parle pas. De ce point de vue, il y a peu à craindre des caprices de Donald Trump qui veut dénoncer les accords de Paris, parce que si ceux de Kyoto 2 n'ont pas encore été ratifiés, Trump sera déjà aux oubliettes quand ceux de Paris seront d'actualité. Pour le professeur Erkman, il est évident que ces engagement de Paris ne pourront pas être tenus en l'état actuel des choses.
N'importe quel politicien avisé devrait tout-de-même savoir cela. Mais ce serait leur demander trop d'honnêteté intellectuelle.
- Si Erkman ne nie pas les problèmes liés au climat, il dénonce "les instrumentalistes" qui sont derrière les discours anxiogènes servis sur tous les fronts, de la droite à la gauche en passant par le centre et les verts.
- Erkmann dénonce la complaisance affichée pour les climato-dogmatiques, qui sont pourtant tout aussi caricaturaux que les climato-sceptiques grossiers que l'on rencontre du côté de la droite américaine par exemple et des aficionados de l'énergie nucléaire, tout aussi dogmatiques que les exploitants du vent.
- Erkman parle encore de ceux qui se sentent mal-à-l'aise avec le discours sur le climat. Il estime qu'ils ont raison par ce qu'ils
se doutent qu'ils ont été instrumentalisés dès le début pour des raisons
qui n'ont plus rien à voir avec le climat. Selon ce professeur, il n'y a pas que des intérêts économiques, il y a
aussi des intérêts idéologiques et quasiment religieux et c'est cela que
sentent les gens, cette instrumentalisation de type religieuse.
- Finalement Erkman parle d'une solution assez simple de récupération du Co2, préconisée par de nombreux scientifiques, ignorées par les milieux politiques. Lui aussi a écrit aux autorités fédérales, et lui aussi n'a jamais eu de réponse... Nos fonctionnaires et nos élus se fichent des solutions, ils préfèrent les problèmes.
Enfin je vous recommande vraiment d'écouter cet interview, l'opportunité est rare d' alimenter notre réflexion sur nos radios nationales à l'heure des infos. Surtout lorsque le micro a échappé aux gesticulations des climato-dogmatiques officiels!
Quand on sait que l'aviation civil et militaire ne sont pas inclus dans le programme de réduction du CO2 on imagine que c'est pareil pour la navigation et les bateaux de croisière ont encore de beaux jours devant eux. D'ailleurs les carnets de commandes de bateaux de croisières n'ont jamais été aussi remplis. Et l'autre jour un certain Picard disait que dans 10 ans les avions voleront à l'énergie solaire, comment voulez-vous réagir à des telles aberrations. C'est beaucoup trop gros !
RépondreSupprimerEt pendant ce temps, des milliardaires investissent dans le marché juteux des énergies vertes.
RépondreSupprimerhttp://www.economiematin.fr/news-environnement-des-milliardaires-investissent-dans-l-energie-verte
Des voisins de parcs éoliens écrivent à l'OMS pour dénoncer, les nuisances des éoliennes sur les enfants.
https://conseilmondialpourlanature.wordpress.com/2016/12/13/les-eoliennes-affectent-les-enfants/
Pareil pour la Suisse , chauffer à l'électricité très coûteux, polluants, inefficace.
http://www.bastamag.net/Precarite-energetique-surcout-emissions-carbone-l-absurdite-francaise-du
Les animaux aussi victimes des infrasons
http://fr.friends-against-wind.org/testimonies/eoliennes-et-elevages-de-moutons-en-australie