vendredi 2 décembre 2016

Les oiseaux se clash pour mourir...



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"Une énergie toujours renouvelée (!) pour sauver les espèces animales"

Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le titre d'un article paru dans ce journal:  Echo sauvage, association terre et faune.

À gauche, en marge des articles de ce numéro de novembre 2008, qui vois-je dans les personnes qui ont participé à l'élaboration de ce journal? Je vous le donne en mille: Isabelle Chevalley . Vous me direz : "quoi de surprenant que de trouver une députée verte libérale dans le camp engagée des amis des bêtes?" Mais oui quoi de surprenant? Mlle Chevalley occupe régulièrement les médias pour claironner son amour pour la liberté des tigres, des lions, des dauphins... Il faut dire que ce sont de belles bêtes et qu'avec elles on peut être sûre d'émouvoir les citoyens électeurs.  Mais jusqu'où est-elle prête à renouveler son énergie pour sauver les espèces animales? C'est une question qui trouve peut-être sa réponse dans le triste ciel des oiseaux...


La station ornithologique de Stempach, mandatée par la Confédération, a mené une étude sur le site du Peuchapatte (3 éoliennes géantes). Le communiqué à lire en cliquant ici relate qu'une éolienne tue en moyenne 21 oiseaux par an, extrait:

La conclusion est sans appel : chaque éolienne fait en moyenne près de 21 victimes par an. Les recherches ont eu lieu entre mars et novembre de l’année dernière dans un rayon de 50 à 100 mètres autour des trois installations. Les victimes de collisions sont principalement de petits oiseaux volant de nuit comme les roitelets et les grives mais aussi des martinets et des colverts. La plupart des cadavres radiographiés présentent des fractures des os. Si les collisions ont surtout été observées pendant les périodes de migration au printemps et en automne, elles ne se sont pas limitées à ces périodes.

Que dit Mlle Chevalley de la mort atroce de ces petites bêtes? Réponse dans un article du Temps qui publie sa réaction à cette étude:
Présidente de Suisse Eole, la conseillère nationale Isabelle Chevalley (PVL/VD) est furieuse. «Une éolienne ne tue pas plus d’oiseaux qu’un chat!(...)"
Ah bon??  Si les guerres tuent moins que les maladies, n'arrêtons pas les guerres? C'est ça la logique de la demoiselle?

Notons encore que Suisse Eole et Alpiq sont très contents des résultats de cette étude, c'est bien moins d'oiseaux que ce qu'ils pensaient... C'est comme les riverains des éoliennes et les zones naturelles protégées industrialisées: un moindre mal dans le ciel bleu de ces humanistes-écologistes  à deux balles!

Bienvenue chers oiseaux au club des exclus de la planète-terre de la conseillère nationale verte et Cie, dont les priorités sont aussi renouvelables que les convictions.

Il faut dire que nous ne jouons pas dans la cour des petits, le chiffre d'affaire mondial de l'industrie éolienne est de plus de 50 milliards d'euros... soit 1590 euros par seconde. Autant dire que même roitelet, les oiseaux n'ont plus les moyens de se cacher pour mourir.

1 commentaire:

  1. Selon la station ornith espagnole, ce serait 1000 animaux par annee et par machine...alors? Ayant parcouru le rpoticole de la dite etude, les oiseaux morts ont ete collectes chaque matin pendant 3 mois....du coup on a aucune idee du nombre de victimes "nettoyees" par les predateurs noctures, ni aucune photographie de ce qu'il se passe le reste de l'annee....

    Mademoiselle Chevalley peut bien faire son enième caca nerveux, entre les etudes espagnoles et suisses, il y a un abime. De 21 à 1000, ça milite carrement en faveur d'un travail à reprendre dedpuis le debut.....

    https://ventdefolie.files.wordpress.com/2013/01/chaque-eolienne-tue-1000-animaux-par-annee-analyse-1.pdf

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