samedi 28 janvier 2017

Un monde libre selon Eole

Les trois règles de l'industrie éolienne: Les oiseaux on s'en fiche,  les opposants on les arrête et les riverains on les met sous surveillance.


En plus de leur impact sanitaire, environnemental ou économique, Les éoliennes mettent nos droits en danger et sont privatrices de liberté. L'actualité n'en finit pas de nous le prouver.

Les éoliennes et leur environnement:

L'impact sur l'avifaune, selon Suisse Eole, maître à penser de la Confédération en matière d'éoliennes, est moindre. Il faut dire que chez Suisse Eole on compte, mais on ne pense pas. Certains pourraient les aider à le faire mais sept ans de lutte contre les éoliennes m'ont ôté pas mal d'illusions de ce côté-là. 

Le Temps a publié un excellent article de Monsieur Raphaël Arlettaz, professeur à l'Université de Berne, le moins que l'on puisse dire est qu'il ne partage pas l'avis de Suisse Eole ,  à lire en lien après l'extrait de sa conclusion ici:
Nos élus verts sont très engagés dans la promotion des énergies renouvelables, mais il ne faudrait pas pour autant qu’ils délaissent la protection du paysage, de la nature et de la faune. Qui s’en soucierait sinon? Lire l'entier ici

Les éoliennes et le pouvoir:

L'impact sur nos droits est une triste réalité déjà constatée dans des pays comme le Mexique ou l'Afrique où l'opposition aux éoliennes  est atrocement réprimée. En France un fait divers en dit long sur la détermination du gouvernement à imposer ces machines contre la volonté populaire. Voici une région qui se bat contre la construction d'un transformateur et la multiplication des éoliennes. L'article résume bien la situation, à lire ici
Après la manifestation dont il est question dans cet article, voici ce qui s'est passé selon la revue de presse du 24 janvier.

"Info concernant un jeune arrêté en fin de manif A la fin de la manifestation antiéolienne de Rodez (samedi dernier) le manifestant que la police a emmené en garde à vue samedi soir vers 19h : - est maintenant relâché : - a passé la nuit en garde à vue : là on l'a réveillé plusieurs fois en le sommant de donner son adn sinon il serait suspecté d'être un violeur: isolé, confronté à cette cette menace grave proférée par plusieurs policiers, il a fini par accepter de donner son adn : cet ami figurera désormais dans le fichier adn comme s'il était un criminel, ( fichier dénoncé comme étant une atteinte à la démocratie par les associations pour les droits de l'homme). - les charges retenues contre ce manifestant sont d'avoir jeté des feuilles et d'avoir sur lui son petit couteau, celui qu'il utilise à table, comme tout bon rural qui sait se couper sa tartine de roquefort. - son procès est prévu en mai 2017. Le Collectif TNE Occitanie Environnement réitère son soutien à toutes les associations locales qui par les moyens légaux tentent de faire entendre raison aux pouvoirs publics contre des choix davantage dictés par des intérêts privés -financiers et industriels - que par l'intérêt général. Il s'inquiète d'éventuelles poursuites contre un des manifestants. Il dénonce toute tentative de jouer sur les peurs pour discréditer notre opposition résolue à l'éolien industriel et créer encore de la division entre les citoyens."
                                                                                                                                                                   

Les éoliennes et la liberté individuelle:

L'impact sur notre liberté dans notre environnement direct, c'est à Saint-Brais qu'il se révèle aujourd'hui. Les deux éoliennes sont implantées à deux pas des habitations, sur un pâturage qui comptait beaucoup pour la qualité de vie du village, à proximité d'une chapelle en plein air pour le recueillement, avec vue dégagée sur les Alpes, accessible à tous. La commune l'a cédé à l'industrie du vent. Sept ans de vie avec ces deux machines sont déjà racontées sur ce blog. Le dernier épisode nous le devons à leur propriétaire, la société ADEV, une société qui depuis longtemps a choisi l'hostilité face aux opposants du village et dont le parc est loin de faire l'unanimité en Suisse. Un feu intentionnel a endommagé leur site il y a quelques mois. Bien entendu ADEV s'est empressée de suspecter les opposants actifs du village, dont je suis. Il faut dire qu'elle nous a toujours pris pour des cons alors elle aimerait bien nous mettre cela sur le dos. En France on m'a raconté que des promoteurs avaient vandalisé eux-mêmes leurs éoliennes pour jeter le discrédit sur les opposants! C'est dire jusqu'où ce business peut les entraîner. Si les impacts sur les riverains ne  touchent guère cette société,  les impacts sur ses machines par contre la font réagir au quart de tour. Elle vient de montrer ce visage que nous guettions depuis le début, celui de l'entreprise qui ne recule devant rien pour protéger ses intérêts. Y compris mettre sous surveillance vidéo une ancienne zone naturelle qui avec cette décision rejoint définitivement les zones industrielles urbaines. La colonisation est acquise. Les riverains peuvent crever de leurs nuisances, mais les machines peuvent compter sur leurs patrons pour trouver les moyens de les protéger. Beurk. Et on nous parle d'avenir vert, propre, écolo, quelle blague! Le business s'impose partout et écrase tout jusqu'à l'essentiel.



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