Lors d'un séjour dans les Pouilles en Italie, j'ai pu constater les conséquences de la politique énergétique en marche en Europe: La mouvance verte récupérée par tout ce que la planète compte de filous, d'arrivistes et de requins y a fait des ravages. L'intérêt général décrété pour la production d'énergie verte déchire les entrailles des terres ancestrales, brasse outrageusement l'air au-dessus des oliveraies à coup de pales subventionnées qui alimentent les caisses de la mafia. (lire la dernière phrase de l'article)
Beaucoup de jeunes gens vivent encore sous le toit de leurs parents jusqu'à un âge avancé parce qu'ils ne trouvent pas d'emploi, ou que des petits boulots à peine rémunérés. Leurs pères, si ils ont pu y obtenir le sésame d'un emploi, travaillent "à la Fiat", comme ils disent là-bas: ils partent à l'aube et rentrent tard pour moins de deux mille euros par mois. Seul salaire fixe du ménage. Les femmes ne travaillent pas faute de possibilités.
L'industrie éolienne ne semble toucher personne dans le coin, les emplois qu'elle génère ne font pas partie des discussions en tous les cas. Les gens des villages où nous séjournions sont davantage préoccupés par les diverses pressions des mafias, l'entretien de leurs oliveraies (souvent les jeunes s'en sont détournés, le père seul tire en avant ce qu'il reste de cette activité autrefois pilier de l'économie régionale. Quid de leur avenir...
Les centaines de mâts des éoliennes ont supplanté le romantisme des oliveraies et comme prévu, ce n'est que le début d'une longue agonie des paysages et d'une région. Les producteurs d'énergie se bousculent sur ces terres offertes...
La Suisse vient de s'engager sur la même voie. Avec la bénédiction des citoyens, des verts et des associations de protection de la nature. Les jeunes en tête.
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