On voit sur
cette image incroyable de Guillermos Arias, l'absurdité dramatique de la
politique qui nous gouverne. D'un côté on fabrique des livres d'images pour les
riches pour les inciter à sauver leur planète, de l'autre on leur demande
d'abandonner des millions d'êtres humains chassés sur les routes de tous
les dangers, comme si ils ne faisaient pas partie de cette planète. Au passage,
les uns se graissent la patte en vidant les poches des autres. ("Entre
2000 et 2016, les migrants ont dépensé 15 milliards d’euros pour passer. Dans
le même temps, l’Europe a dépensé 13 milliards d’euros pour les empêcher de
passer. Un gâchis énorme, des politiques absurdes qui profitent aux démagogues,
des budgets et des énergies qui pourraient favoriser l’intégration au profit de
tous" (entretien Daniel Mermet, Claire Rodier et Catherine Withol
de Wenden) Regardez bien le paysage qui entoure cette scène. Comment
croyez-vous que ces machines sont arrivées là? En enrichissant les autochtones?
Ont-elles l'air de favoriser un tourisme vert (grand argument du parc du
Mont-Crosin) ? Dans la région de Oaxaca, elles sont arrivées comme ailleurs,
avec du fric. Un tout petit peu pour les habitants dépossédés de leur région
magnifique (j'y étais avant cette colonisation, c'était incroyable de beauté)
et beaucoup beaucoup d'argent pour des sociétés étrangères qui ont encaissé les
subventions (argent public local) et qui vendent chez nous leur image verte,
grâce à ça!
Une politique
énergétique débridée, des subventions lâchées dans la nature, une population
nourrie avec des mots et des images forts, que des philosophes inspirés
soufflent à l'industrie et aux politiques pour faire avaler la pilule en rose
(quand j ai demandé à mon neveu docteur en philosophie, quel boulot il
pouvait trouver, il m'a dit qu'entre autre, des grosses sociétés
engageaient des philosophes pour les aider à vendre l'invendable). Les
enfants sous les éoliennes, le ciel bleu au-dessus, et le discours même de la
transition énergétique ne sont que le fruit d'une réflexion payée pour nous
berner.
Pendant ce temps
un drôle de monde tourne. Alors que l'on nous convainc d'accepter de
sacrifier notre environnement pour remplir des poches déjà bien pleines,
soi-disant pour sauver la planète, des millions d'enfants, de femmes et
d'hommes fuient la précarité, la guerre, les conséquences dramatiques de
politiques menées chez eux, contre eux, au péril de leur vie.
Quand on sait
que rien qu'en France, ce sont 121milliards d’euros public en faveur de l’éolien
et du photovoltaïque pour 5% de la production électrique nationale qui
ont été dépensé entre 2000 et 2010, on imagine sans peine les milliards encaissés
en Amérique latine par des investisseurs verts! Et aujourd'hui ce
sont les citoyens ruinés, dépossédés, qui se retrouvent face aux fusils de
l'armée américaine à la frontière, prête à tirer dans le tas pour les empêcher de passer!
Tout le monde le
sait, mais on fait semblant d'y croire. Un beau monde vert dessiné pour les
pays riches, et le chaos pour les autres. Même la gauche y participe. Pourtant
elle doit bien savoir que "l’histoire de l’énergie n’est pas faite de
transitions, mais d’additions successives de nouvelles sourcesd’énergie
primaire, dictées par les logiques de pouvoir, les choix politiques,
militaires et idéologiques." Le Brésil et les USA risquent bien de
démontrer rapidement cette réalité.
La planète ce
n'est pas une société à 2000watts et des gens qui crèvent autour.
P.S. On commence enfin à parler de la réalité même sur la rts! Ecouter le 2ème sujet de "tout un monde" du lundi 12.11.2018
Une nouvelle étude aux Etats-Unis! Le bruit des éoliennes est un désastre pour la santé. Traduction des Vues Imprenables.
RépondreSupprimerhttps://augustinmassin.blogspot.com/2018/11/etats-unis-bourne-massachusetts-le.html
Un désastre aussi pour les oiseaux ! Les éoliennes bouleversent les écosystemes.
https://reinformation.tv/eoliennes-oiseaux-predateurs-ecosystemes-
lenoir-89862-2/
Et pour tous ceux qui en doute encore, je partage!
http://partage-le.com/2018/10/le-mensonge-du-progres-par-nicolas-casaux/