Sig, le scandale.

Janvier 2016:
Duo de cols blancs jugé pour corruption aux SIG, à lire ici

Madame Chevalley accuse, Maître Fabienne Chapuis-Hini, répond:
Publié dans le Courrier du 10.12.2014:


Réponse à Isabelle Chevalley suite à article paru dans Le Courrier du 22 novembre 2014
 sur le fondement des articles 28g et s du code civil

Honte à vous Madame, qui n’hésitez pas, sans le moindre commencement de preuve, à jeter suspicion et discrédit sur notre petite association citoyenne qui tente avec peu de moyens et beaucoup de sacrifices, de lutter contre l’absurde et inutile transformation du Jura en parc industriel électrique.

 Le soupçon lancé appelle une preuve négative bien sûr impossible à rapporter ; vos procédés rappellent des méthodes et des temps que nous voudrions oublier et voir ne pas revenir.

Et contrairement à ce que vous croyez, ce n’est pas le mode dubitatif utilisé  qui vous absout de toute responsabilité de calomnie et de diffamation ; mais rassurez-vous, loin de nous l’idée de vous poursuivre ; nous avons beaucoup mieux à faire et pas de temps à perdre.

Quant à nos « multiples recours » dont vous faites état, vous semblez connaître aussi bien notre système judiciaire que celui de notre production d’énergie ; pour votre information personnelle, la première partie de la procédure est gratuite en Suisse devant les juridictions de première instance ; donc pour l’instant, cela ne nous a rien coûté, sauf notre travail bénévole.

 Pour ce qui est de la transparence, c’est toujours ceux qui devraient se taire qui donnent des leçons de principe , alors qu’ils sont incapables de se les appliquer à eux-mêmes  ; la remise de vos contrats à une journaliste, sans publication néanmoins, n’est qu’un simulacre de transparence qui ne trompe personne ; puisque vous êtes pour la transparence, nous attendons que vous publiiez le ou les contrats qui vous lient aux SIG sur votre site internet personnel ; c’est ce que nous nous empresserions de faire avec nos comptes et nos statuts si nous avions les moyens d’avoir notre propre site internet, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour l’instant.

Enfin, pour ce qui est du financement, bien que l’opacité règne en maître, Suisse Eole que vous présidez, est financée en partie par le nucléaire puisque 80% est assumé par la Confédération et 20% par les compagnies électriques dont certaines exploitent nos centrales.

C’est donc vous qui êtes financée par le nucléaire.

Nous attendons là aussi que vous appliquiez vos grands principes de transparence en publiant les comptes de Suisse Eole sur son site, ainsi que l’origine de son financement, ce qui devrait en plus être une obligation puisque ce lobby semi-étatique, dont plusieurs membres du comité ont un intérêt personnel à l’implantation d’éoliennes en Suisse, sans que personne n’y voie un conflit d’intérêt, est financé par des deniers publics, ce qui n’est pas notre cas. Nous vivons en effet de notre bénévolat et des cotisations et dons de nos membres.

En conclusion, Madame, vos procédés sont méprisables et croyez que nous saurons nous en souvenir pour l’avenir.



Association Les Travers du Vent
Pour la sauvegarde des sites et hauts plateaux du Val de Travers

Fabienne Chapuis Hini
Présidente

Nouvelle arrestation dans l'affaire des SIG,  le 13 novembre 2014

SIG: Rapport de la cour des comptes, juin 2014


Le Matin Dimanche; 13. avril 2014

Investissements risqués dans une société hydraulique

Aux SIG, 180 millions sont partis en fumée
L’affaire pourrait être l’une des plus drôles de ces dernières années, si elle n’allait pas coûter très cher aux clients des Services industriels de Genève (SIG) et aux contribuables genevois, qui sont souvent les mêmes. En décembre 2011, les SIG prennent une participation minoritaire de 15,05% dans une société de production d’électricité hydraulique sise à Laufenbourg (AG), Energiedienst Holding (EDH), qui détient plusieurs barrages dans le Haut-Valais et sur le Rhin. En 2011, le propriétaire d’EDH, le géant allemand EnBW (Energie Baden-Würtemberg AG, 20 milliards de francs de chiffre d’affaires en 2012) met en vente une part minoritaire de sa filiale helvétique. L’action de la société suisse vaut alors entre 50 et 60 francs (voir l’infographie), mais le flop est total. Personne n’en veut. Le groupe EnBW, déficitaire et surendetté, se désespère. Subitement, les SIG lèvent le doigt et achètent ces 15% maudits. Plus étonnant encore: alors que les Services industriels genevois auraient pu négocier un prix à la baisse, ils offrent 66 francs l’action, alors que celle-ci oscillait, sur la Bourse suisse, entre 50 et 60 francs. Pourquoi cette surenchère? Qui a pris cette décision, dont le risque était prévisible au vu de l’effondrement du prix de l’énergie électrique? Mystère.
L’action s’effondre de moitié
Mais le désastre ne s’arrête pas là. Des 330 millions de francs investis dans Energiedienst Holding (qui produit 15% de l’énergie consommée en Suisse), voilà que la participation boursière des SIG dans EDH s’effondre à quelque 150 millions de francs. L’action nominative chute en effet, en 2012, de 60 francs à 27.50 francs, avant de «remonter» à ce jour à 31.50 francs, soit une perte boursière de 53%. Résultat des courses: les SIG ont, à ce jour, perdu 180 millions de francs sur le papier. Le prochain rapport annuel 2013 rendra-t-il compte de ce correctif de valeur, qu’il avait déjà «caché» en 2012? Suspens.
La gravité du cas est telle qu’elle occupe actuellement la Cour des comptes. Selon des informations exclusives du «Matin Dimanche», cette dernière enquête en effet sur les cadres qui ont pris cette décision des plus risquée. Après six mois d’enquête, elle devrait rendre son «verdict» avant fin juin. De son côté, et toujours selon nos informations, le nouveau magistrat du Département des finances, Serge Dal Busco, s’est également saisi de l’affaire cette semaine. Après une gestion vacillante de leurs investissements dans le secteur de l’énergie éolienne, après une dépense de 2 millions de francs pour une application mobile (voir notre édition du 6 avril 2014), le dossier EDH est définitivement celui de trop.
Un secteur électrique sinistré
Comment cette régie publique a-t-elle pu, en 2011, investir 330 millions de francs, alors même que le marché de l’électricité, en voie de libéralisation et en surcapacité, s’effondrait déjà? Même la presse allemande, dont la Wirtschatftswoche, s’en amuse aujourd’hui, titrant: «La Suisse subventionne la sortie du nucléaire des producteurs électeurs allemands. » L’exemple de la société EDH est, en ce sens, emblématique: sa maison mère, EnBW, a affiché en 2013 une chute de son bénéfice de 65% et vend, comme toutes ses concurrentes, tous azimuts ses participations, à n’importe quel prix.
A la direction des Services industriels de Genève, on reste serein: «L’approvisionnement des Genevois en énergie est notre priorité. Pas les profits boursiers. » Seul le nouveau vice-président des SIG, René Longet, est sorti du bois, en février dernier, dans 20 Minutes: «L’énergie électrique est, aujourd’hui, un secteur sinistré, à cause de la concurrence internationale et de la non-répercussion des coûts réels du nucléaire. On doit revoir intégralement notre politique d’investissements. » Pour ne prendre en exemple que le cours du titre suisse Alpiq, en trois ans, sa valeur a été divisée par cinq.

Tribune de Genève; 12. avril 2014
 Un groupe turc convoite les éoliennes des SIG
Visés par une dénonciation pénale, les SIG reçoivent de Turquie une proposition de rachat partiel de leur filiale éolienne Ennova
Un groupe turc est prêt à racheter une partie du capital d’Ennova, la filiale éolienne des SIG qui a fait couler tant d’encre ces derniers mois. «Je confirme que nous avons été informés de cette offre, sans toutefois en connaître encore tous les détails, déclare Isabelle Dupont Zamperini, confirmant une information diffusée hier par la RTS. Nous sommes prêts à étudier cette proposition et à rencontrer ces investisseurs. »
Selon la RTS, l’offre émane d’un homme d’affaires d’Istanbul, Naci Topçuoglu, propriétaire d’un groupe de restauration rapide nommé IFB Gida et détenteur d’un tiers de la holding Gülsan qui déploie ses activités dans le secteur énergétique, entre autres. Cet investisseur serait prêt à racheter pour 11,5   millions de francs 29% du capital d’Ennova. Cette dernière est pour l’heure possédée à 20% par les SIG qui sont en négociation avec les autres actionnaires, après avoir tenté en vain un divorce l’hiver dernier. L’offre turque porterait également sur des prêts annuels à Ennova, afin de garantir 29% de ses besoins annuels de fonctionnement, évalués à 4   millions de francs. Comme le note la RTS, l’offre reconnaît implicitement à Ennova une valeur de près de 40   millions de francs. Un audit, commandité par les SIG à la firme Ernst & Young, jaugeait cette même valeur à 2,5   millions seulement.
Par ailleurs, selonLe Courrierd’hier, les SIG sont visés par une dénonciation pénale transmise au Parquet genevois par une association pour la préservation du Val-de-Travers (NE). La démarche vise également la filiale éolienne des SIG, Ennova, et le copropriétaire de cette dernière, la firme tessinoise REnInvest. La dénonciation accuse les dirigeants de ces sociétés de gestion déloyale, «avec élément aggravant du fait qu’il s’agit de deniers publics», a déclaré au Courrier la présidente de l’association, l’avocate Fabienne Chapuis-Hini. Celle-ci dit se baser sur le contenu des audits confidentiels commandés dans ce dossier à la fois par les SIG et l’Etat de Genève tels qu’ils ont été révélés par laTribune de Genève le 26  octobre dernier.


Les Services industriels de Genève (SIG) ont versé 850'000 francs supplémentaires au spécialiste de l'éolien Ennova dans le cadre de l'accord conclu en novembre, a appris la RTS mercredi. Les Services industriels de Genève (SIG) ont versé 850'000 francs supplémentaires au spécialiste de l'éolien Ennova dans le cadre de l'accord conclu en novembre, a appris la RTS 
 mercredi.
RTS – 11 12 2013
Les Services industriels de Genève (SIG) ont encore injecté 850'000 francs dans la société Ennova, un montant qui représente la dernière tranche des 33 millions de prêts sans intérêt consentis à la société tessinoise depuis plus de deux ans. Ce versement est d'autant plus surprenant que les SIG n'ont aucune assurance de voir le divorce devenir effectif au 31 décembre, malgré l'accord conclu entre les deux parties.
Dépendance d'Ennova
Le président d'Ennova, Claudio Zanini, assure qu'il va honorer ses engagements. Mais plusieurs sources sont sceptiques, puisque les différents audits menés par les SIG ont montré qu'Ennova était dépendante de l'ex-régie genevoise. Ces mêmes sources affirment que les 850'000 francs supplémentaires permettront à la société tessinoise de continuer à payer ses employés.
Si Ennova ne trouve pas les millions nécessaires pour honorer l'accord conclu, c'est le partenariat qui prévalait avant la séparation, jugé très défavorable pour les SIG, qui reprendrait ses droits.
Audio :


Dernières nouvelles du feuilleton: " Mais où sont passé les millions des SIG envolés avec le vent?
http://leseoliennes.lapresse-etnous.overblog.com/
http://www.juracretes.ch/default.asp/3-3-6834-883-15-6-1/
http://www.lesobservateurs.ch/2013/10/06/chevalley/
http://www.juracretes.ch/default.asp/3-3-6832-883-15-6-1/ 
http://www.ge.ch/grandconseil/data/texte/Q03726A.pdf


Le passé rattrape Ennova:

L’Electricité tessinoise victime de ses investissements:
Pour comprendre l’origine de cette affaire, il faut remonter au conflit qui a gangrené, entre
2006 et 2009, l’entreprise tessinoise d’électricité, AET (Azienda elettrica ticinese). En 2008, la Commission de contrôle du mandat public de l’AET a traité le rapport commandé par l’AET à KPMG. Objectif: vérifier si les choix stratégiques des anciens dirigeants de l’AET, dont le directeur Paolo Rossi (actuellement président de REnInvest) et le président Mauro dell’Ambroggio aujourd’hui secrétaire d’Etat à l’éducation et à la recherche), respectaient le mandat public qui lui était assigné; et estimer les risques auxquels cette dernière s’exposait dans ses activités à l’étranger.
Le rapport a révélé notamment que plusieurs activités d’investissement à l’étranger sortaient clairement du cadre de mandat public de l’AET Le lien entre REnInvest/PurEnergy, REI SPC et l’AET est particulièrement importants puisque cette dernière possédait 35% du capital-action de
REI SPC. Malgré sa volonté, suite au rapport KPMG, de se retirer de cette société, l’AET en est
toujours actionnaire à hauteur de 20 millions de francs (20% du capital-action). «Il y avait
deux solutions: soit l’AET trouvait de nouveaux investisseurs à qui vendre ses participations, ce qui n’a pas été le cas, soit REI SPC vendait des éoliennes, remboursant ainsi à chaque investisseur une partie ou l’entier de sa participation. La vente des éoliennes à la ville de Zurich permettra ainsi à l’AET de récupérer environ 5 millions de francs», note Werner Carobbio. Ce mercredi, à la présentation de ses comptes 2009, l’AET a redit sa ferme intention de sortir du fonds REI SPC.
Lorsque le rapport KPMG a été commandé, Paolo Rossi a quitté l’AET. Le chef de la Lega,
Giuliano Bignasca, porte alors plainte contre lui, l’accusant d’avoir mené des opérations illégales avec l’argent de l’AET. En 2009, le procureur général conclut à un non-lieu. «Pénalement, il n’y avait probablement rien, mais politiquement, il y avait beaucoup à discuter», note Werner Carobbio, pour qui Paolo Rossi a clairement contribué à développer une série d’opérations peu transparentes. «Le Grand Conseil tessinois a fini par reconnaître qu’il y avait des problèmes, mais il a préféré tourner la page, des mesures ayant été prises au sein de l’AET pour éviter que ce genre de situations ne se reproduisent à l’avenir.»

Et si le rapport KPMG reste une affaire interne au Tessin, certaines des sociétés anonymes issues notamment de l’AET et dont les activités dépassent les frontières tessinoises manquent bel et bien de transparence. Le mot de la fin revient à Werner Carobbio: «J’ai le sentiment que les structures qui ont
été mises sur pied sont si compliquées qu’ils n’en ont euxmêmes
pas le contrôle.» CGM

ici on peut lire le méli mélo de vente, d'achat, de création de sociétés... Le moins que l'on puisse dire est que REinvest  brasse du vent! Pour les curieux:

https://www.shab.ch/shabforms/COMMON/search/searchresult.jsf

Ph. Verburgh, directeur aux SIG a quitté le conseil d'administration de Ennova le 2 septembre 2013, c'est tout récent.

https://www.shab.ch/shabforms/COMMON/search/searchresultDetail.jsf

RC Neuchâtel

http://hrc.ne.ch/hrcintapp/externalCompanyReport.action?companyOfrcId13=CH-036-3050864-3&ofrcLanguage=2


- Ennova contre attaque:

ici: http://www.rts.ch/info/regions/geneve/5219649-la-societe-ennova-fachee-par-les-declarations-des-sig.html 

Et ici: Grande sérénité malgré la polémique des SIG
L’Agefi, 17.09.2013
ENNOVA. La direction affirme que la concrétisation des projets est proche
Olivier pellegrinelli
Une question de temps. C’est le message que Claudio Zanini, président d’Ennova, a voulu faire passer au lendemain de la démission d’André Hurter, directeur général des Services Genevois Industriels (SIG). «L’industrie éolienne en Suisse arrive enfin à maturité et tout le travail que nous avons effectué depuis 2006 va bientôt se concrétiser» assure-t-il. La société est impliquée actuellement dans 44 projets éoliens en Suisse, dont le niveau d’avancement de 18 d’entre eux est qualifié de très avancé. «Quatre de nos projets vont être tout prochainement soumis au plan d’affectation finale auprès des cantons, ce qui nous permettra de débuter les travaux en 2016», explique Claudio Zanini. Les 18 projets leaders représentent une capacité de production totale de 406 MW, les 26 autres 450 MW. Le coût du MW est estimé à 2.5 million de francs suisses, soit une valeur d’investissement totale de 1.8 milliards de francs.
Plus grand acteur privé du secteur en Suisse, Ennova a joué, selon son lui, un rôle de pionnier dans le développement des procédures administratives qui n’existaient pas. Quand la société a commencé son activité, les communes n’étaient pas prêtes à recevoir les plans et les demandes correspondantes. Membre actif au sein de SuisseEole, l’association pour la promotion de l’éolien en Suisse, représenté dans les groupes de travail sur les lois spécifiques, Ennova a également beaucoup collaboré avec le département de l’énergie. La société a beaucoup travaillé pour sensibiliser et informer les populations locales. Son président est confiant que le refus populaire essuyé à Daillens est un cas isolé, tant d’autres projets sont reçus par les communes avec enthousiasme. Comme toute naissance d’une industrie, la concrétisation des efforts demande du temps, ce que réclame Ennova.
«Nous avons aujourd’hui 25 personnes très compétentes qui font avancer les projets, détaille le président, dont une majorité d’ingénieurs ETA et EPFL.»
La démission du directeur des SIG n’impacte pour le moment en rien le fonctionnement de la société. Son actionnariat privé (80% du total) est réparti entre des professionnels suisses pour la plupart impliqués au quotidien dans le développement des projets. Selon Claudio Zanini, d’autres sociétés électriques suisses ont effectués récemment des due diligence pour investir dans des projets développés par Ennova. Certaines seraient même en négociation avancée. L’intérêt est là car les acteurs suisses de l’éolien ont pu prouver ces dernières années que le potentiel existait. Avant 2009, le potentiel éolien suisse était considérablement sous-estimé.n
«Une très grande surprise»
Ennova est un acteur majeur de l’industrie éolienne en Suisse. Son président et actionnaire, Claudio Zanini, a été actif dans le secteur depuis 2006, quand l’éolien était encore largement ignoré des sociétés électriques suisses. Il détaille le contexte de la collaboration avec les Services Industriels Genevois (SIG) et l’utilisation des 46 millions de francs qui ont précipités la chute du directeur général André Hurter.
A quand remonte la collaboration d’Ennova avec les SIG?
Les SIG sont rentrés en partnership 2009 et comme actionnaires en 2011 achetant 20% du capital pour 13 millions de francs suisses.
Comment les autres 33 millions de francs ont-ils été investis?
Environ 3 millions de francs ont été versés à Ennova pour tout le travail de développement accompli entre 2006 et 2009, avant l’arrivée des SIG au capital. Les 30 millions de francs restant ont été et sont toujours investis sur une base annuelle dans les études de faisabilité, les démarches participatives avec les populations et toutes les autres étapes des projets et différents étude spécifique sur plusieurs projets. Le montant et l’utilisation des fonds sont réévalués chaque année avec les représentants des SIG au sein du conseil d’administration.
Quelles sont les conséquences de la démission d’André Hurter pour votre société?
Il faut tout d’abord dire que cette démission a été une grande surprise pour nous. De notre point de vue, il s’agit avant tout d’une affaire interne aux SIG. Il est clair que le battage médiatique fait depuis jeudi dernier a un impact négatif pour nous, mais nous avons reçu beaucoup de témoignages de confiance de la part de nos partenaires locaux. C’est pour nous le plus important afin de continuer notre travail sereinement et concrétiser prochainement nos projets les plus avancés.
- Les réactions des élus face au scandale: On trouvera d'autres investisseurs...


http://www.rts.ch/video/info/journal-12h45/5213047-ge-apres-la-demission-du-directeur-general-des-sig-des-projets-eoliens-sont-remis-en-question.html

- Le blog de Pierre Weiss, à lire ici: http://pierreweiss.blog.tdg.ch/archive/2013/09/12/sig-le-megalomane-et-le-gourou-246951.html

- Suivre le commentaire de Vent-de-folie sous ce post! Et son blog ici: http://ventdefolie.wordpress.com/2013/08/26/1032/

- Le scandale ici:
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/direction-generale-services-industriels-geneve-demissionne/story/10552575?edit=nn 
 


- Analyse du fiasco éolien des SIG dans le Jura

Emission Forum – 13 09 2013

Un séisme a ébranlé ce jeudi matin les services industriels de Genève, avec la démission du directeur général André Hurter remis au conseil d'administration qui l'a acceptée. Ce dernier a ouvert en même temps une enquête administrative contre le directeur financier et un ancien directeur de la régie autonome. André Hurter dirigeait le SIG depuis 6 ans.

Son départ fait suite à plusieurs audits mettant en cause la gestion des projets de développements éoliens en Suisse avec la société neuchâteloise Ennova. Alors que quelque 46 millions de francs ont été investis de manière aventureuse, on parle de fuite en avant.$

L'analyse de Thibaut Schaller, avec les interviews d'Alain Peyrot, président du conseil d'administration des Services industriels de Genève (SIG) et d'Isabelle Chevalley, conseillère nationale (Vert'libéraux/VD).

Pour écouter cette séquence de l’émission :
http://www.rts.ch/audio/la-1ere/programmes/forum/5185832-analyse-du-fiasco-eolien-des-sig-dans-le-jura-12-09-2013.html?f=player/popup#/la-1ere/programmes/forum/5185832-analyse-du-fiasco-eolien-des-sig-dans-le-jura-12-09-2013.html



- Manque de discernement? Incapacité de se remettre en question? Les déclarations d'Isabelle Chevalley après l'annonce de la débâcle des SIG est incroyable  de naïveté, d'arrogance et de mauvaise foi. Une attitude que l'on peut  constater  chez les enfants pris en faute. Venant d'une conseillère nationale, il y a lieu de s'inquiéter pour les finances de l'Etat, entre autre.

Le Temps - Démission à la tête des SIG 14:50
«Le problème n’est pas financier, mais politique»

Démission à la tête des SIG: «Le problème n’est pas financier, mais politique», selon Isabelle Chevalley Présidente de Suisse Eole et conseillère nationale vaudoise vert’libérale, Isabelle Chevalley s’étonne de la démission d’André Hurter, directeur général des Services industriels genevois (SIG)

– Les SIG ont-ils fait des investissements malheureux dans l’éolien?

– C’est n’importe quoi. Il ne s’agit pas d’investissements malheureux puisque les parcs éoliens sont fortement soutenus par le système de subventions fédérales, dit RPC. Le dossier de l’éolien est devenu un prétexte pour exiger la démission d’André Hurter.

– Le développement de l’éolien pose tout de même de gros problèmes en Suisse romande…

– Bien sûr. Mais ce n’est pas lié à la rentabilité financière finale des parcs. Le problème est politique. Tous les projets sont bloqués par les autorités cantonales et communales qui demandent constamment des études d’impact complémentaires et font traîner, comme dans le canton de Vaud, l’approbation des plans directeurs.

– Il ne s’agit donc pas d’une question de mauvaise gestion au sein des SIG?

– Non. Le problème est général et politique. Il n’est ni genevois, ou économique et financier. Les SIG n’ont pas perdu d’argent puisque, bien qu’ils soient plus fortement engagés que d’autres sociétés électriques romandes dans l’éolien, ils ont octroyés des prêts. Il suffisait de faire preuve d’un peu de patience pour être intégralement remboursé dès la mise en service des éoliennes.

– André Hurter n’aurait-il donc commis aucune erreur d’appréciation de la faisabilité de ces parcs?

– Si erreur il y a eu, elle ne concerne que la mauvaise communication. Il faut savoir qu’avec de tels blocages politiques pour délivrer des autorisations de construire, il est impossible de présenter un plan de développement commercial qui tient la route à court terme.

– L’éolien est-il condamné à être un mauvais investissement en Suisse?

– Je constate, effectivement, qu’aucune société privée ne s’est lancée dans ce genre d’affaires. Tant que les pouvoirs publics bloqueront les projets et obligeront les investisseurs à dépenser des millions de francs en études durant de nombreuses années sans voir la perspective du premier kilowattheure produit, les promoteurs privés ne viendront pas. Seules les sociétés électriques dont les actionnaires sont les cantons ou les communes peuvent se le permettre.

– La démission d’André Hurter aura-t-elle pour conséquence de freiner le développement de l’éolien en Suisse romande?

– Je le crains. Cela va compliquer la tâche de SuissEole si le doute s’installe dans les esprits concernant une technologie pourtant parfaitement rentable et éprouvée.

Commentaires trouvé sur le net:
COMMENTAIRES DES DISSIDENTS DE GENEVE (DDG)

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Il y a donc des dangers à suivre la mode, surtout celle des
Verts-nuisants !

Ah !  Ces éoliennes propitiatoires qui allaient nous sauver de l'enfer de l'énergie atomique, voici
qu'elle nous précipitent dans l'abîme. 46 millions de francs jetés à l'égout par une direction des services industriels
incapable et un conseil d'administration qui ne l'est pas moins !

Mais que faisaient au juste nos chevaliers blancs,
les Stauffer et les Pagani ? Le premier se contentait de dénoncer - à juste titre - le salaire exorbitant du directeur
socialiste des SIG, le second forçait la porte des salons feutrés des SIG d'où on l'avait exclu... pour abus de la
liberté de poser des questions...probablement.

Nos redresseurs de torts patentés eussent été mieux inspirés en
fouinant dans les ...contes et bilan de la société Ennova qui, en toute logique, ne produisait que du vent imaginaire
pour propulser des éoliennes fictives. Nos deux élus siègeaient tous les deux comme les autres dans le conseil
d'administration des SIG et n'ont pas vu passer le puck: leur responsabilité est donc engagée au même titre que celle
des autres administrateurs.

Le dépôt d'une plainte pénale contre X s'impose pour sauvegarder les intérêts des abonnés
genevois à l'électricité et au gaz alors que des augmentations de tarif s'annoncent !  A moins que la confiance des
abonnés au gaz et à l'électricité ne soit à ce point ébranlée qu'ils ne songent à installer des groupes électrogènes
sur leur balcon ou dans leur jardin. Pour ne plus dépendre jamais d'une société qui ne vend pas que des fluides mais
surtout des rêves, des chimères vertes et des mirages ¨!

La démission du directeur ne suffit pas. Les administrateurs,
eux aussi, sont bel et bien co-responsables de ce fiasco sans précédent à Genève.

On peut toutefois se demander
pourquoi ce scandale de première grandeur survient en pleine campagne électorale.

Si des administrateurs des SIG
avaient attendu ce moment psychologique pour pratiquer de l'agit'prop', ce serait de parfaits salauds. On ne saurait
pourtant exclure cette hypothèse.

L'expérience a montré que les coups bas, les coups fourrés et les coups de Jarnac se
multiplient au moment où la population est appelée à renouveler ses autorités.

En allumant votre lampe de chevet ou
votre cuisinière à gaz, pensez qu'à l'autre bout du fil ou du tuyau, se terre une bande d'incapables asservis à la doxa
verte et qui doivent leur salaire ou leurs jetons de présence à hauteur de 40 % à cette énergie nucléaire qui a fait la
prospérité de la Suisse depuis 50 ans. Sans accident ni catastrophe.

En choisissant votre bulletin de vote, n'oubliez
pas de penser à ceux qui ont trahi leur mission par incapacité ou par négligence et choisissez de meilleures autorités
pour représenter vos intérêts.

En un mot comme en cent: Votez pour ceux des candidats au Grand Conseil ou au Conseil
d'Etat qui sont membres des Dissident(e)s de Genève (DDG).

La société Ennova se sert sur sa page d'accueil Web de la
catastrope de Fukushima pour vendre ses produits et service. C'est qu'elle s'y connaît en la matière: oui, Genève
subit, à sa manière, son micro-Fukushima... politique :-) !

Le peuple genevois vous félicite !

(jaw)



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