Nelson n'est pas mort.

Ce qui m'a toujours fascinée chez Nelson Mandela, c'est sa détermination et sa dignité. Face à lui il me semble que le respect n'a jamais capitulé. Du trou dans lequel on l'a plongé, il a atteint le sommet qu'il visait.

Ces qualités, bien que plus sauvages, je les ai retrouvées autrement chez Yanis Varoufakis, qui n'a jamais baissé les yeux face à ses homologues européens. Sa présence aux côtés de ces dinosaures a fait l'effet d'un projecteur sur le problème de l'Europe: Elle est dirigée par des vieux, aigris, avides, prêts à tout pour se maintenir au pouvoir, y compris à laisser crever ceux qui mettent des bâtons dans les roues de leurs grosses affaires.

Exit le turbulent, brillant mais tellement gênant Varoufakis, les fossiles ont rebaissé le rideau sur leur incompétence et repris notre destin entre leurs vieux doigts crochus. Le monde des nantis respire et avec lui les voleurs de terres, les chacals de la privatisation, les adeptes de Malthus, les grands manitous de la transition énergétique, les faiseurs de réchauffement climatique et autres financiers incompétents, incapables de  repenser notre système.

Espérons que nous n'oublirons pas ce que la crise grecque a mis en évidence:

L'incompétence grave de la Troïka: à visionner en cliquant ici

Le sacrifice d'un peuple: L'histoire vivante de cette tragédie ici

Et n'oublions pas de garder cela en mémoire avant d'avaler les autres couleuvres des gardiens du pognon, comme Varoufakis gardons la tête haute et le regard incisif sur leurs manigances, comme Nelson ne perdons pas de vue notre objectif.

Aujourd'hui nous ne sommes plus "les outsiders" (comme nous désignent des études ridicules relayées par les promoteurs éoliens et leurs copains des milieux politiques qui s'abaissent avec eux à ce genre d'exercices douteux et coûteux: à lire ici

Aujourd'hui la critique vient de l'intérieur, Bill Gate dit très haut ce que nous hurlons depuis des années,  à lire ici

Aujourd'hui les milieux alternatifs en Suisse commencent à comprendre les enjeux réels qui se cachent derrière la transition énergétique. Après le oui scandaleux recommandé par SolidaritéS à ses adhérents pour les projets éoliens neuchâtelois, le journal "Moins!" (juillet 2015) ouvre la marche critique (ENFIN!) contre le wagon ultra libéral accroché à la locomotive du réchauffement climatique, en publiant un interview de José Ardillo, auteur du livre "les illusions renouvelables" publiés aux éditions l'Echappées (2015)

L'Europe engraisse beaucoup de monde pour cacher sa cuisine interne. Mais la rue pousse au pouvoir des hommes et des femmes dont le courage dépasse largement l'intimidation voulue par les dirigeants actuels. Si la violence explose il ne faudra pas se tromper de coupables.

P.S: Dans son commentaire, Charles-André nous renvoie vers ce lien où le prix Nobel de Physique Ivar Giaever donne son avis sur le réchauffement climatique. Les déclarations de ce Monsieur ne m'étonnent pas. Pour faire de l'argent, pour maintenir un rythme de croissance à leur convenance, les dirigeants de ce monde sont capables de tout, ils ont toujours mentis, ils ont toujours profité, ils ont toujours utilisé les peurs pour arriver à leur fin. Pourquoi cela changerait-il?