Expositions universelles ou jeux olympiques ont ouvert aux multinationales de la construction une aubaine dont l'indécence et l'inutilité frappent les esprits vagabonds. Les guides multiplient les adjectifs sur les avenues démesurées, les parcs reconstitués à la sauce tropicale, les fantasmes réalisés des architectes, le développement des lignes des transports pour accéder à ces nouveaux quartiers situés à des kilomètres des centres villes. Les centre commerciaux remplacent les lieux culturels. On parle ici du retard rattrapé, de la capacité de créer. Du bond en avant. Bref. Tout cela pue les petits arrangements entre amis lors du partage du grand gâteau européen. On sait toutes les couleuvres avalées par les autochtones pour permettre ce développement vertigineux. Pendant ce temps le centre ville historique peine à cacher son déclin. Les chantiers sont abandonnés, les transports saturés, des avions survolent en permanence une ville qui implose. Le gratin s est servi, les autres se partagent les restes. Et justement, des restes il n y en a plus. Pourquoi je vous raconte tout ça? Parce que le discours avec lequel on nous vend les énergies renouvelables aujourd hui est exactement le même. Tout part de la distribution de subventions décidée en haut lieux. De l argent publique pour des projets réaliser pas des entreprises privées sous prétexte d'améliorer les conditions de vie des autochtones. En rentrant de ma visite de ce nouveau quartier j 'ai lu ce titre sur la manchette d un journal local: le nouveau gouvernement supprime l'aide aux soins dentaires des enfants. J 'imagine que les familles ici s en fichent maintenant qu'elles peuvent admirer au loin un téléphérique blanc qui balance des touristes sur 100m à l'horizontal le long de l 'eau...
Bon baiser d une capitale.Voisine
Ps. Ecrit de mon telephone mobile. Merci de votre indulgence pour la mise en page et les corrections impossibles. :-(
La course, la victoire, on est tous pareil, on en veut toujours d'avantage, être le premier, le plus beau, le plus fort, le plus riche. C'est le jeu de l'avion. Personne ne semble en avoir conscience, mais cela ne durera pas à un moment tout s'écroulera. Plus on sera développé et consommateur, plus on sera fragile et plus dure sera la chute.
RépondreSupprimerPareil pour les éoliennes, plus ils en planteront, plus ils rencontreront d'oppositions.Rien que en France il y a déjà 779 organisations qui luttent contre les projets de parc-éolien.
C'est seulement une fois que tous les continents ressembleront à des dos de hérisson que les lobbys éoliens se feront barrer la route.
RépondreSupprimerQue pourrions-nous bien inventer pour stopper cette gangrène?
Les plaintes des riverains des parcs éoliens demeurent inaudibles. Ils n’ont qu’à déménager! Que l’immobilier baisse dans les secteurs éoliennisés et habités, cela laisse de marbre! Les campagnes standardisées à l’énergie éolienne sont et ne seront habitées que par des sous-citoyens; si rien ne vient enrayer ce déploiement, pudiquement appelé : »Transition énergétique. »
Que pourrions nous faire pour résister et surtout pour être entendus et respectés?
Écrit par : electronvert | 29/10/2012
RépondreSupprimerSur la colline en face de chez moi,à 18km à vol d’oiseau,se dressent à l’horizon les 26 éoliennes du premier plus grand parc industriel qui est ce qu’il ne faut PLUS JAMAIS CONSTRUIRE.Ce que l’on a cité comme exemple,ce que l’on a fait visité à nombre de maires,de présidents de comcom,ce que l’on a fait un site de visite par les autocaristes est devenu le PARC de la HONTE,la mairesse et deux de ses conseillers municipaux attendent les peines attribuées par le Tribunal de Grande Instance pour plusieurs chefs d’inculpation.Le village est en proie à une crise comme il n’a jamais connu,même certains regrettent d’avoir des machines dans leurs terrains,leur tissu familial est brisé à jamais.Des américains sont venus écouter des témoignages,les paroles sont les mêmes que celles receuilies en Australie,en Nouvelle-Zélande,en Espagne,un jour « le syndrôme de l’éolien » sera débattu sur la place publique.Nous saurons à qui nous adresser pour être RESPONSABLE,vous ne pourrez pas fuir devant le gachis humain,économique,paysager,écologique etc…ARRETEZ VITE CETTE ARNAQUE ! ! !
Écrit par : Joël de France | 29/10/2012
RépondreSupprimerConsidérons déjà qu il n y a pas de sous citoyen : C est exactement la théorie de tous ces voleurs de vent de paysage et de vie. Nous avons tous droit au respectde notre environnement et à un avis sur les moyens de les protéger.
Écrit par : voisine | 29/10/2012
RépondreSupprimerMerci à Joël de France
de témoigner.
Si seulement nos politiques Suisses pouvait vous entendre.
Écrit par : Unoreille | 03/11/2012