mercredi 16 octobre 2019

Extinction rébellion oublie l'essentiel: exiger la préservation des sites encore naturels!


Chers amis de la ZAD évacuée de l'Amassada, oui vous avez mille fois raison, les gentils c'est nous. Il est bien de le rappeler.
Nous pouvons encore sauver les crêtes jurassiennes des délires de ceux qui confondent urgence climatique et nouvelles opportunités industrielles.

Hier, Couleurs locales a diffusé une petit reportage sur la beauté des crêtes du Jura, vouées aujourd'hui, je cite, "à la randonnées pédestre et à la contemplation". Magnifique plongée au coeur de ce qui nous est cher: des paysages à couper le souffle, à mille lieux de l'horrible destin des Monts Crosin et Soleil. Si nous partageons l'enthousiasme des trois randonneurs qui s'extasient devant la caméra, nous ne pouvons que regretter le manque de courage de la rts qui n'a pas jugé utile de rappeler le danger qui menace ces crêtes, vendues aux promoteurs!



Défendre les sites naturels c'est avoir une vision d'avenir, un projet durable, c'est une forme de respect pour ces régions qui de plus en plus sont montrées comme préservées, grandioses, uniques. Comme si, juste avant leur destruction, la Suisse prenait conscience de leur caractère exceptionnel. Défendre les crêtes du Jura, c'est respecter ceux qui y vivent, c'est offrir aux générations futures un lieux de nature intacte dans lequel elles pourront puiser l'Amour qu'il leur faudra  pour affronter les conséquences des monstruosités qu'une société basée sur les rendements financiers laissera derrière elle, et qui continue aujourd'hui de proposer les mêmes erreurs.

Heureusement la rébellion clés en mains n'est pas forcément la tasse de thé de tous les jeunes, voici une réaction d'un membre de la grève pour le climat Vaud, interpellé au sujet des éoliennes industrielles: "notre mouvement est très conscient de ça, et relativement opposé au "capitalisme vert" des énergies renouvelables".

Relativement ce n'est pas assez, mais il faut leur laisser le temps de comprendre ce qui se trame sous couvert de répondre à leurs attentes...

Pour les futurs riverains  qui pensent qu'Hippocrate bénit les éoliennes, je recommande la lecture du magazine Empa Quarterly d’octobre 2019. On peut y lire une interview de Jean-Marc Wunderli, directeur du Département Acoustique de l’Empa, qui jette un nouveau pavé dans la mare de la pseudo innocence sanitaire des éoliennes industrielles.
Extrait reçu hier:

« Pour Wunderli, la recherche doit se centrer sur l’être humain et non la mesure des décibels. « La perception humaine est beaucoup plus complexe que ne peut l’exprimer une simple mesure de décibels », constate-t-il. Exemple classique: les éoliennes. A niveau sonore égal, les éoliennes dérangent beaucoup plus les riverains que le trafic routier. Cela tient à la structure et à la fréquence des signaux acoustiques. Une fréquence basse en phase avec les battements cardiaques a quelque chose d’oppressant. « Les voisins d’éoliennes expliquent que le battement des pâles contraint le coeur à suivre un rythme donné, ce qui, évidemment, les stresse. » L’acoustique physique n’est donc qu’un élément de son activité; il faut lui ajouter la psychoacoustique. "

Voilà on avance un peu... En attendant elles tournent par ici, et à Saint-Brais l'âge des machines se fait sentir. J'en ai marre de nous voir subir ce bordel, petits enfants y compris, de constater les changements sur notre santé, pendant que ces enfoirés font la sourde oreille ! 

Quand les autres machines arriveront en Suisse, elles ne seront qu'une doléance de plus dans les futures manifestations des jeunes pour le climat, si les lois les autorisent encore à s'exprimer...

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