"...Les oppositions aux éoliennes sont très marginales, elles sont
majoritairement dues à des personnes vivant dans l'entourage des
installations prévues..." Adèle Thorens, Forum le 14 août 2012
Madame,
Pour moi la gauche et les verts étaient ceux qui entendaient les voix des minorités et prenaient leur défense là où personne ne s'intéresse à autre chose que son compte en banque, sa carrière et ses voix électorales.
Et puis un jour je me suis retrouvée du côté de ces minorités, du côté de ceux auxquels on remplit la bouche de sable pour ne pas les entendre. À ma grande surprise, gauche et verts tiennent l'entonnoir...
C'est très écoeurant de découvrir de l'intérieur les relations incestueuses de l'industrie, de l'économie et de la politique. En trois ans j'ai bien plus appris qu'en 50 ans de vie. Je défendrai jusqu'au bout mon droit d'exister et de penser autrement qu'une majorité qui regarde crever la bouche ouverte ceux qu'elle abandonne sur le chemin de sa réussite. Il a fallut que l'on plante au coeur de ma vie 2 machines pleines de mensonges pour que je plonge du côté des pestiférés, de ceux qui se permettent de relever les fausses notes d'une partition que tout le monde voudrait parfaite.
Je suis devenue la petite soeur de ceux que les projets que vous soutenez exproprient et jettent à la rue de leur vie. Ceux qui en Afrique, au Mexique, ont vu la terre qui les nourrissait devenir terre de béton pour un vent que vous voulez acheter pour vos électeurs. Je suis devenue une de ces bêtes à abattre, exclue d'une société qui ne veut plus s'encombrer de ces têtes qui dépassent soit pour crier l'injustice, soit pour crier leur misère.
Je vois marcher au-dessus de moi les bottes brunes. Je constate les affiches discordantes arrachées jusque sur la porte de ma maison, je lis la haine dans le regard de ceux que mes propos dérangent, je vois les portes se fermer lorsque j'arrive avec des articles, des témoignages pour ouvrir un véritable débat autour de faits et non autour d'interprétations intéressées. Je vois l'Etat pillé par des compagnies privées, des malins encaisser des milliards, notre argent, et disparaître vers des îles fiscalement plus clémentes, à l'abris du vent.
Je découvre les faits, je les transmets, je me heurte à des sourires gênés et je constate que les intérêts personnels prennent le dessus. Je vois les limites de la solidarité.
Je suis sidérée, déçue, triste. Je suis orpheline, je n'ai plus de famille politique. Je suis larguée. La droite pure et dure et la finance se sont emparées de l'écologie et vous leur mangez dans la main. Un coup de maître. Une fois de plus ils gagneront.
Mais sachez que je préfère mille fois ma place d'exclue que votre place de crabe dans leur panier qui me répugne.
Les minorités Madame ne s'éliminent pas d'une petite phrase sur les ondes radiophoniques. La plupart du temps pour les faire taire on les tue. Ici comme ailleurs, mais différemment. L'attitude des verts et des socialistes envers les minorités qui se battent contre l'idéologie éolienne et le silence qu'ils imposent à leurs griefs ne diffère pas de la règle. C'est en cela que vous me choquez et que je dépose ici tout le respect que je ne vous dois plus. Il n'y a plus pour moi en Suisse de parti politique digne.
Avec mes salutations et voeux pour que les autres, ceux qui ont un autre point de vue, ne disparaissent pas complètement de votre plan de carrière.
Pour moi la gauche et les verts étaient ceux qui entendaient les voix des minorités et prenaient leur défense là où personne ne s'intéresse à autre chose que son compte en banque, sa carrière et ses voix électorales.
Et puis un jour je me suis retrouvée du côté de ces minorités, du côté de ceux auxquels on remplit la bouche de sable pour ne pas les entendre. À ma grande surprise, gauche et verts tiennent l'entonnoir...
C'est très écoeurant de découvrir de l'intérieur les relations incestueuses de l'industrie, de l'économie et de la politique. En trois ans j'ai bien plus appris qu'en 50 ans de vie. Je défendrai jusqu'au bout mon droit d'exister et de penser autrement qu'une majorité qui regarde crever la bouche ouverte ceux qu'elle abandonne sur le chemin de sa réussite. Il a fallut que l'on plante au coeur de ma vie 2 machines pleines de mensonges pour que je plonge du côté des pestiférés, de ceux qui se permettent de relever les fausses notes d'une partition que tout le monde voudrait parfaite.
Je suis devenue la petite soeur de ceux que les projets que vous soutenez exproprient et jettent à la rue de leur vie. Ceux qui en Afrique, au Mexique, ont vu la terre qui les nourrissait devenir terre de béton pour un vent que vous voulez acheter pour vos électeurs. Je suis devenue une de ces bêtes à abattre, exclue d'une société qui ne veut plus s'encombrer de ces têtes qui dépassent soit pour crier l'injustice, soit pour crier leur misère.
Je vois marcher au-dessus de moi les bottes brunes. Je constate les affiches discordantes arrachées jusque sur la porte de ma maison, je lis la haine dans le regard de ceux que mes propos dérangent, je vois les portes se fermer lorsque j'arrive avec des articles, des témoignages pour ouvrir un véritable débat autour de faits et non autour d'interprétations intéressées. Je vois l'Etat pillé par des compagnies privées, des malins encaisser des milliards, notre argent, et disparaître vers des îles fiscalement plus clémentes, à l'abris du vent.
Je découvre les faits, je les transmets, je me heurte à des sourires gênés et je constate que les intérêts personnels prennent le dessus. Je vois les limites de la solidarité.
Je suis sidérée, déçue, triste. Je suis orpheline, je n'ai plus de famille politique. Je suis larguée. La droite pure et dure et la finance se sont emparées de l'écologie et vous leur mangez dans la main. Un coup de maître. Une fois de plus ils gagneront.
Mais sachez que je préfère mille fois ma place d'exclue que votre place de crabe dans leur panier qui me répugne.
Les minorités Madame ne s'éliminent pas d'une petite phrase sur les ondes radiophoniques. La plupart du temps pour les faire taire on les tue. Ici comme ailleurs, mais différemment. L'attitude des verts et des socialistes envers les minorités qui se battent contre l'idéologie éolienne et le silence qu'ils imposent à leurs griefs ne diffère pas de la règle. C'est en cela que vous me choquez et que je dépose ici tout le respect que je ne vous dois plus. Il n'y a plus pour moi en Suisse de parti politique digne.
Avec mes salutations et voeux pour que les autres, ceux qui ont un autre point de vue, ne disparaissent pas complètement de votre plan de carrière.
Voisine d'éoliennes industrielles
Un lien, encore un, au cas où un jour la soif reviendrait, sur l'éolien et les conflit d'intérêts bien plus fort que les vents favorables! http://www.contrepoints.org/2012/08/13/93588-leolien-cest-du-vent (post précédent)
P.S. L'Allemagne annonce la construction de 23 centrales à charbon pour produire un courant bon marché... Vous appelez cela un exemple de réussite en matière d'énergie renouvelable. J'appelle cela de la désinformation.
Un lien, encore un, au cas où un jour la soif reviendrait, sur l'éolien et les conflit d'intérêts bien plus fort que les vents favorables! http://www.contrepoints.org/2012/08/13/93588-leolien-cest-du-vent (post précédent)
P.S. L'Allemagne annonce la construction de 23 centrales à charbon pour produire un courant bon marché... Vous appelez cela un exemple de réussite en matière d'énergie renouvelable. J'appelle cela de la désinformation.
image: bd.casterman.com
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