lundi 3 septembre 2012

La claque

De ces matins où l'on se réveille l'esprit léger. Le temps ne manque pas, on se laisse vivre et aimer. Le brouillard dehors importe peu. On ouvrira les volets plus tard.
Midi approche, il faut bien s'y remettre. Il y a de la gaité dans la tête, de la légèreté dans les gestes, du bonheur dans le coeur.
On tire les draps, on arrange la moustiquaire, on ouvre la fenêtre et on ouvre les volets sur ce qui devait être la vie... et on se retrouve nez à nez avec des pales qui s'exitent juste là devant nous. Et on plonge dans ce bruit détestable qui maintenant caractérise le village.
Ceux qui ont posé ces immenses tue-l'amour sur un si petit village sont des handicapés de la vie, tout comme ceux qui en demandent et redemandent.

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