jeudi 18 octobre 2012

Vert, vert, vert, c'est la couleur du maire!

Le premier parc éolien de Saint-Brais est arrivé avec des ratées qui agitent encore le pays: Mauvais choix d'implantation, impact immense sur le paysage, sur le centre du village et sur les riverains au niveau du bruit. Ce site est régulièrement présenté dans la presse comme le mauvais exemple. Il a de plus divisé le village et véhiculé le pire dans ce que l'homme est capable de faire pour se maintenir au pouvoir, si petit soit-il. On retrouve souvent les ambiance délétères d'avant guerre. De quoi glacer le sang. La haine et la violence ne sont jamais loin: certains se sentent obligés d'utiliser des méthodes douteuses, avec violation de domicile, intimidation, messages anonymes, refus de divulguer les documents, etc... Les citoyens font semblant de ne rien voir, la peur au ventre. Peur d'affronter les autres, de débattre, de trouver des solutions? Cela ne serait pourtant qu'une attitude adulte et responsable. Mais en 2012, dire ce que l'on pense semble relever d'un acte illégal!
Un maire digne, aurait cherché à rétablir une vie saine au coeur du village après cette blessure. À Saint-Brais, la suite est étonnante: Le maire a engagé la commune en signant une convention avec une compagnie genevoise d'électricité, à soutenir et faire tout ce qui était en son pouvoir pour mener à terme un nouveau projet de parc éolien, à l'autre extrémité du village, sans consulter la population! Cette convention signée a été présenté en assemblée communale par le conseil qui n'a jamais osé dire dans quelle mesure le projet était avancé. L'assemblée a cru ratifier une convention pour la pose d'un mât de mesure de vent!
220 âmes, ce n'est pas New York, prendre d'abord la température des aspirations locales avant de se lancer dans un nouveau projet ne demandait qu'un peu de savoir vivre.
Après cela gugus et ses gugusettes s'étonnent de ne pas faire l'unanimité dans le coin.  Ils s'offusquent de voir des citoyens dépasser des petites limites, comme celle de dessiner un smile (sur un panneau déjà tagué) pour manifester une opinion bafouée, et ils portent plainte contre cela! Pour eux qui ont soutenu la construction de deux machines de 125m de hauteur en profitant de l'absence de lois spécifiques pour le faire, ils ne manque pas d'air! C'est quoi un tag sur de la ferraille à côté des nuisances à vie que des citoyens devront subir? Pour couronner le tout,  le vert-maire (qui n'est pas vert, mais comme tous les partis sont maintenant verts, je généralise) rejoint les rangs d'une association de promotion éoliennes qui souhaite affaiblir les droits de recours contre les (mauvais) projets éoliens et qui projette 2000 éoliennes en Suisse! Bon vent pour les fachos!
Bon, la politique n'accouche pas tous les jours de grands hommes, on le savait. Mais là, on touche le fond.

Ce qui est étonnant, c'est que partout où les éoliennes posent problèmes on retrouve le même genre d'individu à la tête de la commune. Cette histoire je vous la raconte parce que je la vis ici, mais des témoignages comme celui-ci, combien en ai-je découvert ailleurs?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire