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Il y a quelques jours le Temps publiait un article qui m'a agacé. Il titrait: "Le solaire, première source d'électricité au monde en 2040"
Chronique d'un avenir vert annoncé. Des chiffres, des pronostics, des scénarios, tout respirait la maîtrise. Mais quelque chose me froisse dans la maîtrise. Je la côtoie tellement depuis 4 ans et elle est tellement foireuse, on ne me la fait plus. Du coup j'ai écrit à l'auteur pour lui signifier mon mécontentement de lire un article qui ressemble davantage à un copié collé d'un communiqué de presse de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) qu'à un travail d'information réalisé par un journaliste critique. Bien sûr je l'ai un peu fâché et il m'a répondu, c'est normal. Il s'étonnait de me voir sceptique quant aux affirmations de l'AIE qui confirmaient celles plus anciennes de grandes Universités américaines, etc.
Sur ce j'ai fait ma petite enquête sur cette organisme tellement fiable. Jean-Marc Jancovici a écrit ce commentaire en 2012 à son sujet, cliquer ici pour le lire
Et comme pour confirmer les remarques de Monsieur Jancovici, Economie matin.fr publiait cette semaine un article qui m'a fait tomber à la renverse, je n'en croyais pas mes yeux:
"Gaz de schiste, le nouveau rêve américain anéanti" les estimations ont été diminué de... 96%!!!
À lire ici
Parlons encore de l'énergie hydraulique, considérée comme une énergie renouvelable il me semble et qui fourni 60% de l'électricité en Suisse, non? Mais on dirait qu'elle ne répond plus aux tendances actuelles puisque, selon d'autres experts, elle se meure lamentablement face à un marché qui fait la part belle aux énergies fossiles et pas chères. La Suisse détourne les yeux de ses barrages, allez savoir pourquoi, et ne jure que par le vent. Saccager ses derniers lieux presque intacts, faire suer les gens avec des monstres d'acier à deux pas de leurs maisons pour produire de toute urgence de l'électricité en surproduction actuellement...
Ce que je retiens de tout cela, en lisant en plus des articles à l'eau de rose, comme on lit aujourd'hui dans le 20 minutes avec le projet éolien de Vallorbe qui va produire de l'énergie pour 11'000 ménages vaudois, dont on a diminué le nombre de machines pour en mettre des plus puissantes, et patati et patata (on connaît par coeur leur chanson) ce que je retiens donc, c'est que l'expression "le grand n'importe quoi" s'accorde à merveille avec le monde des experts officiels d'aujourd'hui et l'écho qu'ils trouvent dans les médias...
Et personne ne s'étonne, chacun y va de son petit scénario, les pro solaires sauvent le monde, les pro nucléaires sauvent le climat, les pro éolien sauvent leurs comptes en banques, les pro charbon sauvent l'économie, les pro gaz sauvent la croissance...
En fait ils se livrent une guerre impitoyable et nous sommes leurs otages.
image: http://flepi.net/image-insolite/image-insolite-la-guerre-de-lenergie/
RépondreSupprimerOui otages nous le sommes d'un système qui détruit l'être humain en premier lieu, nous sommes manipulés par un processus tragique,qui s'appelle business ou la loi du fric!! Si tu n'adhères pas, on te raille, on t'enfonce, on se moque, on t'écrase, on t'envoie promener, on te dit bye,bye......
On dit aussi ferme ta gueule, lancé par un conseiller communal du village de St-Brais!! C'est ce qui reste d'un bled après 4 ans de voisinage avec deux éoliennes.
Mais qu'a-t-il donc à cacher ce team communal pour être si vulgaire et malhonnête????