La politique énergétique en Suisse est une vaste fumisterie...

Quand je vois ce tableau je me dis que nous devrons choisir entre mourir irradiés et... mourir carbonisé. Parce que la théorie de sortir du nucléaire mélangée à celle de la lutte contre le réchauffement climatique ne nous offre pas d'autres alternatives.

Ce tableau est intéressant, la Suisse est deuxième meilleure élève quant à sa production d'électricité décarbonisée. Le Danemark champion de l'éolien arrive en 11ème position devant l'Espagne et un peu plus loin le Portugal (la Chine est propriétaire de son électricité nationale et encaisse les subventions aux énergies renouvelables...) L'Allemagne est bien loin du peloton de tête.

Quand ont entend à longueur de journée et de journaux qu'il faut sauver le climat en priorité absolue et que l'on tombe sur ce genre d'article, on ne peut que rejoindre l'avis du Conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard, cité dans mon titre.

► Qui produit du jus sans bousculer le climat ?

Je ne me pose pas en apôtre de l'énergie nucléaire, je ne crois simplement pas à la bonne volonté des états qui prétendent en sortir, mais simplement en observatrice décontenancée devant les faits, l'article complet est ici

Le discours énergétique en Suisse est une masturbation politique que l'on pourrait appeler "à la recherche du coït perdu." Une hystérie collective qui embrouille les citoyens qui se projettent dans un avenir vert et vertueux grâce à une communication commerciale parfaitement menée autour de l'éolien et du solaire. Une campagne publicitaire qui utilise des paysages de rêve pour justifier la destruction massive d'un environnement sain.

 À l'assemblée générale des Nations Unies en 1953, le président américain Eisenhower déclarait que les Etats Unis s'engageaient "à participer avec détermination à la solution du terrible dilemme atomique et à se consacrer corps et âme à la recherche du moyen grâce auquel le génie inventif et miraculeux de l'homme ne sera pas l'instrument de sa mort, mais le bienfaisant auxiliaire de sa vie".

Aujourd'hui, ce bienfaisant auxiliaire de nos vies les menace comme jamais. Le réchauffement climatique aussi. Alors on reprends le discours, on y met des hélices et on fait comme si tout était simple.