vendredi 11 janvier 2019

Le découragement, leur allié, notre ennemi.


Une nouvelle timbreuse sophistiquée au boulot  (la puce suivra), un nouveau badge pour ouvrir toutes les portes (qui par contre se referment seules...) des cartes pour enregistrer  nos habitudes, des autres pour les payer, un compteur intelligent pour épier la gestion de notre quotidien jusque dans notre intimité, des caméras pour dissuader la moindre rébellion... Les idées ne manquent pas pour asservir la masse au profit des entreprises ou pour protéger des pouvoirs abusifs, Emily Turrettini en a fait son fond de commerce à consulter ici.

Vous avez froid dans le dos? Ouf! Je ne suis pas la seule. Que dire encore de l'information diffusée en continu jusqu'à en faire un produit de consommation banal qui entre et ressort de notre esprit sans y laisser de traces, ou si peu?  Des politiciens "décomplexés" qui serrent dans leurs bras les prédateurs de la planète et "assument" fièrement, à la Trump ai-je envie de dire, le nouveau modèle en politique? 

Ils installent autour de nous une cage terrifiante en prenant  soin de nous donner l'illusion que nous la plébiscitons pour notre confort et notre sécurité. Essayez d'en sortir et vous constaterez qu'il est bien tard: toutes les contraintes tissées autour de nous engourdissent nos membres et nos pensées, l'énergie nécessaire pour démêler l'écheveau et retrouver l'air libre est telle que le découragement finit régulièrement par avoir le dernier mot. Quand la cage remue, il n'y a pas grand chose à faire pour la stabiliser, les éléments perturbateurs sont très vite identifiés, heureusement les caméras se retournent parfois contre les gardiens! Mais ils trouveront les mots pour marginaliser les auteurs de ces violences "non autorisées" et les puniront pour l'exemple. Ils enverront "quelques signes forts" et reprendront le contrôle avec en prime de bonne raison de le renforcer à leur manière...

C'est un de ces matins où je me lève en rêvant de me plonger dans tous ces livres qui m'attendent et que je n'ai pas le temps de lire, où le monde me décourage et où les philosophes me semblent bien impuissants. Où je doute de la puissance de la connaissance, de la fonction de l'intelligence parce que le temps manque tout simplement pour en faire quelque chose... C'est un de ces jours où je voudrais savoir boxer.

Mais je déteste le découragement. Il y a des outils pour le surmonter. Amnesty International, (qui j'espère ne nous décevra jamais autant que Greenpeace), propose des formations à voir ici

Il y a des visages qui apparaissent et qui nous donnent l'espoir que  la lutte contre l'industrialisation abrutissante, telle que celle des campagnes avec des éoliennes géantes, va peut-être enfin atteindre ces esprits nourris d'illusions et de mensonges.

Peut-être qu'un jour je pourrai suspendre des gants de boxeur à côté de ma bibliothèque, symboles du  sens retrouvé.
 
Ah! Il y a aussi une nouvelle librairie qui cartonne à Bienne et qui me fait penser que tout n'est pas perdu si le bon livre reste aussi couru: http://bostry.ch/


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