lundi 16 septembre 2019

Ça sent le gaz...




 En lisant cet article dans le Temps, je me demande ce qu'il se passe dans la tête des politiciens (soit vous le lisez en cliquant sur le lien violet ci-dessus, soit vous prenez votre loupe, il est en jpg après mon commentaire).

Je connais une petite ville qui depuis des années se félicite de développer le gaz Naturel sur son territoire. Avant de mettre mon nez dans "le féroce combat engagé entre les différentes énergies fossiles" je trouvais aussi que le mot "Naturel", à côté de "Gaz" inspirait confiance. Il faut dire que la feuille vert tendre du logo faisait son petit effet sur la majorité des imbéciles, dont j'étais, qui rêvaient de ce monde meilleur porté par des énergies propres. J'ai croisé la route de toutes les magouilles et  les mensonges orchestrés par des communicants sans scrupule, relevés dans cet article, en approfondissant mes connaissances sur les énergies renouvelables industrielles. Même monde, mêmes mots. Il faut tout-de-même avouer que leur imagination a des limites. La première phrase de cet article pourrait faire l'économie du mot "fossiles", parce que la guerre des énergies est totale et depuis bien longtemps. Avec le réchauffement climatique les énergies renouvelables ou propres ont pris un peu de galon. Mais elles n'ont pas encore gagné la guerre. Même pas une bataille d'ailleurs.

La question pour moi est plutôt de savoir jusqu'où ils iront tous pour gagner ou au moins rester dans la bataille. Tout ce qu'on lit ici, est valable pour l'éolien: Les milliards de dollars en jeu; les coûts non maîtrisés; les liaisons intimes (gaz et Eole sont complémentaires, Mme Leuthard a souhaité quelques usines à gaz en Suisse pour soutenir les énergies renouvelables intermittentes); l'utilisation d'un langage trompeur; les fausses vertus; la science qui arrive trop tard pour tirer la sonnette d'alarme et remettre les pendules à l'heure; une information qui souffre dans ses rédactions des conflits d'intérêts liés aux annonceurs et autres bienfaiteurs de la presse et de la qualité de  "journalistes animateurs" tenus en laisse par des considérations économiques de toutes sortes.

Oui vraiment je me demande ce qu'il se passe dans la petite tête de nos politiciens, qui déjà sont incapables de parler avec conviction des limites des énergies renouvelables. Ils brandissent des éoliennes et des panneaux solaires lorsqu'ils sont en campagne,  mais essayez d'approfondir un peu leur connaissance sur le sujet: déception garantie. Ils récitent un discours de propagande utile à leur élection./ 

Ce "retour de flamme" du gaz naturel devrait balayer quelques franges célèbres d'ici et d'ailleurs, heureusement qu'il leur reste des boucliers en panneaux solaires et des lances à pales pour atténuer l'air con qui aujourd'hui serait de mise. 

C'est fou ce que ces deux-là, soleil et vent, peuvent servir comme causes perdues. Ils sont les fusiliers parfaits pour protéger les bases où s'affrontent les grands.

P.S. bientôt les élections fédérales. je me réjouis de lire les réponses aux courriels envoyés ce jours aux partis politiques jurassiens. Y-aura-t-il un candidat engagé pour les crêtes jurassiennes et pour une politique énergétique effective et durable? Pas sûre...
La question est:

Madame, Monsieur,

J’ai reçu de Zurich un sondage qui a été fait par une citoyenne auprès des candidats aux prochaines élections, sans que cela ne soulève la moindre contrariété de leur part. Notre préoccupation commune de la politique énergétique en Suisse m’encourage à lui emboîter le pas auprès des partis politiques jurassiens. Je ne saurais voter sans savoir à quoi cela m’expose.

Je souhaite savoir si dans vos rangs un(e) candidat(e) s’engage de manière conséquente contre la poursuite du développement éolien dans le Jura et soutient activement un programme ambitieux pour les transports publics, l’isolation des bâtiments et l’énergie solaire.

D’avance je vous remercie de vos éclaircissements et vous adresse mes meilleures salutations.

Et pour aider à réfléchir je vous invite à suivre l'actualité après le le 23 septembre lors du Sommet sur l’action pour le climat, convoqué par le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres à New York pour stimuler les ambitions et accélérer les efforts visant à mettre en œuvre l’Accord de Paris.
Des informations ici.








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