mercredi 25 mai 2022

La démocratie n'existe pas

 

las...

La démocratie: ce beau grand mot qui donne des ailes aux uns et les retire aussi sec dès qu'ils en font un usage dérangeant. 

Je pense à ces communes qui ont dit non aux éoliennes et que l'on va faire revoter, non pas pour vice de quoi que ce soit, mais juste parce que les intérêts dépassent leur concept de la démocratie. (Sonvilier )

Je pense à ces journalistes qui relatent des non-faits à longueur d'articles la plupart du temps nourris par la littérature de puissants lobbys. Inutile de les citer, c'est tout le temps: le savoir et la raison pour tous ceux qui encensent sans aucun discernement les énergies renouvelables à échelle industrielle, et le délit d'émotions pour ceux qui veulent stopper les colonisations forcées des espaces naturels par des producteurs d'énergie, ici comme ailleurs, qui creusent, saccagent, tuent même si il le faut (Mexique) . Qui paient des millions à des agences de communication pour argumenter, enjoliver même, leurs crimes contre la terre et l'humanité. Charbon, pétrole, gaz, nucléaire, mais aussi solaire, éolien, géothermie profonde, ils pillent la planète par tous les moyens, avec le même cynisme et  une auréole en plus depuis que le profit se compte en vert! ( NZZ, ces derniers jours, lamentable démonstration de parti pris à propos de Sainte-Croix)

Je pense à ces sociétés qui organisent leur propagande avec la complicité de l'éducation nationale en invitant des enfants à venir passer leur journée de sortie scolaire sur un site de production d'énergies renouvelables: bourrage de petits crânes qui rentreront chez eux avec la bonne parole. Bien que l'école se devrait d'être le berceau de l'éveil à la démocratie, personne ne sera là pour cracher sur leur vision du soleil et du vent: le savoir et la raison n'ont qu'un seul son de cloche, le leur. (Mont-Crosin, cet été)

Je pense à ces conférences organisées pour "informer" sur des sujets sérieux et urgent, comme le réchauffement climatique. À ces personnalités invitées qui osent parler de leur scepticisme à propos de l'efficacité des éoliennes face à l'urgence, et même qui le démontrent. Leurs propos sont rayés du compte-rendu dans la presse et ignorés des autres intervenants qui exhortent l'assemblée à accepter le parc éolien projeté près de chez eux, sous peine de manquer de jus par manque de foi en leurs solutions! (Delémont ce printemps)

Je pense à ces politiciens qui se gargarisent de vent pour se donner l'air de ceux qui savent ce qui est bon pour nous, ceux qui ne veulent plus voir d'opposants à leur vision du monde qu'ils s'apprêtent à construire à grands coups de pales et de matériaux rares. Ces grands dadets qui jamais ne parlent de leur ignorance sur ce qu'il en sera dans 20 ans de ce monde renouvelable, quand tout sera à refaire parce que tout sera en ruine, en fin de course, en panne, en baisse de productivité... etc. (le Canton de Neuchâtel ce jour)

Je ne pense même pas à la justice qui ânonne sur le sujet sans que personne ne puisse rien y faire, enveloppée dans son manteau fédéral elle peut dire tout et n'importe quoi, comme ce fut le cas pour le feu vert donné au parc de Sainte-Croix.

Pour toute cette lassitude, ces attaques incessantes contre l'opposition, pourtant saine partenaire de toute démocratie qui se respecte, je peine à poursuivre ma lutte. Non pas que je cède au chant des multiples sirènes utilisées ces dix dernières années pour justifier la prise de contrôle des crêtes jurassiennes par les producteurs d'énergies: d'abord le prétexte d'un peu de modernité dans nos paysages, puis la peur du nucléaire, puis les menaces de pénuries, puis la guerre en Ukraine, que de plaies livrées aux bienfaits du vent jurassien. Que de foutaises.

Le mobile du crime contre les crêtes, reste le profit, en aucun cas la raison et surtout pas le savoir. Personne ne sait de quoi notre monde énergétique sera fait demain, mais tout le monde veut en faire son cheval de bataille sans réfléchir comment, combien, pour quoi ni pour qui.

Douze ans de blablas, je ne serai plus là pour constater les dégâts de cette attaque-là, mais vu où nous en sommes aujourd'hui et vu que la manière de faire ne change pas,  nous ne sommes pas en train de faire quelque chose pour la planète, nous continuons simplement de la défaire.

2 commentaires:

  1. QUAND L'INDUSTRIE A COMMENCÉ À DENATURER UN ENDROIT, C'EST LA VOIE ROYALE POUR LA SUITE DU SACCAGE...
    Quon le dise, les panneaux solaires, c'est sur les toits, et pas ailleurs ! Roger Nordmann, ce grand nuisible, apres s'être fait ambassadeur des prédateurs financiers qui vont saccager le Jura avec des aérogenerateurs de 200m, (797 planifées a ce jour) voit d'un très bon oeil l'idée de faire des centrales solaires sur les pentes alpines. Car, soyez sur, il n'y en aura pas que sur les stations de télépheriques, vous pouvez être certains. Avec des amis comme lui, plus besoin d'ennemis à la nature.
    Et cessez de mettre la faute sur les petits propriétaires qui rechignent à faire le pas...Si ils hésitent, c'est parce que ça coûte très cher et que les aides sont insignifiantes. Sans parler des prix de rachat scandaleux et de l'autonomisation TABOU des consommateurs producteurs qui pourraient devenir auto suffisants.
    parce que une fois de plus, on va assister au captage de l'argent public par les grands producteurs de kW alors que vous et moi ne récolterons que les miettes, si il en reste!
    Personnellement, je préfère encore un investisseur qui annonce clairement qu'il fait ce qu'il fait pour l'argent plutôt que ces gens, roses verts pour la plupart, qui se gaussent d'être dans le camp du bien, pour le bien de tous, gens, nature ,culture... et qui se comportent exactement de la même manière qu'un financier de la pire espèce, en y ajoutant encore le fait qu'il vous font la morale.
    Au nom de la "transition énergétique", nous pouvons nous attendre au pire sous couvert de bonnes (??????) intentions et de bien-pensance.
    À vomir
    https://www.letemps.ch/suisse/nos-monts-panneaux-solaires-annonceront-un-brillant-reveil

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  2. Et question subsidiaire...en hiver, avec un mètre de neige sur les panneaux (voir plus), il se passe quoi? vous allez quand même pas y mettre des chauffages pour qu'elle fonde? Nos députés sont si stupides que ça en devient effrayant. Et les gens ont tellement peur que leurs neurones ont disjonctés et qu'ils sont prets à gober n'importe quel bobard pour se rassurer même si leur petite voix leur hurle qu'ils se font entuber profond...
    .
    Comme j'entends déjà ceux qui vont me dire "mais tu préfères une centrale nucléaire?", je réponds ceci: 1/ abandon immédiat de tous les projets industriels de NER 2/ transfert intégral de l'argent prévu (des milliards) pour l'assainissement du bâti par l'isolation 3/tous les bâtiments deviennent auto producteurs, panneaux solaires sur les toits 4/ adoption d'un prix de rachat au prix du marché pour tous, particuliers compris 5/ captage du CO2 par une reforestation intensive (qui du coup agira aussi et surtout comme climatiseur, régulateur hydrique et refuge pour la biodiversité ce qui n'est pas le moindre des avantages) 6/ les compagnies électriques redeviennent 100% propriété publique et pour finir promotion de la recherche nucléaire pour finaliser les réacteurs à neutrons rapides, ceux justement capables de détruire les déchets radioactifs des premières centrales par une combustion complète. Amen

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