Après 13 ans de vie avec des éoliennes à proximité de la maison, on se dit encore et toujours chaque fois que notre regard les croise: quel gâchis! La conviction qu'elles représentent un désastre écologique, humain, social, politique, économique et même énergétique est intacte. Renforcée même. L'ignorance de nos politiciens qui ânonnent avec les promoteurs déçoit d'autant plus qu'elle perdure. Si les opposants ont fait un chemin immense sur la connaissance de cette problématique, eux passent leur temps à affûter leurs arguments et les moyens légaux pour les imposer, sans avoir jamais démontré le bien fondé de leurs ambitions.
Voici la preuve de cet immobilisme, de cette désinvolture, de cette suffisance: ces témoignages incroyables qui racontent la malhonnêteté avec laquelle ces projets se répandent et qui se succèdent années après années. En Suisse seul le journal Vigousse (La Tuile aussi dans le Jura, mais là, dès le départ le rédacteur avait compris) donc seul Vigousse a osé changer son point de vue et en rendre compte sans se plier au diktat de la presse nationale qui marche avec les informations de Suisse eole et autres chantres du vent.
Excellent article de Vigousse à lire ici (si vous êtes sur facebook...) ou ci-dessous en image et qui abonde dans le sens de ce témoignage:
Témoignage
Alain Kint
6 juin 2022 à 16:29
Guette Maria-Tarade : Pris chez un ami. J'ai 35 ans, je suis agricultrice bio en Auvergne. Il y a deux ans, j’ai été contactée par une entreprise privée qui avait pour projet d’installer un parc d’éoliennes dans ma commune. Je les ai reçus avec joie ! J’avais hâte de participer à un projet écologiste.
- Première surprise : je m’attendais à rencontrer un représentant de l’État, ou de la préfecture pour ce genre de projet (l’énergie est, il me semble, le bien de tous et nous sommes tous concernés).
En fait, il n’en était rien : c’était bien une entreprise privée financée par des fonds de pensions étrangers qui était chargée du projet.
Un peu bizarre, mais, après m’être renseignée, je me suis aperçue que tous les projets étaient tenus par des sociétés privées qui prospectent un peu partout en France pour chercher des terrains où placer des éoliennes.
Je pensais donc que cette société voulait m’acheter un bout de terrain, un peu comme un promoteur immobilier « du vert ».
- Deuxième surprise : la société envisageait effectivement d’implanter une éolienne chez moi, mais elle ne voulait « surtout pas » me déposséder de mes terres. Elle voulait seulement louer le terrain. Et cela, pour une somme absolument mirobolante : 30.000 euros par an pour deux éoliennes implantées.
Mes revenus actuels sont de 1.500 euros par mois, pensez-donc, 30.000 euros net par an et pendant 20 ans !
Pendant 20 ans... 30.000 euros qui tombent tous les ans et je participe à l’écologie nationale. Un rêve !
La société a insisté pour que je signe « rapidement », car d’autres agriculteurs pouvaient être aussi intéressés. A 30.000 euros par an, je n’en doutais pas une seconde. Mais... je suis auvergnate, et par nature, méfiante, « ils veulent payer 75 fois le prix de la terre sans la posséder ? Ici ? Là où nos terres ne valent pas grand-chose ? Il y a un loup quelque part ».
Alors j’ai cherché le loup. Et je l’ai trouvé en demandant un nouveau rendez-vous avec la société. Je leur ai demandé un contrat du bail. Et j’ai lu toutes les petites lignes.
Et voici la question que je leur ai posée : au bout de 20 ans, que se passe-t-il ?
Une réponse très floue : .... on ne sera plus là, car on revend nos implantations à des entreprises étrangères (chinoises notamment). Mais comme la loi nous demande de prévoir le démantèlement de l’éolienne. Nous vous provisionnons 50.000 euros pour vos deux éoliennes.
Parce que, bien entendu, au bout de 20 ans, une éolienne, elle est en fin de course, foutue et il est stipulé de la démonter.
Ah bon, alors j’ai fait venir plusieurs entreprises spécialisées dans le démantèlement des éoliennes.
Résultat : devis pour une éolienne (hauteur 80 mètres), le coût minimum est de 450.000 euros par éolienne, à charge du propriétaire du terrain.
Et s’il ne peut pas payer ? Comme il s’agit d’une éolienne industrielle, l’État se retourne contre le propriétaire, puis contre la commune.
Je fais un rapide calcul : le projet d’ensemble de ma commune de 200 habitants comprend 7 éoliennes, soit 450 000 x 7 = 3.150.000 de dette pour la commune.
C'est la faillite pour tous !
Ensuite je me suis demandé pourquoi cette société voulait implanter des éoliennes dans un endroit où il y a si peu de vent.
Réponse : en effet, il n’y a pas assez de vent, mais nous allons construire des éoliennes beaucoup plus hautes... 80 mètres de haut.
Fort bien. Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps, c'est pas très rentable..
Mais, comment se fait-il que des fonds de pension s’intéressent tant à l’éolien en France ?
Tout simple !
En France, une loi exige que l’énergie verte des éoliennes soit achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies (l’hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n’a pas ce privilège !).
Donc, c’est intéressant pour les investisseurs étrangers, sans doute en pleine complicité avec notre gouvernement car, qui paye cette différence ? ...C'EST NOUS !
Regardez bien votre facture EDF, il y a une petite ligne qui indique que nous « participons au développement de l’énergie verte ».
En fait, nous finançons des actionnaires étrangers.
Ah oui ! Je ne vous ai pas tout dit ! Cette énergie est essentiellement destinée à être exportée.
Ça, les actionnaires s’en fichent totalement. Moi pas !
Le développement de l’éolien en France va coûter 75 milliards d’Euros financés par nous-mêmes pour détruire nos paysages, notre tourisme, la valeur de nos biens immobiliers et nos parcelles cultivables. Avec cet argent, l’état pourrait redistribuer à chaque français une part pour isoler dignement son logement. Mais ça, ça ne rapporterait rien aux actionnaires.
Faites circuler, et réfléchissez.
Sous couvert de «VERT», on nous prend pour des...
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