Je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout étonnée par l'histoire ci-dessous. Quand les promoteurs arrivent, quelque soit la mine de revenus qu'ils convoitent, le citoyen n'est plus qu'un pion à bouger ou à éliminer pour atteindre leur objectif. Il y a toujours les idiotes-ts(excusez-moi, mais aujourd'hui je ne peux plus parler d'ignorants ou de naïves-ifs, l'information est à la portée de tous) et les cupides pour dérouler le tapis rouge devant les faiseurs de frics de tout poil, en bavant devant un gâteau qu'ils espèrent partager. Ceux qui résistent pour des raisons de qualité de vie, de cohésion sociale, de respect pour leur environnement (toutes ces valeurs devenues taboues voir grossières depuis que des trumpettes incultes se bousculent au pouvoir) sont roués de coups à 8 chiffres si possible, pour décourager ceux qu'ils pourraient inspirer!
Lisez plutôt:
| Lettre de la Fédération Environnement Durable
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| L’éolien rend fou : Puyrolland ou le village Babaorum qui valait 44 millions d’euros
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Dans un article publié le 25 mai par le Parisien (1) intitulé « Tous les coups sont permis : un promoteur éolien réclame 44 millions d’euros à un village de Charente-Maritime », on découvre, stupéfaits, que la commune de Puyrolland (200 habitants) est visée par une assignation assortie d’une demande de dommages-intérêts délirante.
Nous voilà désormais à Puyrolland-Babaorum, village gaulois encerclé non par des légions romaines, mais par un illustre avocat au Barreau de Paris, Jean-François Copé, ancien Ministre Républicain, maire, et un promoteur éolien allemand tout-puissant. Et cette fois, pas de potion magique pour résister — seulement des assignations, des intimidations où selon le Parisien « tous les coups sont permis… » … et des millions.
Un nouveau seuil vient d’être franchi dans la farandole de l’absurde. La commune est attaquée pour avoir osé refuser une servitude de passage sur un chemin communal, permettant l’installation de sept aérogénérateurs géants dans un bocage déjà saturé. Et cette décision locale, prise semble-t-il en toute légitimité démocratique, pourrait lui coûter... 44 millions d’euros.
Sans préjuger du bien-fondé des arguments des parties, on croyait naïvement qu’une collectivité locale pouvait encore décider de l’usage de ses sentiers. Mais non. Le simple fait de dire « non merci » devient une faute à huit chiffres. Si l’air reste gratuit, le refus de le turbiner, lui, semble désormais facturé à prix d’or.
Avec un budget communal annuel estimé à 300 000 €, la somme réclamée équivaut à plus de 140 années de fonctionnement — soit près de 30 générations de maires qu’il faudrait mobiliser pour éponger une dette surgie d’un projet refusé. Il ne resterait plus qu’à vendre la mairie, l’école, les bancs publics… et peut-être même le clocher.
Puyrolland n’est pas qu’un point sur la carte. C’est devenu un symbole. Celui d’un petit village de la France rurale qu’on croyait oubliée, mais qui refuse de plier face aux coups de pales et aux pressions juridiques.
Quand l’argent souffle à 300 km/h, il déracine tout. Sauf, parfois, la dignité.
Référence 1)https://www.leparisien.fr/charente-maritime-17/tous-les-coups-sont-permis-un-promoteur-eolien-reclame-44-millions-deuros-a-un-village-de-charente-maritime-25-05-2025-MKGKLEK5KZGJRDR7HW7AH6ZLOI.php
Contact Jean -Louis Butré tel : 06 80 99 38 08 contact@environnementdurable.net |
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