jeudi 6 février 2014

Article 8.4 de la convention SIG-Saint-Brais

Ils disent que les éoliennes c'est formidable, on enlève tout quand on en a plus besoin! Des milliers de socles de béton enfouis c'est sans conséquence?
La convention signée entre les SIG et la commune de Saint-Brais comporte de jolies surprises dont personne n'a jamais parlé (ils n'ont pas jugé nécessaire de lire cette convention aux citoyens). Voyons par exemple cet article 8.4:


"Si la fin de l'exploitation des installations est décidée par SIG, quelle qu'en soit la raison, SIG sera responsable du démontage des installations, de l'enlèvement de la partie supérieurs des socles des installations sur une profondeur d'environ un (1) mètre ainsi que du remplacement par de la terre arable, le tout à ses frais. Cependant, si la fin de l'exploitation a été prise par SIG en raison d'une violation grave de la commune, les frais seront à la charge de la commune." Article 8.4, source ici

Ce fait divers, ici,  nous en dit long sur la profondeur réelle des socles 

Extrait de l'article du journal: Le 24 juillet dernier, un agriculteur de 56 ans, habitant Margueray, se rend sur l’un de ses champs où une société d’éoliennes implante un de ces engins au terme d’un contrat passé avec lui. Mécontent du non-respect de l’accord verbal passé avec l’ancienne direction des travaux lui laissant exploiter une partie de son champ, accord dénoncé par la nouvelle direction, il demande à voir le chef de chantier.
L'homme présent est seulement responsable du terrassement... C'est alors que   l'agriculteur va piquer un vrai "coup de sang". Hors de lui, il est alors monté sur son tracteur et a poussé le camion de l’entreprise prestataire, chargé de tout son matériel de chantier, dans le trou d’emprise de l’éolienne profond d’environ cinq mètres.

Cette petite histoire nous permet de déduire qu'après le démontage des socles par les entreprises, il restera pour chaque éoliennes du béton sur 4 mètres de profondeur sur une surface capable d'accueillir un camion et tout son matériel de chantier... 

Mais cela n'est pas écrit dans les conventions.

On voit aussi dans ce fait divers, qu'une fois de plus les propriétaires terriens perdent totalement le contrôle de leur bien après avoir signé des contrats de servitude avec des sociétés qui, une fois le sésame dans leur poche, se fichent royalement du pigeon qu'elles ont acheté.

Il serait également intéressant de savoir ce qu'il est entendu dans cette convention par "violation grave de la commune...

Sinon, tout va bien dans le monde merveilleux des éoliennes. L'Espagne a payé 50 milliards de francs aux énergies renouvelables, soit une augmentation de 800% depuis 2005. En proie aux pires difficultés financières, elle coupe les subsides à 28% des machines en place. Panique à bord, faillites en vue. À lire ici

Pendant ce temps la Suisse s'obstine, comme si la communication avec ses voisins était coupée: Y'en a point comme nous, les autres ont forcément fait une faute quelque part. Le plus drôle est de constater que la première société avec laquelle une entreprise publique s'est acoquinée chez nous,  ressemble à s'y méprendre aux mauvais élèves des modèles européens foireux... Une société qui détient des parcs éoliens en Grèce. N'oublions pas de suivre l'actualité grecque,  toujours disponible ici, elle nous pend au bout du nez.

1 commentaire:

  1. Fleur des pâturages7 février 2014 à 17:40


    Concernant la nomination de Christian Brunier, comme directeur des SIG.

    TDG| Vendredi 7 février 2014 | Dernière minute

    Discussion

    EXCLUSIF
    Christian Brunier désigné directeur des SIG

    Le conseil d'administration des Services industriels s'est réuni ce matin pour trouver un successeur à André Hurter, qui avait démissionné.

    Il pourra continuer de rafler les bonus !!

    Les petits arrangements entre copains.

    C'est bien, ils restent entre potes.

    Ils vont, ils viennent, mais la facture reste la même!

    Ca sent très fort le lot de consolation politique.Il me semblait que la République avait déjà pas mal donné côté PS aux SIG, non ?. Il est vrai que le nouveau coopté était député, ce qui n'était pas le cas de son challenger pourtant meilleur et plus compétent pour ce poste. Pour équilibrer et veiller à éviter les dérapages il faut le retour d'Eric Stauffer au conseil d'administration.

    La personne désignée n’a même pas commencé son travail et pour vous c’est déjà jugé, vous êtes très fort, mais objectif on a juste un petit doute.

    Un homme du sérail... pour bien rester entre copains..

    Pauvre directeur! Il n'a plus de bureau, rien qu'un ordinateur et son câble ainsi qu'un téléphone sans marque. J'espère pour lui qu'ils vont lui trouver un bureau et une chaise ... avant mercredi.

    et une cravate......

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