lundi 11 mai 2020

La peste



Quelque chose s'est installé mais on ne sait pas très bien quoi. C'est comme une tache noire qui se rapproche lentement.  Si cela vous est déjà arrivé, vous enclenchez plus vite la sonnette d'alarme, mais ça ne suffit pas, il faut encore trouver l'épicentre et si vous le trouvez la tache ne va pas pour autant se rétracter, c'est plutôt ici que la peste attaque. Le plus souvent vous êtes seule,  parce que les autres ont intégré la tache et même, à leur insu  ils la nourrissent.

Je ne pensais pas aux éoliennes en réfléchissant à ce mécanisme, mais c'est effectivement ainsi qu'elles sont arrivées dans ma vie. La marche du monde n'est pas si complexe que l'on voudrait nous le faire croire. Ceux qui connaissent les ficelles à tirer pour parvenir à leurs fins n'ont finalement pas la tâche si difficile. Des signes nous informent longtemps à l'avance des dangers qui nous menacent, mais nous avons une capacité de déni extraordinaire et lorsqu'ils sont à notre porte la toile est tissée. 

Les pervers narcissiques sont très forts à ce petit jeu, ils commencent par nous isoler de nos amis, tissent avec nous un pseudo rapport de confiance qu'ils utilisent pour nous détruire. Ce qu'ils aiment par-dessus tout c'est s'attaquer à des êtres qu'ils admirent, parce que les détruire c'est les dépasser.  À grande échelle cela ne fonctionne pas autrement. Pour les promoteurs éoliens, imaginez la satisfaction de voir aboutir les projets qu'ils portent des années durant contre les populations qu'ils menacent: chaque machine géante qui gesticule dans le paysage est un signe visible de leur suprématie. Ils ont réussi à isoler puis écraser les plus courageux qui les affrontent et ils en tirent une gloire.  La production d'électricité à côté de cela n'est qu'un prétexte vu le peu que cela représente sur l'échelle de notre consommation.

Vincent Lindon a écrit un très beau texte sur la perversité narcissique du pouvoir, il le lit ici, prenez la peine de l'écouter. C'est un signe qu'il nous fait.

Et aussi ici, un second interview de Jean-Dominique Michel. Vraiment j'apprécie son discours qui nous tire vers le haut

Et un exemple de manipulation ici, pour contrer l'initiative "pour des multinationales responsables"

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