À la lecture l'article ci-dessous, je voudrais que l'on m'explique pourquoi la Confédération nous exhorte à soutenir à coup de millions de francs de subventions la construction de parcs d'éoliennes géantes à 300m des habitations, en prétextant l'urgence de l'autonomie énergétique qui prime sur notre santé, nos régions préservées et notre qualité de vie pour des raisons d'intérêt général? Je voudrais entendre ces donneurs de leçons qui s'autoproclament spécialistes de notre avenir énergétique en piétinant nos protestations? Je voudrais connaître les motivations profondes de ces buveurs de champagne en Birkenstock, de Saint-Brais, de Tramelan et d'ailleurs qui imposent le pire en faisant semblant de savoir faire le meilleur?
Avons-nous affaire à un ramassis d'incapables, d'ignorants ou de profiteurs? Sans doute les trois à la fois.
Un professeur d'économie, de l'Université de Fribourg dont j'ai oublié le nom, déclare dans un article que:"le système actuel privatise les bénéfices et sociabilise les charges". Les politiques ne sont donc plus là que pour orchestrer cette évasion des recettes d'état vers des sociétés privées et envoyer aux services sociaux ceux qui crèvent de toutes ces erreurs commises au nom du profit? Ce sont encore eux qui tiennent les cordons de cette bourse-là et qui pour gérer les déficits publics diminuent les sommes allouées à ceux qui n'ont déjà plus que ça pour survivre. La cheffe des troupes de nos lumières en énergies, Doris Leuthard, serait-elle montée trop haut dans le ciel pour comprendre ce qui se passe réellement, ici, en Suisse où elle soutient à coups de sourires Elmex tous ce qui fait plaisir à ses amis promoteurs d'hélices et bénéficiaires de la RPC?
Jasmin Staiblin exige l'introduction d'une taxe
d'un centime en Suisse afin de soutenir la production d'électricité
provenant de source hydraulique. La patronne d'Alpiq, numéro un suisse
de l'électricité, estime qu'un prélèvement sur une période de dix ans
devrait suffire.
Si chaque consommateur d'électricité payait un centime par
kilowattheure, cela représenterait une sorte de crédit relais. A la
faveur de cette taxe, 'nous pourrions faire d'une source d'énergie
locale le gagnant du tournant énergétique', estime Mme Staiblin dans une
interview publiée dans le 'SonntagsBlick'.
Elle a précisé ne pas s'attendre à des hausses de prix de
l'électricité dans les dix prochaines années. Les prix du courant
diminuent de manière constante, du fait de l'existence de surcapacités
de production en Europe.
'Situation dramatique'
Ce phénomène s'explique d'une part par les 20 milliards d'euros
annuels de subventions de l'Allemagne aux énergies solaire et éolienne
ainsi que d'autre part à une croissance économique anémique. 'Beaucoup
n'ont pas conscience combien la situation est dramatique', poursuit Mme
Staiblin.
Dans ce contexte, l'Europe connaît une renaissance de l'utilisation
du charbon, et les centrales hydroélectriques suisses - propres -
souffrent. Et Mme Staiblin de juger cette situation 'grotesque'.
A l'image d'autres fournisseurs d'électricité, Alpiq a entamé une
profonde réorientation, en se concentrant notamment sur les services.
Mais le groupe n'envisage pas d'abandonner la production
hydroélectrique.
/ATSPuisque nous y sommes, le miracle du soleil tremble devant son éclipse... à lire ici
C'est en France que ça se passe, mais c'est pareil chez nous.
RépondreSupprimerOn connait bien ça, ces ministres que veulent être proches et à l'écoute des gens...
PICARDIE 02 AISNE 02000 Laon
Compte rendu d'une matinée révoltante: Hier matin vendredi 13, monsieur Valls, madame Pellerin, et plusieurs autres ministres se sont rendus à Laon pour présider un comité interministériel de la ruralité. Une présidente d'association anti-éolienne de l'Aisne avait proposé aux personnes disponibles de venir les accueillir, avec banderoles éventuellement. Rendez vous était fixé à 09h près d'une entrée de la magnifique cité médiévale. 3 représentants de VDF77, mon épouse, un fidèle et très déterminé associé, dont vous verrez peut-être bientôt la photo dans la presse, moi-même et notre banderole, avons répondu présent à cette invitation. Par manque de place dans ma voiture, je n'ai pas pu emmené un quatrième associé. Je le remercie chaleureusement pour sa proposition. Nous voilà donc sur place, au pied des remparts: 29 personnes, âge moyen 60 ans. Oh surprise, arrivent alors progressivement des personnages insolites, en civil, basket, blouson, lunettes de kakoo, l'air pas sympa du tout, pas de badge, pas de brassard, mais certains affublés d'oreillettes et de micro micros. Le chef de bande se présente comme représentant des "services intérieurs ", nouvelle appellation des RG. Ils furent 21.
Ce dernier nous a ordonné de ne pas nous déplacer vers la préfecture, et interdit de développer nos banderoles. Stupeur et révolte verbale. Des discussions houleuses ont eu lieu entre les organisateurs de ce petit rendez- vous et les meneurs de la bande des 21, sans succès; Heureusement, des journalistes de deux éditoriaux sont passés; nous avons alors réussi à déplier nos banderoles, ils ont interviewé plusieurs organisateurs, et pris des photos. Espérons qu'elles seront publiées, commentaires à l'appui. Nous sommes restés près de 2h sur place, sous la surveillance implacable des tontons macoutes qui avaient fait demi cercle autour de nous, "dangereux malfaiteurs". Où en est arrivée la République pour que 29 personnes, loin d'être des casseurs, gardés par 21 flicards non identifiables, ne puissent faire connaître un point de vue différent de la voix de son maître? Charlie, au secours. Pendant ce temps les ministres pavoisent, visionnez la vidéo en suivant le lien en post-scriptum, et Greenpeace déploie d'immenses banderoles devant l'Assemblée Nationale à Paris, pendant la réunion mixte paritaire députés/sénateurs de mardi dernier pour demander le développement rapide de l'éolien en France.