vendredi 11 décembre 2015

Jusqu'où les Saint-Brais supporteront les nuisances des éoliennes?


Une vue puisée sur le blog magnifique de Ch. Lavanchy, à voir ici

Ce matin j'ai tenté de prendre mon petit déjeuner sous la verrière. L'agression des éoliennes m'a chassé une fois de plus. En entendant ces machines de malheur cracher leur vieille rengaine insupportable, je me demandais de quel bois tordu étaient faits ceux qui encaissent l'argent produit par le vent. Le parc de Saint Brais profitent à des actionnaires qui vivent pour la plupart à des kilomètres de leurs machines à fric, de ces citadins qui pensent que les nuisances doivent être partagées et que le bruit des éoliennes est un moindre mal. Comme si on ne les partageait pas les nuisances grâce aux milliers de véhicules  qui traversent le village quotidiennement conduits justement par ces citadins qui adorent les espaces naturels des Franches et qui viennent s'y ressourcer! 

Quand des vieilles écolos me sortent ce genre d'argument sur le partage des nuisances, je me demande ce qu'elles fichent à se préoccuper d'écologie si elle ne parviennent même pas à percevoir l'énormité que représentent la construction de ces installations industrielles au coeur de cette nature qu'elles prétendent protéger et à deux pas d'une population qui souffre de cette colonisation...

Sur le blog de Christine Lavanchy, à voir ici, j'ai lu cette phrase magnifique:

« J’ai l’infini à ma portée, je le vois, je le sens, je le touche, je m’en nourris et je sais que je ne pourrais jamais l’épuiser.
Et je comprends mon irrépressible révolte lorsque je vois supprimer la nature: on me tue mon infini. »

Robert Hainard (1906-1999)
Cette phrase m'a fait un choc, parce que je crois que c'est ce que j'essaie d'exprimer ici depuis des années, vous avez raison Mme Lavanchy, tout est dit ici.


Il paraît que l'on va commencer à prendre froid ce printemps, à lire ceci

Les éoliennes auraient le droit de nous rendre malades, pour la bonne cause du réchauffement climatique cette fois-ci. Heureusement une femme politique s'en inquiète, à lire ici



3 commentaires:

  1. "C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas " Victor Hugo.

    RépondreSupprimer
  2. Fleur des pâturages11 décembre 2015 à 17:53

    Les St-Brais pour la plus part n'ont guère d'ouverture que celle de leur porte monnaie. Réfléchir depuis cet endroit là est un mal de notre civilisation, qui malheureusement n'a pas épargné le petit village!

    Vous savez tout comme moi que le dieu fric est apparenté au dieu éole, nous avons à faire là à une histoire de divinisation.....des temps modernes.

    On pourrait rappeler ici que la santé ne s'achète pas et que nos paysages n'ont pas de prix....

    Les dégâts engendrés et qu'engendreront ces monstrueux tas de ferrailles vrombissants et nauséeux rendront certainement la vue à quelques uns mais dans combien de temps,ne voit-on pas mieux le mur que lorsque notre nez est dedans???

    RépondreSupprimer
  3. La foire est fini et la conclusion est celle-ci:
    http://www.contrepoints.org/2015/12/12/232374-le-discours-de-philippe-verdier-a-la-contre-cop21

    RépondreSupprimer